KIBOURG
dcvial Inenlot im Jieu de pelerinage tres frćquontć. Kile eul. son propre curć en 1451; aiiparavanL los liabi-lants ćtaicnt paroissiens d’Altnau, Munsterlingeu cl. Romansliorn. Lors de la Kćforrae, Kosswil dćfendil energią uemenl la foi nouvelle. Dozwil se rattacha k la paroisse au plus tani en 1547, Uttwil on 1618. Le I iussengldcklein aurail ćte vcndu par Konstance 5 Kesswil. La chapelle disparut lors de ragrandissement de Pćgliso en 1644. De nombrcu.\ conflits sont venus apres la coiujuete dc la Thurgovie dovant lo Lribunal criminel saint-gallois de Kesswil, provoqućs surtout par Cattitudc intransigeante de son bour-geois, le chevalior Konrad Gagauf. — Voir Keller et Heinerth : Urgesch. — TU. — LL. — Stumpf : Chronili. — Pup. Th. — Tli IV-V, 211 ; IX, 135; XIL, 70; XXI, 59; XXIX. 57. — Kuhn: Thurg. sacra ( Munsteiiiiigen). — Niischeler : GoUeshduser.
— Sulzberger : Kv. Kirchgem. — ZSR I, 87.
— Hasenfratz : Landgrafsc.hafl Thurg. — Archives
d’Ćtat ThurgOvio. [Ukroi.]
KESSWIL, von (KeśSWilbr). Familie noble do Thnrgovie et de Konstance dont lo berceau Tut pro-bablement le chateau du merue nom pros de Hard-Buhwil, que. es Appenzellois dćtruisirent, 5 l’exception ile la tour qui subsista jusqn'cn 1837. Armoiries : coupć. au 1 de sinople au lion de gueules, au 2, d’argent. A cotte familie se rattache probablement — I. Gottpried, tćmoin en 1279, qui vendit en 1299 la bassc justice de Buhwil au chapitre dc Bischofszell. — 2. Heinrich, chanoine de Konstance et de Zurich, 1361. — Ce nom peut avoir etc porte du X111c s. au XV°s. par des gens du village de Kesswil, mais on ne trouve pas tracę do chateau dans celto iocalite. — Voir LL. — Stumpf : Chronik.— TU III.— Tli XXI, 59. — Pup. Th. — Le memo dans Gemdlde der Schweiz. — OBG. — Rahn : Denkm. [He roi 1
KESTENHOLZ (K. Soleure, D. Balstal. V. DGS). Com. et paroisse. Le nom signifie : petite foret de cha-taigniers. Vestiges de colonisation romaine dans l’Un-lerfeld. Kestenholz appartenait au chapitre cathćdral dc Bale ; il fut remis en ficf, avec le landgraviat du Buchsgau, et ensuite infeode par los landgraves. II passa ainsi, en 1380, du comte Sigmund von Tierstein au chevalier Heinzmann von Grunonberg, dont le fils Wilhelm le cćda en 1416 ii Berne et Soleure. A la suitę dhin accord entre les deux possesseurs, en 1463, il fut attribue k Soleure et forma jusqu’en 1798 le hailliago su-perieur de Bochburg, avec CEnsingen, Ober- et Nieder-buchsiten. La paroisse s’appelait autrefois Oberkappel. Les Kalkenstein en possódaient la collation en 1372 ; elle fut cćdće peu apres 1492 au couvent de Werd, qui la vondit k Soleure on 1526. L’6glise batie on 1510 hors du village fut plus tard demolie et reconstruite dans la Iocalite. — MUVSol. 8. — P. A. Sclimid : Kirchens&tze. —J.-B. Rahn : Kunstdenkm. des Kts. Solothurn. [H. Tr.] KETTENACKER, AMBROSIUS, do Winterthour, etudia en 1508 k Bale, pretre en 1524 k Riehen pres Bkle, oii il introduisit la Reforme. — Voir Linder : Am-hrosius Kettenacker und die Reformalion in Riehen-Bettingen. [C. Ro.]
KETTENBUND. Ligue secrćte d’olficiers et hom-raes d’li)tat grisons, conclue le 6 fćvrier 1637 dans la maison du bourgmestre Georg Meyer de Koire, dans le but de chasser Rohan et ses troupes du pays et d?obli-ger la Franco, qui avait aidć k conąuerir la Yalteline, . k la cćder aux III Ligues. Ses efforts atteignirent leur but, mais au prix d'une trahison envers le duc de Rohan. Le Kettenbund joua tres probablement aussi un certain róle dans 1’assassinat de Jenatsch. Gelui-ci en avait ćte 1’inspirateur et le chof effectif. II n'est loutefois pas inentionnć parmi les membres du Kettenbund, qui compta 41 compagnons. — Voir Dierauer III. — HafTter : Georg Jenatsch, p. 292. — Fort. Sprecher : Kriege und Unruhen II, p. 212. — M. Valćr et F. Jeck-lin : Pas Verh orprnto/coll im Mordprozess G. Jenatsch.
— DHBSIU, 574. [L. J.]
KETTIGER, JoHANN, * k Liestal 1802, directeur
d'une ćcole privee k Bale 1829-1839, iuspecteur des ćco-Ies de B&le-Campagne 1839, directeur de l’ćcole nor-male de Wettingon 1856-1867, f 1869. Listę de ses
muvres et bibliographie dans APB. — SZG 9. — SL 14. — Bern. SrlmlblaH 2. — Barlh III, p. 710. 111. Tr.]
KEUST, Bernhard, 1847-1918.de II ar king en, prć-sident de Lribunal k Ol ten, jugc a Ja cour d’appei. du Grand Conseil, auteurde Brinneningen, 1914. [u. D.l KHUEN DE BELASI, Jean-EhaSMUS, adminis-irateur de Naudcrs, coinmissaire du duc Kliarles-Fer-flinand dans los juridictions de rKngadine vers 1639; il y soulirit. la politique des Piania, favorable k FAutriche-Kspagne, et rccommanda, le 7 novenibre 1629, aux pas-leurs protestants do la Basse-Engadine, d'entente avec Rudolf von Plan ta, d’abandonner leur patrie. — Voir K. Rott : Repres. dipl. V, p. 616. — F. Sprecher: Kriege und Unruhen. [L. J.]
KIBOURG (C. Zurich, D. Pfaffikon. V. DGS). Com., chkteau et paroisse qui comprend aussi Briinggen, Ettenhausen et uno partio de Billikon. Armoiries : dopuis 1926 celle des comtes de Kibourg (K.-G. .Muller dans la Volkszeitung fiir das Ziircher Oberland, 1926, n° 4). Au Sud du chateau s'ćlevait un faubourg (suburbium) oii habitaient les personnes de la domeslicite des comtes (valets, boulangers, bouchcrs,artisans). C’etaient probablement dejk les comtes de Kibourg qui octroyó-rent k cct ensemble de personnes une organisation com-rnunale que nous troUvons citec dćjk en 1318. Kile avail. k sa Lete un avoyer elu parmi les bourgeois et un Conseil coniposć de quatre membres. Les-seigneurs autrichiens ćtendirent les droits de cette bourgeoisie en 1337 en les libćrant des corveos, des impóts, du droit de meilleur cattel et en limitant leurs obligations militaires, en 1362 en les libćrant de tout dcvoir de comparattre devant les Lribunaux ćtrangers et en leur oclroyant en 1370 un inarche par semaine et doux foires annuelles. Sous la domiuation zurieoise les droits de la petite ville furent singulićrement rćduits ; toutes les tentatives de faire re-vivre les foires tombees en dćsućtude demeurerent vai-nes. Eu revanche, la bourgeoisie fut autorisće en 1655 k percevoir un droit d’entree sur los vins et en 1671 la chancellerie instituee k Pfaflikon fut transferee k Kibourg. En 1798 la situation privilćgiee du faubourg prit fiu. Sous la Republiąue helvetique, Kibourg fit partie du district de Fehraltorf. Au spirituel, il dependit d’abord de la paroisse d’Illnau ; depuis la premićre moitie du XIVe s., il eut une chapelle et des 1515 son propre chapelain. La paroisse fut ćrigee apres la Reformalion. Population : 1634, 148 bab. ; 1836, 383 ; 1920, 337. Registres de baptemes et de deces des 1741. de mariages dćs 1742. — Voir Rob. Iloppeler dans NZŻ 1918, n° 634. — ZWChr. 1918, p. 151 et 157.
Chateau. Au XI0 s. (Annales sangallenses tnajores et Chronique d’Hermann do Reichenau, annee 1027) Chuigeburch, Cui- et Cuyburg> plus tard Cougiburk. cii 1112 Chouiburk; en 1167 Quiburk; en i 180 Qwiburg, plus tard Chiburgy Kyburc et autres formes semblables ; en 1238 Kg bur g, en 1244 Kiburg. La question de Tetymolo-gie ne semble pas avoir etć elucidee. Le chateau dont la preinićre men Lion remonte a 1027, occupe la partie Xord-Oucst d’un eperon rocheux ; il est dćferidu dans la direction du S.-O. par deux fosses paralleles qui en-tourent le village. Des bktiments qui subsistent, encore, le beffroi (k rexception de 1’etage mansardę) remonte au XI0 s. ; parmi les parlies les plus anciennes, on dis-tingue le palais ou maison des comtes, dans sa partie infćrieure. Le manoir des chevaliers qui a ćfcć complćte-ment reconstruit au cours des temps parait avoir ćte edifie vers 1200, dc meme la chapelle consacree k la descente de Groix. Aprćs le couroimement de Rodolphe de Habsbourg en 1273, elle servit de lieu de dćpdt aux joyaux de 1’empire. Elle fut probablement res-tauree par la reine Agnes et fut decoree de fresques, sous le premier bailli zurieois, Johannes Schwend, et sous Irelix Schwarzmurer (1468-1487). Elle fut amć-nagee en arsenał sous le bailli David \\yss (1771-1776). Le chateau lui-meme fut notablement trans-formć par Job. Schwend, par le bailli Hans Rud. La-vater (1524-1536) et en particulier de 1806 k 1829. II fut aux XII0 et XIII* s. la rćsidence des comtes de Kibourg de la maison de Dillingen, et aprćs leur extinc-tion, celle des baillis de leurs hćritiers, les Habsbourg d’Autriche et de crćanciers hypothćcaires autrichiens;