40
Le terme « Travel 2.0 » sert a designer la version touristi te du Web 2.0 avec des NTIC qui facilitent 1’interaction et le partage des experiences, des informations entre les voyageurs (Leung et al., 2011 ; Milano et al., 2011). Le Web social fait passer un produit touristiąue « conęu pour » a un produit « conęu avec » les touristes parce que les agences le conęoivent en tenant compte des commentaires, des preferences de la clientele (Ayeh et al., 2012, pp. 7-8). D’ailleurs, les sites Web comme TripAdvisor et VirtualTourist ont des impacts sur la consommation et i distribution :s produits touristiques dans le sens ou ils influent la popularite des entreprises dans le domaine (Xiang et Gretzel, 2010). Le Travel 2.0 avec les medias sociaux impose donc de nouve ;s exigences sur les practices de marketing aux entreprises et destinations touristiques (Xiang, 2011, p. 343).
Les professionnels du tourisme et : 1’hótellerie sont sensibles a Timportance de Linformation circulant sur les medias sociaux. Leur objectif est donc de « maintenir un contact et une relation privilćgiee, a caractere informel, avec les clients » (Frochot et Legoherel, 2014, p. 133). A part leur site Web, les entreprises dans le secteur sont de plus en plus presentes sur les reseaux sociaux. La chaine RIU Hotels and Resorts, par exemple, a attire des touristes a travers une competition appelee « Ultimate Fan » en demandant aux fans de poster des photos et vi :os. Le nombre de fans sur la page Facebo« de la chaine est passe de 400 en 2010 a 87 000 en 2014 (Kotler et al., 2014, p. 495). Pour les professionnels du secteur, les medias sociaux s’inscrivent dans une demarche de communication, de marketing et de lelisation aupres de la clientele lorsque par exemple, une promotion speciale est offerte aux fans par 1’intermediaire de Facebook ou de Twitter. Ces medias sociaux leur permettent egalement de nouer des liens, par exemple, Linkedln permet une interaction entre ses adherents ou qu’ils soient dans le monde quand . ont un interet commun (Frochot et Legoherel, 2014, p. 132).