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tout le sang de la maison de Saiil dont tu as usurpe le royaume. Maiufenant tu te vois accable des maux que tu as faits, parce que tu es vraiment uu liomme avi-ile de sang.” Alors uu des offieiers de David dit au roi: „Faut-il que ce cliien maudisse le roi mon sei-gneur? Je vais liii couper la tetet” Mais David lui re-poudit entre autres: „Uaissez-le faire; le Seiguenr le lui a nrdonne; vous voyez que mon fils qui est sorti de moi clierche a m’óter la vie: combien plus un bornme de la familie de Saiil ine traitera-t-il de cette sorte! Lais-sez-le faire; laissez-le maudire, selon 1’ordre qu’il a reęu du Seiguenr.” Cependant David poursuiyi par Ab-salon et tout Israel, lit marcber sa petite armee en bataille contrę 1’armee formidable des Israelites, et il ordonna a ses genćraux de lui epargner son flis Absa-lon qu’il ue cessait daiiner tendrement, car il n’y avait point d’homme dans tout Israel qui fut si bien fait, , ni si beau que lui; et meme sa chevelure etait d’une ex-treme lougueur et d’une rare beaute. Ensuite on livra une bataille tres-sanglaute, et les troupes de David taił* lerent en pieces farmee des Israelites. Absalon clier-chant son salut dans la fuite, passa sur son mulet sous un grand cliene fort touffu; ses cheveux s^!embarrasse-rent dans les brancbes de cet arbre, le mulet passa outre* et Absalon demeura suspendu entre le ciel et la terre. Un soldat le vit en cet etat et vint le dire a Joab, generał en chef de David. Celui-la, malgre I’ordre de son roi, peręa Absalon de trois dards, et dix de ses jeunes ecuyers le percerent de coups et racheverent. De cette maniere mourut ce fils rebelie, pour donner un exemple terrible a tout enfant qui serait assez de-