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7 COMPTOS RENDUIS 139

tenips (« Rcvne Romnaine d’Histoire », 1, 1971, pp. 189 — 191). Rćgnlierement, les toines sni-vauts de la belle revne de 1’liistitnŁ Helleniqne ont livre depnis le eontenn des grosses armoires pansnes, portant a notre connaissnnce des docuinents precienx qni, a u-dęli de la emiositć stric-tement loeale ou biogmphiqne qni aiiiine encore de nombrenx historiens grecs, pennettront de reeonstituer un des milieux les plus interessants et les plus cosinopolites de la Diaspora, celni de Venise, en attendant Pimage cornplćte de ce grand monvement d’homnies et d’idćes.

On connait 1’importance de 1’einigration grecquę dans les Prineipantes Ronniaincs des le XVle siecle, appelee a jouer iei un róle ćcononilcjne et, sonvent, politiqne. On savait nioins, jnsqn’a cette publication, de M. Manonssakas, quelles relations ont rat ta clić la Moldavie et la Valachie a la coinmunantć grecqne de Venise, et ceci grace a 1’influenee des boyards d’origine grecque dans ces pays, autant qn*:i la position assez exceptionnelle de San Giorgio dei Greci parmi les diffćrents centres ecclćsia.stiqnes et cnltnrels de l’orthodoxie.

Le tonr est venu de la correspondance inedite echangee par la Confrćrie avec les princes Basile Lnpu et Matthieu Basarab ou avec certains grands personnages de leur cour. 11 s’agit de sept lettres en grec, extraites du registre 191 des archives de 1’Institnt IIellćnique. Les denx premieres datent du 22 septeinbre 1641 et sont adressees aux deux princes de Moldavie et de Valaehie dans le meme but, leur demandant des subsides ponr la constrnction d’un ćdifice conlić au famenx architecte venitien Baldassare Longhena. Cclni-ci avait exigć la somnie de 60 000 dncats. L’appel a la liberalite des princes ronniains etait jnstifić par la sitnation dn sanetuaire de Venise, appartenant « a tonte la nation des Rhoinćes * ((8ev etvoci }xepixrj, p.iaę 7TÓXeoę !r] £7iapx^aę. ap.7] óXoi> ct7rXćoę tou yotfoouę tćov Pcofxaićov), tandis que toutes les autres ćglises se trouvait sous la domination ottomane : oXXoi aX7) vaol tćov Pcop.ocuov elve a7TO‘/.dcT(o etę Topav7)xr)v xtpa. En rćponse a cette reqnćte Matthieu Basarab envoie, le 21 mars 1642, 700 okas de cire, avec une lettre, l’un des rares doenments solennels ecrits en grec qn’ait delivrć la ehancellerie cle Tirgovięte au XVlle sieele. Comine l'a niarqnć jnstenient M. Manonssakas, il convicnt de noter le passage ou le prince de Yalachie invoqne 1’aide de saint Georges, afin qn’il le « gardę des ennins causes par les Agarenes »: il avait tonjonrs de bonnes rnisons de cniindre ponr son tróne, menace par les Turcs.

Sonlignons aussi la formule qni, dans la reponse (10 septeinbre 1642), compare le gćnć-renx donatenr :iuk « anciens enipereurs et arcliontes, ainsi qn’anx nonveaux, tant Italiens qne Grecs *, ce qui n’est pas sans rappeler nne tonrnure de plirase lrequente dans les doenments ronniains, ćvoquant rexemple des « anciens einpereurs o, lesqnels se sont illustrćs par la fonda-tion d’ćgliscs et de monasteres.

Denx noms mentionnes dans le mćme texte sont a retenir. L’1111 est celni de Panos (Panayotis) Manrangelos, membre de la Confrerie de Yenise (1639), portenr de la lettre du 21 mars 1742, identifie a nn correspondant d’lgnące Petritzis (voir D. Russo, SLndu istorice gieco-romdne, I, Bncarest, 1910, p. 137, n. 1) et au eopiste d’un mannscrit de la Bibliotlieqne de 1’Academie Romnaine qni datę de 1652 : il anrait ćte originaire de Dipolitza, en l-^pire.

L’antre est tonjonrs nn Epirote, « rxtcovp.a "laocp-rj », envoye par Matthieu Basarab a Yenise en juillet-aout 1642. Ainsi cjne Teditenr s’en est aperęn, on le tronve offmnt nn ciboire a nne ćghse Saint-Demetre, qm serait eelle de Bncarest, selon le bref coinmenlaire qni accompagne eette insciiption grecque, sans datę (A. Elian, C Balan, U. Cłiirca, O Diaco-nescu, Inscripiiilc med\evalc ale Romdniei, 1, Ora.su/ Bucmcsti, Bncarest, 1965, p. 677). Par contrę, eelni-ci ne pent absolument pas ćtre la meme personne qne le logothete Isar de 1699 (ibid , pp. 378 — 379), quoi qn’en dise l’index de ce recneil ćpigraphiqne. Le vocable de Pćglise nons fait songer a Samt-Demetre de Craiova, monument erige par Matthieu Basami) en 1651. Ceci pose egalement la qnestion dn rapport entre denx dignitaires dn mćine nom, Gionma on Ghiorma, le pieinier dn XYle, Pantre dn XVII6 siecle. Le second, dont nons ai>prenons la mission a Yenise en 1642, ćtait a l’epoqne grand panetier et il reniplira la plus hante fonction dn conseil princier, celle de grand ban de 1646 a 1655, etant massacrć dans nne einente qni pre-ceda de pen la fiu dn rćgne de Matthieu (cf. N. Stoicescn, Dicfionar al manlor dregótori din Tara Konióncascd s\ Moldoua tn sec. XIV— X VII, Bncarest, 1971, p 105). Ce qni etait ponr 1. C. Pilitti, apies 1. Lampridis, nne ćvidence, c’est-a-dire la parente entre ce personnage et son homonyme, Gionma, le favori de la princesse Kiajna et grand jwstelnic (chambellan) en Yalachie de 1561 ti 1568, n’est plus certain pour M. Stoicescn. Cependant, Gionma 1, pre-nommć Jean, avait un neven, Constantin, etabli a Craiova, ce qni ponrrait confirnier notre hypothćse au snjet de la provenancc dn ciboire. De plus, Gionma I ćtait natif d’Ostanitza (voir A. Elian et collab., ouvr. c\te, pp. 262, 187, 536, trois insenptions relatives a la rćfcction de sa fondation de Bncarest en 1719—1720), donc dn nieme diocese de Pogoniane qne Panos Manrangelos. On a pen fait attention —sanf, evidennnent, N. Iorga, Fundafiniule domnilor romdni in I<pir, « Analele Aead. Rom, meni. secL ist. lle sćrie, t. XXXVI, 1914, pp. 887 — 889 — au grand nombre d’Kpirotes de Pogoniane qni ont pris part 5 la vie politiqne,



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