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baies et ses bras, que nulle table des marćes n’en a ćtć dressee, et ce mystere de la lunę et de la mer demeure une ćnigme pour le savant et le nav:gateur. A l’un des bras du havre s’ćleve 1'ancien entrepót de la Compagnie de la Baie d’Hudson, rćminiscence des jours ou les premiers pionnicrs ćrigeaient leurs forts et trafiquaient avec les indiens pour Pachat des four-ures. Graduellement la ville prit de Pimportance, la decouverte des mines de la Riviere Frazer, Cariboo et Cassiar amenerent les explorateurs, les pionniers et les colons commencerent a faire con-naitre la place et lentement augmenterent l'extension de la ville long-temps avant Pćtablissement du chemin de fer. Quand la Colombie Britannique formait une colonie indópendante sous Sir James Douglas et autres gouverneurs, qui y rćgnaient sans etre troublćs cPaucune faęon sur cette cóte ćloignće, les Victoriens ćtaient piuw f.ers cle leur citó qu*a prćsent. C’ćtaient les anciens beaux jours, desquels il est intóressant d’entendre raconter Phi. ire ; mais depuis la Confedćration, la fortunę de la Colombie s’est accrue rapidement, et les sentiments qui ani-maient les anciens habitants ont fait place a un sentiment de grandę satisfaction pour son dćveloppement considćrable et sa prosperitć, aux-quels les dćcouvertes rćcentes du Klondike ont ajoutć un nouveau chapitre. Les excursions cPćtć dans P Alaska ont ćtć remplacćes par des excursions continuelles vers les champs aurileres du Yukon; de grands steamers oceaniques quittent rćguli&rement les ports cle Victoria et de Vancouver pour Skaguay et Dyea, d’ou Dawson et le Lac Atlin sont at-teints confortablement par chemin de fer, traineau et bateau a vapeur, en quelques jours.
Un chemin de fer met en communication la ville avec les mines de char-bon de Nanaimo; le pont de chemin de fer traverse un des bras ćtroits du havre ; les tramways ćlectriques circulent a travers la ville dans toutes les directions, & travers James Bay et les quais extćrieurs ; ses hótels ont augmentć en nombre et se sont agranclis; ses rues amćlioróes et ses magasins ont de beaux ćtalages. La ville chinoise retient le voyageur et lui enleve nombre d’heures et de dollars, et le voyageur de passage re-grette de la quitter, se promettant toujours d’y retourner.
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Le climat de Victoria, selon la princesse Louise, est 1’idćal de la per-fection; 1’ayant vue au commencement de Pćtó, pour ainsi dire noyće sous Barnaś de floraisons, elle ne pouvait cesser d’en chanter les louanges. La partie sud de la Californie peut rivaliser avec difficultó sous le rapport de la beautć des fleurs qu’on voit a Vancouver et Victoria, ou la rosę, la ch£vrefeuille, et le fuchsia en particulier ćtonnent par leur luxuriante croissance. II y a un siecle ses clai-ri&res pleines de roses provoquaient Padmiration cle Marchand, 1'ancien voyageur Franęais, qui comparait les rives avoisinant Vancouver aux bosquets de la vallće des roses en Bułgarie. Des fougeres mesurant** de huit b douze pieds de longueur d’une extremitć & Pautre s’emmelent le long de la route comrne Pavant-plan de la foret vierge, et plus on s’avance, plus la naturę librę rćvele de beautós sauvages provoquant Padmiration du voyageur. Le sportsman et le pecheur trouveront autant d’agrćment que le naturaliste dans la contrze environnante, V. et tout bon Anglais se sent plein d’orgueil en contemplant les (S ^ splendides navires ancrćs i Esquimault, la station navale & Pouest ^ v
de la ville. II y a une cale seche, un chantier cle construction,
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