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des produits dc 1’agriculture, dc l’ćlevage et de la sylvi-culturc. On a jugć quc cc seraicnt la les mcsurcs Ics plus efficaccs pour iransformcr Ics systćmcs gćnćralcment non monćtaircs ou traditionncls d’agriculture ct d*ćlevagc dc bcaucoup dc pays africains en des entreprises plus rcntables ct plus productives. Pour developpcr Icur agri-culturc, Ics membres dc la Commission dcvraicnt cn outre ćtudier ct mettre cn valcur leurs rcssourccs hydrauliques ct Ics rcssourccs de leur sol.

87.    L’importance qui s'attache au dćve!oppcmcnt du mouvemcnt coopćratif cn Afriquc a ćtć rcconnuc par Tadoption, a l'unanimitć. du projet dc rćsolution prć-sentć conjointcmcnt par la Libye, lc Liberia. Ia Repu-bliquc arabc unie ct lc Soudan. qui est dcvcnu la rćsolu-tion 9 (II) [wir 3f partie du prćscnt rapport). Aux termes dc cette rćsolution, lc Sccrćtairc exćcutif est prić dc fairc rapport sur l*ćtat ct les progres du mouvemenl coopćratif cn Afriquc ct d*cnvisagcr. cn consultation avec la FAO, l’OIT et 1’UNESCO, la creation de moyens dc formation et la difTusion dc matćricl ćducatif dans cc domaine.

88.    Selon ccrtaincs dćlćgations. 1'ćconomic des pays africains presente de graves faiblesses de structurc et on a soulignć notamment que ces pays sont tributaires dc I*cxportation dłun nombrc limite de produits, doivent importer prcsque tous les biens manufacturćs. sont cn butte aux droits acquis par les entreprises ćtrangeres. connaissent mai leurs rcssourccs et Icurs possibilitćs ct sont la proic dc prćjugćs raciaux qui entravent le progres ct cmpćchcnt la dilTusion des connaissances et de la techniquc. Cettc situation cxigc, selon elles, des changc-ments radicaux dans la structure economiquc ct dans la politique socialc dc ces pays.

89.    La plupart des dćlćgations ont declare qu*elles attachaicnt unc grandę importance k la stabilisation intcrnationale des prix des produits de basc. qui est d’un intćret vital pour les pays dont Ics exportations consistent esscntiellcment en quelques produits pri-maires. Plusicurs dćlćgations ont estimć que Ics mcsurcs intćricurcs de stabilisation ont donnć des rćsultats asscz satisfaisants. On a ćgalemcnt soulignć qu’en assurant la transformation dc Icurs propres produits primaires, Ics pays productcurs consolideraicnt leur position cxtć-ricurc. En outre, un grand nombrc de dćlćgations ont prćconisć unc action intcrnationale dans lc domaine dc la stabilisation des prix et ont reconnu quc cctte qucstion dcvrait etre cxaminće non seulement sur le plan national et rćgional, mais aussi sur le plan mondial. L*ćvoIution k long termc dc la situation des pays dc production primaire a suscitć de l’inquietude ct le secrćtariat a ćtć prić de suivTc cctte ćvo!ution de prćs.

90.    Plusicurs dćlćgations ont estimć qu’il fallait trouvcr des moyens de devdopper le commerce intra-africain afin de favoriscr rindustrialisation. dc combattre lc desćquilibre dc la balancc des paiements et dc dimi-nuer la nćcessite dc rccourir au monde extćrieur. Un projet de rćsolution. presente par lc Ghana, lc Liberia. Ia Libye, la Rćpubliquc arabe unie et le Soudan. a ćtć adopte ct est devenu la rćsolution 8 (TI) [voir 3e panie du prćscnt rapport]. Dans cctte rćsolution le Sccrćtairc exćcutif est prić d^ntreprendre ct de mener a termę des cnqućtcs sur les ćchanges commerciaux entre les pays d’Afriquc ct sur Pindustric africaine, ct de prćtcr son assistancc en vuc de la prćparation ct dc la tenuc d’une confćrcnce dłhommes d*affaires africains. Les auteurs dc la rćsolution ont indiquć que les hommes d'aflaircs africains prendraient eux-memcs l’initiative dc convoqucr cctte confćrcnce cl qu'aucunc contribution financierc nc scrait dcmandćc a la Commission.

91.    Plusieurs rcprćsentants ont exprimć 1’espoir quc des organismes nationaux. commc des banques dc dćve-loppcmcnt, ainsi quc Tassistancc intcrnationale, les aideraient a surmonter leurs difficultes dc financcment. D*autrc part. un certain nombre de dćlćgations ont fait ob$erver que Ics methodes classiques sont insuffi-santes pour rćsoudre le probleme de la formation dc Capital ct qu*il faul rccourir a d*autres methodes qui font appcl aux rcssourccs humaines.

92.    UEtude dćnote unc augmentation sensiblc de la production industriellc depuis 1950. En outre, plusicurs dćlćgations ont signalć des ameliorations qui sont inter-venues au cours des dcmieres annees, mais, d’unc manićre generale, on a rcconnu quc lc rythmc des progres est insufhsant au regard des besoins. Les perspcc-tivcs dc transformation des produits primaires pour l'exportalion sont encourageantes dans bcaucoup dc cas ct Ics possibilitćs dc remplacement des produits d*importation nc sont pas ćpuisees. Cependant, ćtant donnć 1'insuffisancc du marchć dans la plupart des pays. il faudrait, si les industries manufacturićrcs prenaient unc extension considćrable, prćvoir des debouchćs pour rexportation des produits dans les pays voisins, ce qui nćccssitcrait une certaine coordination des plans de deve!oppement industriel. Souvent aussi, rindustrialisation rapidc dłun pays est entravće par lc manquc dc technicicns ct dc rcssources financieres.

93.    La Commission a ćgalcment examinć un docu-ment du secrćtariat traitant des incidences de la Com-munautć ćconomique europćcnne sur le commcrce africain (E/CN. 14/29). Le contcnu de ce document n’a pas fait 1’objet dłobservations dćtaillćes, mais on a estimć quc Ics problćmes posćs dcvaicnt ćtre ćtudićs d*une manierc plus approfondie et quc le document ćtait d’une portće trop restreinte. II faudrait ćlargir lc champ des travaux futurs entrepris dans cc domaine pour qu*ils traitent des consćquenccs des ententes ćcono-miques europeennes sur lc commcrce intra-africain aussi bien quc sur rindustrialisation et sur la croissancc ćconomiquc des pays d,Afrique. II convicndrait d’accor-der plus d*attcntion aux effets du Marchć commun curopćcn sur lc commerce des pays ct territoires associćs.

94.    La plupart des dćlćgations se sont inquićtćes de la misę en <suvre rapide des dispositions du traitć dc Romę. Parmi les autres dćlćgations. certaines ont mis en lumićre les avantages dont pourraient benćficier les territoires africains associćs a la Communautć econo-mique europćcnne. La Commission a adopte k 1’unani-mitć des votants un projet de rćsolution presente par LEthiopie, le Ghana, la Guinee. la Libye, le Maroc. la Republique arabc unie et la Tunisie. qui est devenu la rćsolution 7(11) [voir 3* partie du present rapport]. Dans cctte rćsolution, le Secretairc executif est prić

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