tant recours a 1’agrandissement photographiąue a F echelle du 1 : 5,000 de ces documents.
Les chercheurs du Centre ont estime necessaire d’employer des cartes a une aussi grandę ćchelle par suitę de la politiąue meme suivie par le Centre. Notre but est bien sur de pouvoir expliquer et dater finale-ment les formes du relief, mais une analyse descriptive aussi exhaustive que possible doit preceder ce pas finał. Le premier travail sur le terrain consiste donc dans un leve morphographique et morphometrique detaille. II est basć sur une mesure complete des pentes, sur une delimitation des ruptures de pente, concaves et convexes, une analyse des formes horizontales comme niveaux d’erosion, terrasses et plaines alluviales et des observations sur la naturę des sediments. Des exemples de ce travail analytique sont presentes a ce symposium par les cartes au 1 :5,000 de M. Pissart, au 1 :10,000 de M-lle Mammerickx, au 1/15,000 de M. F o u r n e a u.
Bien que les legendes descriptives employees permettent dśja une analyse poussee, il est certain que la multiplication des observations y apportera des changements qui iront sans doute vers une representa-tion encore plus fouillee.
Malgre les grandes echelles employees de nombreux petits phśnome-nes ne peuvent etre dścomposes dans leurs elements constitutifs, p. ex. un ravin dans sa concavitć sommitale, ses pentes et les caracteres de son fond. II est donc necessaire de recourir pour la representation simple de phenomenes complexes a des sigles prenant peu de place sur la carte.
Toutes les cartes geomorphologiques comprennent de tels sigles et leur nombre va toujours croissant avec une echelle dścroissante. Nous voudrions faire appel a tous les geomorphologes pour que 1’emploi d’un sigle soit toujours accompagne d’une description monographique complete du phśnomene, avec coupes et photos. Le nombre de types de ravins p. ex. est tres grand et dans toutes les langues il existe une terminologie speciale dont certains mots ont reęu une consecration interna-tionale. II est evident toutefois que ces noms ne couvrent pas partout la meme formę. II serait ainsi desirable d’arriver a traiter ces descriptions monographiques des formes comme les palśontologues traitent les fossi-les, avec une typologie et nomenclature reglśe.
Apres cette phase analytique a grandę echelle succedera une phase d’interpretation dont quelques essais ont deja ete effectues. Les couleurs serviront a concretiser les hypotheses de genese et d’age auxquelles le chercheur aura abouti.
La premiere intention du Centre ćtait de publier cette carte finale accompagnśe d’un texte explicatif a 1’echelle du 1 : 50,000. II est apparu toutefois que 1’element morphometrique est si important et qu’il de-viendrait quasiment non representable a cette śchelle sans une gene-ralisation qui lui enleverait toute signification rćelle. Ceci rend fort pro-bable que 1’echelle ultimę choisie pour la publication en couleurs sera celle du 1 :25,000, echelle de base de la nouvelle carte topographique et egalement de la nouvelle carte gśologique du Royaume.