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BULLETIN A UGUSTINIEN POUR 1958
142. Studien zum Te Deum und zur Gescliichle des 24. Psalms in der alten Kirche, par Ernst Kahler, Ver6ffentlichungen der Evangelischen Gesellschaft fur Liturgie-forschung, Heft 10, Gottingen, Vandenhoeck & Ruprectft, 1958, 25 X 16, 166 p.
L’analyse textuelle et doctrinale montre que le Te Deum doit avoir etś primitive-ment une próface, sanctus et post-sanctus d’une liturgie pascale latine. Les ćlćments de profession de foi n’y sont que secondaires. La partie christologiąue est une accla-mation du Christ, glorieusement ressuscitć et montć aux cieux, presente de la manierę dramatique propre aux commentaires du psaume 24. La priere finale est en faveur des nouveaux baptises. Niećtas de Remesiana ne peut etre ni son auteur ni son redac-teur (p. 119-130). Son origine serait a chercher dans le milieu gallo-hispanique, assez diflicile k dćterminer, de la premierę moitie du ive siecle. Certaines formules ont une saveur nord-africaine. Quant k la legende qui attribue Longinę du Te Deum a Ambroise et Augustin, elle aussi appartient au milieu gallo-hispanique, et met le Te Deum en relation avec un baptśme, bien que, a Lópoąue ou cette tradition com mence a $tro connue, le Te Deum soit utilise comme hymne matutinale a Pofliefc monastique. Yoir Scliolaslik, XXXV, 1960, 319 = Stenzel. A. d. V.
143. « Janua vitae », das Titelblatt einer friihen Augustinus-Handschrift, par Franz Juraschek, dans Oslerreichische Zeitschrift fur Kunst und Denkmalpflege (Wien, Schroll & C°), XII, 1958, 61-70 (illustrć).
Dans cet article : « Janua vitae », le frontispice d'un ancien manuscrit augustinien, il s’agit dums. ParisB. N. Lat. 12168, du milieu du vme siócle, probablement de Laon, contcnant : Augustinus, Quaestiones in Heptateuchum I-IV ; le frontispice se trouve fol. Cv (je trouve ces renseignements, que l‘A. omet, dans Lowe, CLA, V, n° 630) • L’A. n’ótudie que ce frontispice et encore uniquement du point de vue de la signifi-cation symbolique : 1’arcade dćcorće, qui abrite une croix composće de formes góomćtriques, sans image du Christ, symbolise Tentrće vers la vic, jariua vilae. Dans sa description et son argumentation il fait appel ^1 la doctrine des nombres de Saint Augustin : il ne donnę aucune rófórence, se reservant d’y revenir dans un ouyrage annoncó, plus dćveloppó. A. d. V.
144. « Locus refrigerii lucis et pacis », par Christine Mohrmann, dans Les Queslions liturgiques et paroissiales, 39, 1958, 196-214.
A Taidc de documents ópigraphiques et littóraires, TA. expose la terminologie chretienne latine de la vie futurę. Celle-ci correspond a une conception de Tau-del& inspiree par la Bibie et la thćologie, par des spćculations philosophiques et par Pimagination populaire. Tant dans la conception de la vie futurę que dans le langage qui rexprime, Tinfluence de la Bibie est predominante. A. d. V.
145. Le Mystcre liturgique d'aprks saint Lóon le Grand, par Maria Bernarda De Soos, Liturgiewissenschaftliche Quellen und Forschungen, Heft34, Munster, Aschendorff, 1958, 25,5 X 17, viii-152 p.
L’analysc du yocabulaire (hodie... etc.), par lequel S. Lśon s’exprime dans ses sermons au sujet des fetes liturgiques (Noel, Paques), montre que pour lui la cćle-bration liturgique n’est pas un simple souvenir d’un fait historique de la vie du Sauveur, mais son renouvellement dans le prćsent : une reprósentation. Celle-ci suppose des conditions subjectives chez les fid^les et agit sur leur esprit et leur imagi-nation, mais elle n'en est pas moins une realisation objective et agissante, grace k la permanence dans l’l5glise, corps du Christ, de 1’efHcacite propre des divers mystóres du Christ. Plutót que dłćlaborcr un systfeme, lłA. se tient judicieusement aux sugges-