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significatif« Bemadette Bemardin». «Sais-tu a qui te me fais penser ? A ; Regine, la chienne de ma grand-mere. (...) Une vieille bete enorme ąui j

I partageait sa vie entre le sommeil et la nourriture. »¹²⁸ Elle mange comme un ! | chien: « La langue longue ressortit encore pour lessiver le menton et la j ¹ moustache. »¹²⁹, elle salive et lżche les parois de la jatte. (Meme le j ! protagoniste du Journal d’Hirondelle mange de la viande froide comme une ! ! bete fćroce.) En mangeant et en dormant, Bemadette fait du bruit enorme: j i elle rotę, gćmit, ronfle etc. Mais elle ne parle jamais. Elle se comporte comme ^1 1 un animal aussi en examinant son entourage : dans le jardin, Bemadette | ! titilise tous ses sens pour « goGter » aux choses proches, elle « broute » lesi ! paąuerettes. Emile la compare h une pieuvre grasse, nantie de tentacules, ouj 1 aux animaux difficiles h imaginer: « Elle en but le contenu d*une traite en - - mumsani romme unhybride de phacochere et de cachalot. »^ł3°    I

Comme la nourriture reprósente le thfcne le plus d*«-nl «*« Nothomb, 1’ animalite de Tach de YHygiene de l 'assassin róside aussi ans es habitudes alimentaires anormales. De plus, un des joumalistes qu> vien l’interviewer developpe 1’image qui compare Tach h la baleine . « Lui mem ^ ńoiua Janas: - Le ventre de la baleine ! Je vous assure, tout y etait L'obscurite, la laideur, la peur, la claustrophobie {...)Mais lui ! Lui . vrai viscere, ce type ! Lisse comme un foie, gonfle comme son estomac l’etre ! Perfide comme une ratę, amer comme une vesicule bihaire ! Par son simple regard, je sentais ąu ’il me digerait, qu 'il me dissohait dans les sucs de son metabolisme totalitaire!»'" Cette chaine de comparaisons lsomorphes rattachees aux organes de 1’appareil digestif se rapp laideur particuli^re qui provoque un fantasme anxieux d etr ^    '

mgćrć et dćtruit par 1’ingestion du monstre omnivore. A part d description citće rappelle las entrailles d’un ogre amhropophage que Tach incame. Tout comme ces etres mythologigues bestiaux, il d4vore des yicttmes

¹²⁸ Nothomb, A.: Les Catilinaires. Paris, Albin Michel 1995, p. 162 ibid. p. 169 ibid. p. 168-169

¹³¹ Nothomb, A.: Hygi&ne de /’assassin. Paris, Albin Michel 1992, p.

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