B A.CTŚR JOLOGIE 187
Pain et gateaux. Selon Uffelmann (1892), V, cholerae peut rćsister au moins un jour sur des tranches de pain de seigle nues, jusqu*a trois jours sur du pain de seigle enveloppe dans du papier, une semaine au moins sur du pain mis sous une cloche de verre.
D’apr£s Friedrich (1893), les vibrions choleriąues ne survivent pas plus de 24 heures dans la patisserie mais peuvent resister jusqu’a quatre jours sur des biscuits.
Cćreales. Les observation$ qui ont ete faites pendant rćpidćmie d’Egypte en 1947 (Shousha, 1948) ont montre que V. cholerae survivait deux jours sur le riz et les lentilles contamines par les selles des malades. Une survie hien plus courte (7 heures) a ete enregistree dans les essais faits avec des cultures de vibrions choleriąues, ce qui etaye Phypothdse d’une meilleure protection de ces microbes contrę les conditions defavorables lorsqułils proviennent vraiment des selles et non de cultures en milieux artificiels,
Sans aucun doute — comme le precise Sticker (1912) — le gruau de riz et les plats similaires preparśs a partir des cerćales, forment un substrat favorable a la culture de V, cholerae lorsqu*ils sont conservćs a des tempe-ratures convenables,
Pommes de terre, Sticker a precise que les vibrion$ cholśriques pouvaient survivre k la surface des pommes de terre crues pendant 48 heures au moins. La surface des pommes de terre epluchees est d*abord acide, donc defa-vorable aux microbes, mais dans le cas de certaines especes de pommes de terre, un changement de la reaction vers Falcalinitó peut se produire spontanćment et favoriser la persistance ou m6me la multiplication de V. cholerae, Sticker ajoute que les próparations culinaires de pommes de terre froides foumissent un substrat convenable au microbe qui peut s'y multiplier sans en modifier Faspect.
Oigrwns et ail Contrairement a la croyance populaire qui assure que la consommation de 1’oignon et de Taił peut apporter une protection contrę Finfection cholóriąue, ces bulbes constituent, en rćalitć, de tres bons substrats pour la persistance de V. cholerae, Des experiences entreprises sur ce point avec des selles de malades, pendant Tćpidćmie d*Egypte en 1947,ont indique—d’apr&s Shousha(1948)—lesdureesdesurvie suivante$:
Oignon — a Pexterieur 2 jours. Ail — a l’extórieur 1 jour.
» — a Fintćrieur 3 jours. » — a Pintórieur 2 jours,
Lógumes verts, Si Ton s’en rapporte aux experiences de la premierę heure — telles que celles de Babes (1885) et Uffelmann (1892) — les vibrion$ choleriques ne pourraient persister que deux a trois jours sur les legumes verts; de plus longues periodes de survie (jusqu’a 22 jours sur des epinards, et m6me ju$qu,& 29 jours sur un echantillon de laitue) ont pourtant etć signalćes par Pollak (1912). Bień que Ton ait pu dire que les conditions