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CIIIMIE BIOLOGIQUE
1945
Nutrii., 1941, 21, 35-44). — L’ivoire des molaires des Rats adultes conticnt plus de fluorure de Ca que 1'śmail. L’śmail des molaires s’enrichit en F chez des Rats absorbant une eau contcnant du fluorure de Ca.
* Bilans du ler de quatre enfants normaux d'age pre-scolaire; Porter T.
(J. Nutrii., 1941, 21, 101-113). — Recherches effectuśes chez 35 enfants de 3 k 5 ans, recevant une ration de Fe proportionnelle k leur poids; la rśtention de Fe reprśsente 22 0/0 de Fe intśgrś.
* Le mótabolisme du fer et ses trou-bles (en particulier au cours des ane-mios); Heilmeyer L. {Klin. Forlb., 1942, 8, n° 1, 61-93). — Rśsorption et ślimination de Fe. Rapports entre Fc sćrique, l’activitś de la moelle et le systśine rśticulo-endo-thślial. Influence des hćmorragies chroniques sur Fe sśrique. Carences en Fe alimentaires et aulochtones. Diffórences biologiques entre les sels ferreux et les sels ferriques.
* I/importance de la siderśmie au cours des hómopathies; Dominili G. et Oliva G. (Dlsch. Arch klin. Med.,. 1943, 191, n° 2, 175-188). — £tudc des variations normales et pathologiques du rapport entre le taux du fer sśrique et rślimination du fer par la voie biliaire.
* Sur la teneur en for des poumons congestionnes ; Rechenberger J. et Schai-rf.r E. [Z. Ges. exp. Med., 1943, 112, 559-578). — Elle augmente, alors que la teneur en Fe du foie et de la ratę diminue. La
3uantitś de Fe qui disparait au nivcau dc ces eux organes ne suffit cependant pas k expliquer la trśs forte teneur en Fe des poumons; 1'origine et la signiflcation de la prśsence de Fe dans le tissu pulmonaire sont discutśes.
* Fer sórique et mort « in utero » ; Seg-schneider P. {Geburlsh Frauhkde, 1943, 5, 404-407). — II n’a pas śtś confirmś que 1’abaissement du Fc sćrique matcrnel au-dessous de 100 y 0/0 permette le diagnostic de la mort in utero.
* Recherches sur le calcium ionise du sśrum chez les enfants; Herlitz G.
(Ada paedialr., 1942, 30, 153-175). — Chez le nouveau-nć normal ou prćmaturś, les protśides sśrioues sont diminuśs, d’od augmentation ae Ca ionisś; il est normal dans le rachitisme, diminuś dans la fiśvre d’origine infectieuse, dans la tśtanie, alors que Ca total est peut-ótre normal. Les convulsions par hyperpnśe ne s’accom-pagnent pas de variation de Ca ionisś.
• Le fer du sśrum dans le scorbut et 1’influence de l'acide ascorbiąuo sur la rśsorption du fer dans la chlorose et 1’anśmie achyleuse; Videbaek A. et Al-sted G. (Acta med. scand., 1943, 114, n° 4, 5, 403-413). — L’ingestion d’acide aseor-bique seul ou associć a un sel ferrique ćlśve la teneur du sśrum en ac. asc. mais non en Fe. I/ingeation d’acide asc. -f* -tartrate ferreux ślśvc rapidement la premiśre teneur, leutement la seconde aiusi que les valeurs sanguines.
Variations du calcium et du phosphore sanguin chez le Chien suivant lagę;
Anderson H. D. et Elvkhjem C. A. (J. biot. Chem., 1940, 134, 217-224). — Le P minćral sanguin du Chien dścrott progressi-vement pendant la croissance. Le taux du Ca sanguin est extrśmement variable suivant les rations domiśes. Des animaux nourris
uniquement de lait minćralisć montrśrent une faible avitaminose D, 1’huile de foie de Morue produit une augmentation de P minśral et une diminution du Ca. D’une maniśre gśnśrale, parallślement a unc chuto brusque du P minśral se produit une ślś-vation brusque du taux de Ca.
Relation de la chute du phosphore sanguin au mśtabolisme minerał des tissus riches en calcium, dśmontrśe k 1’aide du phosphore radioactif; Mainly R. S., Hołd H. C. et Mainly L. M. (J. biol. Chem., 1940, 134, 293-300). — Immśdiatement aprśs Fadministration du phosphore radioactif, le rapport P radioactif-P normal dans le sang est ślevś. Ce rapport redesccnd rapidement du 2* au 4° jour. Au 15* jour le rapport est plus ślevś dans les tissus riches en calcium tels que les os, que dans le sang.
Determination do I. par micromśthode. I. Tenour du sang de sujets normaux;
Riggs D. S. et Man E. B. (./. biol. Chem., 1940, 134, 193-212). — Dcscription d’une micromśthode pour dśterrniner 1’iode dans le sang. Le sang est oxydś k 1’aide de MnO.K et de SO«H„ on fait les cendres et Fon distille It aprśs rśduction par COOH-COOH. 1. est ensuite oxydś par MnO.K et 1’iodate titrś k 1’aide de 1’hyposulfite aprśs addltion d’IK. Dans 59 expśriences, I, organique et inorganique a śtś retrouvś avec une erreur moycnne do 6,5 0/0. La teneur moyenno en I, trouvśe chez 20 sujets normaux fut de 3,1 y 0/0.
Teneur en fer des tissus du Rat normal, anśmiąue ou recevant du fer;
Rabinovitch M. E. et Grkenvkrg D. M. (J. biol. Chem., 1940,134, 17-26). — Misę au point d’une mśthode de viviperfusiori des Rats qui permet d’obtenir des tissus prati-qucment vides de sang et d’estimer leur contenu en fer. Les chiffres obtenus montrent une diminution du fer chez les Rats rendus anśmiques par le lait ścrśmś, surtout dans le foie et la bile. Les Rats recevant 1 mg Fc par jour dans leur ration, ont une teneur en Fe augmentśe, surtout celle de la moelle śpiniśre, mais assez peu celle du foie et de la bile.
Action des injections d'eau ou de cafśine sur la ąuantitś de 1'urine, ainsi que sur les teneurs de 1’urine en chloro, en potassium et en sodium au cours de la variation de la teneur des aliments en chlore; Voi.lmer H. et Rischer F. [Arch. exp. Palh. Pharm., 1941, 197, 611-619). — La cafśine, en śtś, provoque la diminution de 1’ślimination des substances ci-dessus, tandis qu’en hiver elle les augmente. En prśsence d une nourriture riche en CI, rinjection d’eau amśne uno łćgśrc augmentation de rślimination du Cl. L’action de la cafśine n’cst pas modifiśe par la variation de la ąuantitś de Cl dans la nourriture.
Action de l'avitaminoso D ot des substances cestrogenes sur la teneur des os en calcium et en phosphore; Sos J.,
Lichnek G. et Ats M. [Arch. exp. Palh. Pharm., 1941, 197, .271-274). — Ni l’avita-minose D, ni 1’injection de Fcoslrone n’ont isolśment une influence quelconque sur la teneur en Ca et en P des os des Rats adultes. Toutefois 1’ueslrone diminue de 20 et de 14 0/0 la teneur en Ca et en P des Rats sourais au rśgime rachitigśne.
Sur la teneur en calcium ot en potassium des ślśments nerveux choliner-giąues et adrśnergiques; Rex-Kiss B. et Lissak K. {Arch. exp. Palh. Pharm., 1941, 197, 259-265). — II n’y a pas de dillćrence sensible entre les teneurs en Ca et en K des
nerfs cholinergique9 et adrśnergiques du Chien, du Chat et du Lapin. La teneur en Ca des nerfs purement senslbles (nerf optique, saphśne) est plus ślevśe chez le Lapin que celle des nerfs moteurs (phrśnique). La teneur en Ca du nerf sympathique du cou qui est composś principalement de flbres prśganglionnaires ainsi que celle des gan-glions appartenant k ce nerf sont toujours plus 61evśes que la teneur en Ca de la partie cholinergique du cou, du nerf vague ou des nerfs mixtes (sciatique). On constate le móme fait chez le Chien en ce qui concerne la teneur cn K.
Teneur en sodium du sśrum sanguin aprós ablation des glandes thyroide et hypophysaire; DoglT. {Klin. Woch., 1943, 22, 321-322). — La teneur en Na du sśrum sanguin ne subit aucune modification par 1’opśration indiquće.
Sur la physiołogie pathologique du « glomus caroticiun »; Vara-Lopez R. {Klin. Woch., 1943, 22, 445-446). — L’abla-tion du glomus caroticum dśterminc l’aug-mentation de la calcśmie qui s’accompagne d’une diminution plus ou moins importante du Ki dans le sang.
Ćlśments radioactifs chez Bombyx mori; Hoffmann J. {Zlschr. f. physiol. Chem., 1942, 276, 275-282). — Prśsence d’uranium (2,4.10"7 g.U/g de larve) chez le Ver k soie.
GLUCIDES ET D&R1V£S.
Sur le role de la structure de la molócule du glucose dana la rósorption intestinale de ce glucide; Csaky T. {Ztschr. f. physiol. Chem., 1942, 277, 47-57). — Recherches sur la rśsorption de divers dśrivśs monomśthylśs de glucose, entre-prises dans le but de prściser si certaines positions doivent etre libres pour permettre une isomśrisation (cycle oxydrique) ou une estśriflcation, liśes a 1’assimilation digestive. Le 3-mśthylglucose est rśsorbś k la mśme vitesse que le glucose, le 2-, le 5- cl le 6* mćthyl-glucose plus lentement. Les carbo-nes 2,5 et 6 doivent donc participer a des processus liśs k 1’assimilation, laquelle com-porte la formation d’esters phosphoriąues aboutissant k un equilibre oii prćdomine le fructose-1.6-diphosphate.
Le mótabolisme des glucidea dans l’anoxómie. I. Róaction hyperglyce-miante. Mótabolisme de Tacide pyru-vique et des phosphates; (Zlschr. /.
physiol. Chem., 1942, 276, 214-232). —
II. Mótabolisme du glycogene et des phosphates dans le foie et le muscle; Leiperi T. et Kellersmann E. {Ibid., 233-250). — Pensant que l’anoxćmie (Homroe en chambre de dśpression śtalonnśe en alti-tude) rend plus importante la phase anae-robie du mótabolisme glucidique, on a śtudiź 1’hyperglycśmie alimentaire et ses cons6* qucnces chez les sujets anoxśmiques (5.500 — 6.200 in). Aucune modification de U grandeur de 1’hyperglycśmie, mais raccour-cissement et diminution de- 1’hypoglycśraie consścutive, au cours de laquelle la pyru-vćmie augmente, tandis qu’ellc diminue en vie normale. Augmentation de la lactaci-dśmie et diminution de la rśserve alcaline. Tres forte diminution de P minśral el augmentation parallśle de P estśriliś daru le sang et forte rśduction de la phospha* turie. Les auteurs considśrent que ces fails traduisent une augmentation de l’intensitś dc la phosphorylation des glucides et de leur mśtabolisrae au cours de l’anoxśmie. Chez le Hat en vie norrnale, 1’administra* tion de glucose provoque en 3 heures une augmentation du taux Ses hexosephosphat«