Aujourdhui, combien de guitares possedes-tu?
Beaucoup. Enfin. pourcertains, c'est pas beaucoup... Sept. huit. Je suis super attache a ma J-45 de Gibson, celle que je joue le plus sur scene, jaime beaucoup son cóte chaleureux. elle a un son assez rugueux qui me plait beaucoup.
Ouel est selon toi le plus grand songwriter de tous les temps?
Je vais dire Brassens parce que cest ma culture. Ca vient rip l enfance. Pour moi. ce sont des comptines que j”ecoutais enfant.
en meme temps qu'Anne Sylvestre. Je l'ai donc d abord
• ecoute comme ca. avec des histoires, des petits refrains. J’en ai decouvert le cóte plus poetique a l adolescence. Apres. des songwriters. il y en a des millions d autres. Dylan, les Beatles... eux, touchent au genie.
A 28 ans, meme si la recon-naissance est soudaine, tu as eu le temps de te batir une solide experience. Comme tout le monde, as-tu connu des moments de decouragement? Non. car meme si j ‘ a i commence a ecrire des chansons a dix-sept ans. comme tu l as dit. je n’ai signe qu'a vingt-sept ans... II y a donc
• eu dix ans sans maison de disques, mais meme a cette epoque-la je n avais pas l impression de galerer. car j’etais etudiant a cóte. ensuite jai bossę... Je ne me suisjamais dit:« Ca y est, je suis chanteur. pourquoi ca n 'avance pas ? ». En fait, je prenais vraiment mon temps.
En somme, pendant dix ans tu etais un artisan sans veritables bons outils?
Franchement, les rencontres ont joue vraiment. J ai eu autour de moi des gens qui ont cru en mon projet, meme si ce n etait pas du tout profession-nel, que je jouais dans les petits bars. davantage pour des amis que pour un vrai public. Puis il y a eu la rencontre avec mon ^ editeur, chez Universal. Olivier
Lefebvre, qui avait ecoute mes maquettes, puis qui est venu me voir en concert et m'a ensuite propose assez rapide-ment de signer. A partir de ce moment-la, j ai beaucoup retra-vaille mes chansons avec le plaisir d'avoir une oreille profession-nelle pour me conseiller. C etait la premiere fois que des gens du metier ecoutaient pour me donner leur avis. Ca ne changeait pas le fait que quand je travaillais, je travaillais seul, c‘etait toujours moi qui ecrivais les chansons. Je savais juste qu'a la fin, quelqu'un allait ecouter et me dire ce qu il en pensait. Ensuite. j ai rencontre Jeff. mon manager, et la on a commence a tourner plus souvent. l ai jr»nó Hanc un thóotrc pondont trois muia luub lt?b dllliancneS. ęa m a permis de me roder sur scene et de me creer un petit public.