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II est a remarquer qu’il ne serait pas difficile de deduire ce dernier theoreme et certains theoremes anterieurs (7, 8,18—20, 29, 30) de ceux que M. Bernstein demontra dans sa These !).
M. Tars ki a pose le probleme d’etablir la reciproque du th. 38 et de prouver le theoreme plus generał qui suit:
M. Tarski (1924) a demontre cette proposition pour le cas de/: =2. Le probleme a ete resolu dans toute sa genera-lite par M. Lindenbaum (1926). On en deduit ces con-sequences:
40 (£,). Lorsque k. m = k. it et k =4= 0, alors m = n.
41 (L). Lorsque k • m <Lk. n, alors m n.
Pour k= 2 le th. 40 a ete demontre, comme on sait, par M. Bernstein “), une demonstration plus simple et basee sur une idee differente a ete donnee ensuite par M. S i e r p i ń s k i:i). M. Bernstein esquisse aussi, dans sa These citee, une demonstration du th. 40 dans le cas generał; toutefois, ici le raison-nement de M. Bernstein est loin d’etre convaincant, car, bien que 1’idee principale soit entierement claire, sa realisation rencontre de serieux obstacles. (Test pourquoi M. Lindenbaum fut conduit a chercher la demonstration des th. 39 et 40 sur une yoie tout a fait differente.
M. L i n d e n b a u m est parvenu a etendre aux nombres car-dinaux arbitraires le theoreme d ’ E u c 1 i d e (theoreme fonc/amental de I'Arit\)metiąue) bien connu dans la Theorie des Nombres:
42 (L). Lorsque k et I sont des nombres finis premiers entre eux et k. m = /.n, alors un nombre Cardinal p existe tel que l’on a: nt = /. p et n = k . p.
Le probleme dit „de la decomposition”, c’est-a-dire celui de l’existence des nombres transfinis representables sous formę d’une somme (resp. d’un produit) de deux nombres plus petits— est d’une grandę importance dans la theorie des nombres car-dinaux. En rapport avec lui, M. Tarski a obtenu les resultats suivants:
») Math. Ann. 61 (1905).
-) L. c., p. 122 ss.
") Fund. Math. 3 (1922), pp. 1-6.