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CHIMIE BIOLOGIQUE

1945

colonies des staphylocoąues ainsi que Tapparition de Hićmolyse. Les staphylocoąues ne produisent pas d’antisulfamide. Les sulfamides provoquent chez les staphylocoąues des modifications morphologiąues profondes, lesąuelles sont trćs bien rendues visibles par la coloration au prontosil. Les modifications ąue subissent les streptocoąues sous 1'infiuence des sulfamides sont proba-blement d’une autre naturę. II semble sur-tout ąue la sćparation des cellules fllles aprćs chaąue bipartition soit inhibće.

Action bactóriostatique des divers dśri-vós du sulfanilamide sur le streptocoque hómolytiąue; 1vanovics G. (Z. Immtinilalsforsch., 1943, 103, 469-493). — L’aut«ur a ćtudić 1’action bactćriostatiąue d’un trćs grand nombre de dćrivćs du sulfanilamide, u’on trouvera citćs dans 1’original, vis-ó vis u streptocoaue hćmolytiąue appartenant au groupe serologiąue B. de Lancefield. Cette souche ćtait cultivće sur un milieu nutritif semi-synthćtique ć base de casćine hydrolysće ne contenant que trćs peu ou as du tout de substances antisulTamides. es ćtudes ont portć, cn outrc, sur la diamino-4.4'-diphćnylsulfone, 1‘acide nitrobenzoTąue et ąueląues autres substances analogues. II a ćtć constatć qu’il n’y a qu’un parallć-lisme partiel entre cette action bactćriosta-tiąue in vitro et 1’effet thćrapeutiąue, in vivo, (chez la Souris)et mćrne qu’ć ce point de vue, la diamino-4.4'-diphćnylsulfonc constituc une exception bien remarąuable.

Traitement par 1'albucid d’une pneu-monie croupeuse accompagnće de symp-tómes d’une paralysie bulbaire; Scheu-neh O. (Mtinch. med. Woch., 1943, 90, 88).

NouveUes observations sur la chimio-thórapie de la blennorrhagie; Loos H. O. (MOnch. med. Woch., 1943, 90, 120-122). — L’auteur ayant traitć 400 cas de blennorrhagie fćminine et masculine, au moyen du sulfa-thiazol, a pu enregistrer 97 0/0 de gućrisons.

Un cas d’exantheme scarlatiniforme avec irritation rónale consócutif a 1’em-ploi du prontosil; Rupprecht H. {Mtinch. med. Woch., 1943, 90, 181-182). — L’auteur attribue ce cas ó 1’absorption pendant assez longtemps (10 jours) du mćdicament, sans tenir compte de sa vitesse d’ćlimination. On a facilitć cette ćlimination par administration d’hexamćthylćnetćtramine.

Observations sur le traitement des diarrhóos dans la troupe; Bade A. (Mtinch. med. Woch., 1943, 90. 231-232). — Les sulfonamides sont les módicaments les plus actifs pour le traitement des rrialadies infec-tieuses de 1’intestin signalćes parmi les hommes de troupe.

Chimiothórapie des plaies infectćes et constituant un danger d'infection;

Pfister W. [Mtinch. med. Woch., 1943, 90, 345-347). — La poudre constituće par un mćlange de sulfapyridine et d’urće a ćtć utilisće depuis deux ans et demi avec un trćs grand succćs dans le traitement local des plaies infectćes et constituant un danger d’infection.

La constatation de la guórison dófini-tivo de la blennorrhagie cbez 1'Homme, notamment apres cbimiothórapie; Hopf G. (Mtinch. med. Woch., 1943, 90, 284-287). — Les dćrivćs sulfamidćs facilement solubles, qui s’ćliminent aussi trćs rapidemcnt, peuvent encore exercer leur action thćra-peutiąuc, 2-3 jours aprćs leur administration. CeuxAqui sont moins solubles et partant moins facilement ćliminćs, manifestent leur effet thćrapeutiąue pendant 5-7 jours aprćs leur administration.

A propos de Temploi local des sulfonamides en chirurgie; Elsner F. {Mtinch. med. Woch., 1943, 90, 313). — L’auteur estime quc la poudre prontalbin-inarfanil doit Stre employće localement, non pas pour le traitement des plaies anciennes, mals plutót pour celni des plaies rćcentes. En effet, les sulfonamides ne sont pas des antisep-tiąues, mais ils agissent in uiuo et pour qu’ils soient efficaces la rćaction du tissu vivant est nćccssaire. Dans une plaie de guerre suintante, rćcoulement empćche le contact du sulfamide avec le tissu vivant.

Traitement de la pneumonie croupeuse par les dśrivós sulfamides; Dieck-mann A. (Deul. med. Woch., 1943, 69. 725-726). — L’auteur a eu ć traiter 200 cas de pneumonie dont la moltić par les sulfamides, et l*autre moitić par les moyens habitucls. Tandis que dans le premier groupe il n’a eu que 9 cas de morts (mortalitć 9 0/0), dans le second groupe il a enrcgistrć 15 dćcćs (mortalitć 15 0/0).

Ćtude de l'action de la vitamine H';

Baumgartel T. (Deul. med. Woch., 1943, 69. 748-749). — L’acide p-aminobenzolque (vitamine H') agit comme un ferment hydrogćnant. II favorise, par consćąucnt, 1’anaćrobiose facultptive. D’autre part, ćtant donnć 1’action antisulfamide de 1’acide p-aminobenzoYque, on peut admettre que les sulfamides manifestent leurs proprićtćs thćrapeutiąues en troublant et en cmpćchant l’existence anaćrobie des rnicroorganismes, existence qui n’est possible que grSce ó la prćsence de la vitamine H' trćs largement rćpandue dans la naturę vivante.

Action des sulfamides sur les anti-corps specifiąues; Fingbr G. (Z. Immtinilalsforsch., 1943, 103, 372-380). — On ne constate aucun changcment du titre du pouvoir agglutinant du sang sous rinfiuence de radrntnistrationd’unesulfamide (globucid).

L'action sensibilisante des sulfona-mides sur 1’organisme; Briec.rr H. (Klin. Woch., 1943, 22, 625). — L’auteur signale 1’action sensibilisante des divers sulfonamides sur Torganisme, pouvant don-ner lieu ó des exanthćrnes rnćdicarnenteux. Ces exanthćmes sont les plus frćąuents avec 1’eubasine, tandis qu’ils sont beaucoup plus rares avec le prontosil, le sulfathiazol ou la sulfapyrimidine.

Etudos experimentales sur un nou-veau dśrive sulfamidó, le pyrimal;

Brauss F. W. (Z. Immtinilalsforsch., 1943, 104, 31-40). — Le pyrimal (p-amino-bcnz6ne-sulfonamido-2 pyrimidine) est, vis-&-vis des infections taphylococciąues, streptococciques et pneumococciąues expćrimentales de la Souris, aussi actif que les autres sulfamides connues. II semble €tre particulińrement actif dans la prophylaxie de la gangrenę gazeuse.

Action des d6riv6s sulfamidós sur le bacille diphtórique; Hompesch H. (Z. Immtinilalsforsch1943, 104, 56-67). — Les sulfamides (albucid, globucid, uliron, nćouliron, cibazol, śleudron, eubasinc, prontosil, etc.) inhibent nettement la croissance du bacille diphtćrique (trois souches diffć-rentes). Toutefois la tibatine in vilro est tout ś fait inactive, tandis que le prontosil n’est que faiblement actif. L'acide p-amino-benzo!que neutralise reftet de toutes les sulfamides ćtudićes. D’aprós ces rćsultats, 1’efitca-citA des sulfamides in uiuo est & prćvoir.

Traitement des diffórentes maladies

gaetrointestinales et de la dysenterh bacillaire cbez les Enfants au moyen sulfamidothiazol (Eleudron); Str(e a. Irofto-Bruckner S. et Mihai C. (Mtindi med. Woch., 1943, 90. 476-479). — L’adir.i. nistration de 1’ćleudron aux enfants au dessous de un an atteints de dyspepsie lćg^re supprimc les vomissements et^|«_s symptómes d’intoxication, diminue le noro-bre des selles et amćne la gućrison en 2-5 jours. La gućrison est beaucoup plus lente chez les enfants prćsentant une dyspepsie toxique grave. Chez les enfants au-dessus de un an, 1’ćleudron agit favorablement sur toutes les formes de la dysenterie bacillaire.

Le traitement du trachomę par les sulfamides; Roiirsciineider W. med. Woch., 1943, 69, 769-771). — Les sulfamides exereent une action spćcifiąue sur les modifications trachomateuses du tissu eon-jonctif de 1’cjeil et Tamólioration constatfe n’ćtant pas due uniąuement & la gućrison de 1’infection surajoutće, elle est surtout l’cBuvre de cette action spćcifiąue. On ne constate pas une diffćrence d’activitć entr* les diverses prćparations sulfamidćes.

Sur 1'action de quelques sulfonamidw sur les bactóries Gram-nćgatives « ia vitro >»; Wurm K. (Z. Immunilatsforsch, 1943, 104, 263-274). — La sensibilitć des bactćries Gram-nćgatives in uitro. vis-a-vij des divers dćrivćs sulfainidćs, varie dans d» larges mesures suivant le produit employi Les bactćries du groupe FriedlSnder sont trćs sensibles vis-&-vis d’un grand nombre de sulfamides, ó l'exccption dc 1’agent prć-sumć du granulome vćnćrien. Des espfees appartenant au groupe typhiąue-paratp phiąue, les bactćries typhiąues seulemenl sont sensibles vis-&-vis de certains sulfamides, tandis quc les espćces poratyphiąues n’en sont infi\jencćes ąue trćs lćgćremer.l. Les sulfamides agissent remarouablemen! bien sur le groupe des bacilles dysentćriquej. Par contrę, ces mćdicaments n’ont pour ainsi dirc pas d’action sur les bactćries intestinales, ainsi que sur le bacille pyocyanique, tar.dh que le B. proleus rćsiste trćs faiblement i ces derniers. Parmi les produits essayfc, le cibazol et reubasine sont les plus actifs-L’action du globucid et du pyrimal ne difftrt que trćs peu de celle des prćcćdents. I.'albucił donnę ćgalement des rćsultats satisfaisanU, tandis que la sulfaguanidine est trćs peu efiicace et que le prontosil soluble ne )'e$t pas du tout.

Sur les voios suivies dans la dćcou-verte de substances thórapeutiąuemeDt actives dans les infections bactćriennei;

Domagk G. (Z. Immtinilalsforsch., 1943. 104, 298-310). — Article ćcrit ć propos dt la commćmoration du centenaire de la nais-sance de Robert Koch et dans leąuel 1'auteur expose, ć grands traits, les rćsultats obter.us dans ce domaine depuis les travaux u Robert Koch, de Pasteur et de Behr:r$ jusqu’ć nos jours.

Sur 1’action stimulante centralo de la nicotine; Kuschinsky G. et Hotovy F (Klin. Woch., 1943, 22, 649-650). — ^ nicotine ć faible dose possćde une acticn centrale stimulante chez le Rat, action qj> sc rapproche de celle de la cafćine et dęb peryitine. Chez les animaux en excitatio«. la nicotine semble exercer souvent un eff<‘ sćdatif.

Expóriences s\ir 1'animal pour le traitement de la trichinose par des mćdi-caments chimiąues; Schreiber W. (I Immunilatsforsch., 1943, 104 126-134). " ck^USha^S! ^'caments essayćs (ćmćtique i'

Sb, dćrivćs de Sb tri et pentavalent!,