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Grandę Leyre et de la Petile Leyre.

La maison du parć se situe & Belin-Bdliet.

HISTOIRE

Le parć naturel rćgional des Landes de Gas-cogne a ćtó creć en octobre 1970 Sa creation exprimail la volonte de la collec-tivitó de protćgcr et de mettre en valeur tui milieu naturel riche niais neanmoins vulne-rablc. Dans 1’esprit de ce qui guide 1’action des Parcs naturels rćgionaux dc France, il conduit avec la population et les collectivitós qui le composcnt une mission de prćseriation du patrimoine, dc devcloppemcnt ćqui librę des activitćs economiqucs, de scnsibilisation des publics a leur environnement en dveil-kmt la curiositó de 1’hóte et de 1’habitant. II s’est ainsi ouvert un tourisme de dćcouverte. Chacun dc ses equipcments offre un chcmin pour rentrer dans Phisloire de ce pays et com-prendre le channe des Landes de Gascogne. II regroupe 60 500 habitants sur 315 000 hectares. Son territoire correspond a la partie centrale du massif forestier gascon. Le territoire du parć est caracterise par 3 types de paysages

Le pinhadar, ou la foret de pins

La foret des Landes, bieu qu’ellc soit d’ori-gine naturelle en plusieurs endroits de la cóte (Lacanau, Arcachon, La Tesle de Buch, Biscarrosse, Seignosse) a etc massivement plantec a partir de la seconde moitić du XIX^C siecle. A cette epoque, Fćconomie de la region, basćc sur le systeme agro-pastoral a basculć dans un systeme agro-sylvicole, basće essentiellement sur le gemmage et de nos jours l’exploitation foreslierc des lince a Findustric papctiere.

La vallec de la Leyre. Yeritablc ecosystemc i part entibre, la vallee de la Leyre est carac-tćrisee par des zones humides et des forels de feuillus qui tranchcnt avec la foret de pins

La foret autour de la rivifere est appelee «foret galerie» en raison de la voflte vćgetale que forment les arbres au-dcssus du cours d’eau. Les paysages maritimes du bassin d’Arcachon. Le bassin constitue 1’embouchure de la Leyre. Le flux et le reflux des marees dans cette embouchwe a crćć une baie, qui a abritó pechews et ostrćicultews du Pays de Buch depuis des siecles. De nos jours, le bassin d’Arcachon est tut territoire scnsiblc, forte-ment soumis il la pression demographique et au tourisme.

LA FORET DES LANDES

Une partie de la foret des Landes est d’origine naturelle. Certaines zones du littoral Gascon ćtaicnl deja boisćes il y a deux mille ans et occupaient prts de 200 000 ha. On retrouvait ces mas-sifs a proximite de Lacanau, Arcachon, La Teste de Buch, Biscarrosse et en Marensin. Les premiercs tcchniqucs dc gemmage ont etc mises au point dans ces forets Ires semblables h celles que Fon connait aujourd'hm. Le pin maritime, espćce endemiquc, dlait 1’essence largemenl ma-joritaire

Cependant, la plus grandę partie du territoire au-jowd’hui occupee par la foret des Landes ćtait une zonę hwnide habitec et traiaillee, voire possiSdće en commun jusqu’au 19° siecle par tmc population d’eleveurs ovins. Les photos des demiers pay-sans de cette region tel le berger landais per-chć sw ses echasscs, sont tćmoins de cc modę d’existencc, alors viable pow le plus grand nombre : le systóme agro-pastoral permet-lail de nounir les familles en tirant un profit des terres de la landc, et ful pratiquć jusqu'a Fimplantation massite des pins. Celle-ci signa l’expropriation et la disparilion de ces populations, qui sc recyclerenl tani bien que mai dans Findustrie du bois et du gemmage. (Aprćs plusieurs essais infructueux de « valo-risation » altemative de ces terres pourtant deja exploitees, c’cst linalement au pin maritime, parfaitement adapte a ces rćgions alors prdsentees comme des « colonies de Fintó-rieur », quc 1’Etat conlicra la tachc dc pcupler le plalcau landais en instaurant des semis en grand nombre, sorte de « grands travaux » de Fdpoque.)

La volonte d impLmtcr la foret est duc a plusiews raisons qui ont ernerge a la memc ćpoque durant le 19° sićcle. La premićre etait de lixer les dunes mobiles du littoral qui n c ^ it les villages. Un exemple cćlebre existe, Fensevelissement de Feglise de Sou-lac. Les Caplaux de Buch oni entrepris des travaux de Gxations a La Teste, mais Faigcnt lit rapidement defaut a ces petits seigneurs locaux qui ne purent etendre leur systeme de lixation a Fensemblc du territoire. L’ingenicur des Ponls et Chaussćcs Nicolas Brcmonticr prit connaissance des travaux entrepris sw la cóte, qu’il reprit h son compte.

Fort dc son influence a Paris, et ecoute pw de gros investisscurs (les dćrives de la resine