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table roncie: les llbranes en ligne contrę les libra*

Proxis malmene la loi Lang

Eu k mardk du fort Rkst pas astralnt i la ki Un£ Un vkk

Jur1<flqm tfont Kart Staakas, pr^sldent tfa la ilbralrk aa llgna ProxJt, profKa pour jkntoer k narcłk franęafe.

LIVRESHEBDO.

Kurt Stadem unut quH n’Aait pas attendu comme le messie. A Hnstar des hommes politiques,aux questions qui ont fuk, 0 na cessć de secacher derriłre «je ne ferii pas de commcntaires» ou«le pouvoir europem dAidera ».

Le fondateur de Praris, qui a fait \e voyage de BruielJes pour Focca-sion, na gikre fait preuve dc transpa-rence, ne dewiant pas dc chiffres, ct avouant, difficileroent ct aprfcs maints assautsdc T assembke, quc ćest Alapagc qui lui foumissajt u basc dc domkes ct qu’il a óćjk essuyć des dćboires avec scs distributeun cn Bdgique qui avaicnt subi des pressions des libraires bdges.

A la question« Eles-Tousdans rOkgalh^?».łl r*torque: • Non. nous nc socnmcs pas dans

rilkgalitć t cn

iUustrant sa position par une m&aphoce:

«Cest comme un consommatcur fran-ęais qui prend sa roiture ct ach*tc un brre dans unc libra i nc bdge o<] le prix fixc n’cxistc pas. Sur Internet, par contrę, on nc doń pas prend re sa voiture.»Jean-Mańe Serestre, pr&idcnl du SLF a r*torqik, cn guisc d’avertissement, quc «la loi Lang est intouchable, mais modulabłe » avant dc pointer du doigt le mauvais &łre eurofken, la Grande-Bretagne ot le prix du lirre est librę depuis

1995:« Lc prix du livre a double. Mais au bAkficedequi?» Surtout ii a rćpondu k la qucstioo que sc posaient dcpuisdc nombrcua mois les observateurs: pourquoi Proiis, qui pratiquc lc discount, m*me minimc. ncst-O pas poursuńri?« La pr^Słdcncc franęaise dAmte au premier juilkt 2000 ct nous comptons dessus pour que les pouvoirs publics agissent. En F<tat aetud, Proiis nest pas teilement attaquablc. >

Autremcnt dit, personne nc prend le risquc d’ un proces qui, s’il Alit perdu, sonnerait lc glas dc la loi Lang.

En annonęant le lancement promotion-

nd dc Proiis dA>ut 2000 cn France, la webrairie bdge qui vend pour le moment 1200 livres ct disques par jour dont k pcinc 5 % cn France, a suscitć la colhe -rent r A - de ses concurrents. A demi-mot, les dirigeants dc Boi ct Fnac Dircct ont fait comprendre k la salle quc si les pouvoirs publics laissaient Proiis pratiqucr le discount cn France, ds seraient contraints d’cn 6łire autanL Jean-Christophe Hermann est mime alk plus loin cn d Alarant:« Si la loi Lang est misę en danger, c’cst quc la profession ou les pouvoirs publics ont <kcxk dc la mettre cn danger. *

a. a.

Levcncmcnt J

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fond.itton HachCttc

Avant-critiques 20

Jr*j it Hincaid. Massic.

I .v Ori/ct. •*. i - Du.uiU.

St*•• • M.iliarmc

A paraitre 22

Portrait 31

•>.v Scllicrs

Edition 33

Tr-»v'- , • I .• fm dc SiCCle J 5

Maraboul »

Fljmmanon •

.» 3^

Cditions 1 .!■ • '• t, .

BO l-YCo*’ .i- ■'

Droł i 7 b

Droit(s) 40

Chroniquc C-r i' ■ ••

Tro>.it •

O.illo.* .* i r • • u . i*

Tableau dc bord 41

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Librairie 42

Cibcrt 'ci.*- Pul

Oj*.Ot t.V »•- Cl * H.lCbctlO

Virfiin 2Z ” » 3 ^

Pru des libraires * .•

Millcpagcs (• • :

AlUmagne, les achats se rłglent par virement bancaire; aux Pays-Bas, ó la rćccption des commandes». Pourtant, les ha-bitudes sont difficiles k ddo-gcr. Fabrice Cavarrctta parlc « d’effet mouton de Panurge »,

ou « d'effet diner en ville ». Un constat qu’il a fait lors dc la montće cn puissancc brutale dc la tdćphonie mobile. Un ef-fet dc modę, cn somme. « Avant, personne ne parlait de son fournisseur daccłs ó Inter

(Kem): “U runerique et kitemet sont en tram de changer le marche. Kem propose łetre k eatalysetf."

Jean-Christophe Hermann (Fnac Direct): “Le Svre est une bele locomothre. Le di$que, U, a toujours ete en competition.”

Charles Kermarek (ibrairk Dialogjes, Brest): “Qu’en est-fl des Srres Squidesr

net. Maintenant, tout le monde sy met, mime les plus rifrac-taires. * En rcvanchc, la gratui-tl des frais de port apparatt comme un dO. II est vrai que « gratuit » reste lc maftre mot pour rinternaute, mais non pour le fournisseur. « Pour chaque volume envoyć, le fournisseur paye quinze franes d La poste », fait cncorc rcmarqucr Fabrice Cavarretta (Boi France). Les librairics compcnscnt cn offrant les frais dc port k partir dc 200 k 250 franes d’achat, « carotte » destinde k accroitrc lc panicr moyen.

On scmblait soudain loin du temps ou, au milieu des annArs quatrc-vingt, Patricc Magnard, le tout nouveau multimiliion-naire qui vicnt de vendrc ala-page k France TAAom, mettait sur lc trottoir un minitcl k dis-position des clicnts dc la librairie familialc. « L*idće d’amener la librairie chez les gens 24 h sur 24 h, 365 jours par an a fait mouche », —

Bibliothcquc 44

Lc Mans c !..•(!.• * t3 •• •

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