On peut se procurer a Yokohama et a Tokio du papier cle mArier lćgerement teintć, chez les agents de la manufacture de 1’Ktat Insatsu-Kioku a Oji. Le papier a tapisserie, imitant les plus riches cuirs frappes. cst fabrique a la manufacture Insatsu-Kioku, contigue au Ministóre des Finances, mais il est tout expćdić a Bchranger.
II n’y a pas de promenado consacrće ou le moncle ćlćgant de Tokio se donnę rendez-vous, pour les belles apres-midi. II n’y a ni boule/ard attitrć ni Bois de Boulogne. L'Enipereur, accompagnć cle sa maison, fait de frćquentes sorties dans la ville, et assiste chaque printemps et chaque automne & la revu des troupes sur le champ de manceuvres d’Aoyama ou d’Hibiya. II y a aussi deux fois par an, a Kudan et a Uyeno, des courses, ou le monde ćlćgant et du sport abonde.
On se rend de Tokio a Nikko en chemin de fer, en cinq heures. C*est & Nikko que Ton trouve les temples les plus so;nptueux et en thć ia ville regorge de moncle attire par la fraicheur cle ses montagnes. Kn *evenant de Nikko en jinrikisha jusqu’a Utsonomiya, on parcourt une avenue de licuce kilometres bordee de tres vieux arbres.
Le voyagcur a le choix entre 1’Hotel Suzuki, le nouvel Hotel Nikko, pres des temjdes, et les Hotels Arai et Kanaya, dans la partie supć*-rieure cle Nikko. On peut visiter dans la meme journóe NIKKO LA V lle les deux grands temples et les tombeaux des Shoguns, DES ye^ples, Iyeyasu et Iyemitsu. Suivez la route cmbragóc cjui fait le tour de la colline sacróe, traversez la rivierc sur le pont en suivant le chemin t\u\ conduit aux vieilles statues sur le bord cle la riviere, arretez-vous au Bont Rouge sacrć, et achetez (|uelque bibelot dans les curieuses boutiques du village.
On paie un droit a 1’entrće cle chaąue tempie. Une vingtaine d’ćcrivains ont essayć de dćcrire cc cpie le Docteur Dresser appelle, “des merveilles cle couleur coni|)arables a BAlhambra dans ses beaux jours, mais cent fois plus intćressantes cjue le palais de Grenadę.”
Qu’il nous soit permis de citer encore Bercival Lowell:
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