On peut y distinguer ąuatre ćtapes, chacune faisant-l9objet d'un des paragraphes suioants.
f ■■ 1 - ■ "F* - t ' ! *'
Lors des obsewations ąui seruiront de base d la construction du modele, la mesure de l1accroissement et de la produetion souleve deux types de problćmes. Le premier est la dćfinition de ce ąui constitue la production : s'agira-t-il du volume de bois dfoeuvre rćcoltć, du volume de bois de certaines essences seule-ment, ou de divevs produits autres que le bois comme 1’ćcorce, les feuilles, la resine, ... etc ? Dans les pays tropicaur, on sTintćresse gćnćralement au volume et a la composition de l'ensemble du bois produit : bois d'oeuvre, bois de tri-turation, perches, bois de feu. Dans les peuplements hćtćrogćnes, on ne peut pas parler de la production en ignorant la composition en essences3 car celle-ci a une influence sur les emplois possibles du produit.
Le deurićme próblćme est pość par la rćalisation des mesures. Une fois ąue l ron a dćfini clairement ce ąui doit Ćtre mesure3 les principales difficultćs sont drordre pratiąue : accćs d-la forćt, delimitation et mesure des placettes3 maintenance de placettes permanentes sur de longues pćriodes. Ces points seront examines dans les chapitres 2 et 3.
Un modele mathćmatiąue est un jeu d’ćąuations (ou de courbes) ezprimant les relations ąui eristent entre les variables qufon y a introduites. II doit etre "ajuste" d des donnees tirćes de lrobservation de la rćalitć.
Le procćdć dfajustement du modele peut ćtre statistiąue et utiliser par exemple la rćgression lineaire, ou subjectif et comporter le tracć d la main de courbes dans les nuages de points traduiscmt les donnćes. II est dtailleurs possible de passer3 si besoin est, d'une courbe tracee a la main a une ćąuation : l9annexe A decrit plusieurs methodes d’ajustement de courbe ąui le permettent.
Le choix du type de courbe tracee ou drćąuation ajustće peut s'appuyer sur une loi de croissance ”naturelle” , ou Ćtre purement empiriąue. Dans ce cas, on choisit un type de courbe ou drćąuation uniąuement pour son aptitude a rendre compte dfune formę donnće.
Actuellement, il n'existe pas oraiment de fonction reprćsentant l'ac-croissement des arbres ąui soit basće sur une loi naturelle bien ąue certaines, corme la fonction de CHAPMAN-RICHARDS, puissent Ćtre considćrćes comme reflćtant partiellement des processus de croissance..
Une fois le modele construit et ajuste aux donnees, on doit le tester pour contrdler sa ualiditć et sa prćcision. Le mieux est de le faire sur un se-cond jeu de donnćes, nrayant pas servi d l1ajustement des fonctions du modele : on fait prćuoir au modele le comportement des peuplements ąui ont foumi les donnćes-tests et on compare les resultats aur obseroations rćelles.