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J^łai essayć dc prevoir des altematives dc navigation, dc construire des dispositifs pour suivrc sa trajectoire ct d’en deduirc des indications pour organiscr la suitę de l^łexplication. Je me suis heurte a une explosion combinatoire! M^łacheminant vers le “ systóme tutoriel intelligent ”, guide par les modeles de rintelligence artificielle, j’ai cherche un automatisme pour Tadaptation dynamiąue des messages, mais je n’ai pas trouvć la¹⁴ gćnericite

Cela confirmait mon expórience de gćnerateur et de rćcepteur de discours explicatifs, plutót que de valider les modeles thćoriąues des “systemes experts” proposćs pour la formation. Une explication parcourue dans l'ordre propose par 1’auteur pennet l'utilisation complete de la rhetoriąue quil a investie dans son discours. Dans un discours unitaire, c'est-a-dire coherent, chaąue nouvel element s 'appuie sur (ou exploite) la vague des considerations precedentes. La "modularisation" du message est opportune seulement lorsqu’elle correspond a une collection de sujets ou reflete la decomposition naturelle d'une structure parallele qui doit etre decrite. Si on veut decomposer une explication unifiee pour permettre une flexibilite de lecture, il faut considerer ąue la portee de la fusion discursive sera reduite a l 'interieur de chaque module. On peut rćcuperer partiellement le potentiel explicatif seriel si on suggere (ou on impose) un ordre ddtermine a la lecture des modules, mais on ne pourra plus atteindre la “discursivite" d'une conception globale progressive si on a conęu ces modules pour etre autonomes. Autrement dit, il faut avoir une bonne justification pour accepter la diminution de Tćnergie explicative au nom de la liberte de lecture ou de sa “ rćutilisation Les informaticiens ne peuvent pas caląuer la techniąue “object-oriented” pour industrialiser les expiications, car les “esplicateurs " humains ne cherchent pas la reproduction, mais la meilleure qualite pour chaąue explication quVs generent. Ils y panriennent en adaptant leur message au sujet et au public, de maniere continuelle. ouverte et artisanale.

J’ai observe en conseąuence ąue la dialectique liberte- coherence, differemment traitee en theorie et en pratique, est essentielle pour les applications multimedia. J*ai mieux compris Timportance de ce problćme en analysant ąueląues ^ł4cnvironnements dc decouverte” qui avaient optć pour la liberte de navigation au nom de rinteractivitć et du principe construcdviste, i savoir que Tutilisateur doit choisir seul sa voie d^fexplication. La stimulation a la participation et a la dćcouverte donnait a ces outils une utilitć indiscutable, surtout quand il s’agissait de presenter des collections de faits, de stimuler Taction, d*aider la formation d’une heuristiąuc et d^ntrainer la capacitć de synthćtiser un sens global a partir d^łelćmcnts disparates.

Mais, pour les sujets complexes et organiąuement unitaires, la “dćcomposition” dans de tels cnvironnements ćtait problćmatiąue, car la fusion du sens global etait difficile en T abscnce d^Tun bon guidage pour rćcupćrer la cohdience. On pouvait analyser, se proraener, joucr ou s'ćgarer dans les collections structurees de

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