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Der Prasident. — Ich danke Herm Battaglia und erteile Herrn Bohy das Wort.

M. Bohy. — Monsieur le Prśsident, mon premier propos sera de rencontrer quelques-unes des observations faites a cette tribune par cer-tains des collegues qui m’ont precede.

J’ai d’abord des excuses a presenter a cette Assemblee : mon discours sera fort improvise, mais je l’ai dit, je crois que rimprovisation, tout au moins dans la formę, n’est pas une mauvaise chose dans une Assemblee dont le grand peril est Tacademisme et qui doit retrouver par sa vo-cation meme et par le souci qui est celui d’aujourd’hui, le caractere parlementaire de re-plique et de debat susceptible de lui donner sa vie en meme temps que sa raison d’etre.

(Applaudissements.)

C’est la raison pour laquelle, Monsieur le President, je le repete, la formę du discours et peut-etre sa structure seront fort imparfaites. Je m’en excuse, mais je crois que j’ai trouve mon excuse dans le propos que je viens de formuler.

Je disais donc que ma premiere intention etait de rencontrer brievement quelques-unes des ob-servations qui ont ete faites. En premier lieu, je ne puis me rallier aux propositions qu’ont for-mulees M. Metzger et M. Smets, quant a la re-duction du nombre des parlementaires fixe dans le projet de traite qui nous est soumis.

Les arguments de M. Maurice Faure sur ce point m’ont paru extremement convaincants et je suis sur de faire plaisir a mon ami et adver-saire, M. Duvieusart, en disant que puisque ces arguments ont ete fort bien developpes, je sui-vrai Tenseignement qu’il nous a suggere ce ma-tin en ne repetant pas des choses qui ont ete dites, fort bien dites et bien pensees.

Je veux, des 1’abord, rassurer M. Metzger sur un point.

Notre collegue paraissait craindre ce matin que l’on considere les arguments qu’il a ćnonces comme mesquins. Je ne les ai pas trouves mes-quins, Monsieur le President, je leur ai trouve au contraire une valeur et une densite qui meri-taient parfaitement d’etre considerees. Si je ne suis pas M. Metzger, ce n’est pas parce que je trouve que ses arguments sont sans poids ; c’est parce que, ayant pese ses arguments, qui ont leur valeur, et les arguments de M. Maurice Faure, j’ai trouv£ que ceux de M. Maurice Faure avaient un petit peu plus de poids sans considerer le moins du monde ceux de M. Metzger comme sans

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valeur, et place devant un choix, j’ai choisi ceux qui me paraissaient les plus lourds.

M. Dore Smets, ce matin, avec une bonne foi dont je suis sur qu’elle est entiere, nous a dit qu’avec un tel nombre de parlementaires chacun d’eux ne ferait partie que d’une commission et se trouverait en quelque sorte desceuvre, 1*Assemblee perdant par le fait meme son dyna-misme et son ame.

Je comprends 1’argument; il a du poids, il a de la valeur ; malheureusement, sa base arith-metique n’est pas exacte. M. van der Goes van Naters et moi-meme avec les services du se-cretariat avons procede a une verification, en prenant pour base d’abord toutes les commis-sions que 1’amplification de competence des autoritós, des commissions et, par le fait meme, de cette Assemblee, rendra necessaires — car plusieurs commissions nous manquent encore — et ensuite une composition parfaitement compa-tible avec un travail effectif. M. Dore Smets a raison, en effet, de craindre les commissions trop nombreuses ; ce n’est pas dans de telles commissions qu’on fait du bon travail. Sur la base de ce calcul, nous sommes arrives a ce re-sultat que chaque membre de l\Assemblśe ap-partiendrait, en moyenne, a deux commissions. Aussi longtemps que nous devrons cumuler, pour un tiers au moins selon nous et pour au moins la moitie selon M. Dore Smets, le mandat natio-nal avec le mandat international, Tappartenance a deux commissions representera une lourde charge. Nous savons tous, d’ailleurs, que s’impo-sent aussi des besognes particulieres ou excep-tionnelles, comme celle du groupe de travail, dont nous analysons aujourd’hui le labeur. En fait, il s’agira pour certains d’entre nous de trois commissions, si bien que nous soufflerons deja un peu sous le poids de nos charges, ce qui n’est pas indispensable ni peut-etre meme souhaitable.

Apres avoir ainsi rassure notre collegue sur ce point, je veux lui dire, ayant ecoute son discours avec infiniment d’interet — car il par-tait, ce n’est pas douteux, d’un bout a 1’autre d'une serie d’excellentes intentions — que sur un point, un seul — tous les autres am&nent a reflexion — je suis oblige de le contredire for-mellement et d’une faęon totale.

M. Dore Smets nous a dit ce matin que son aspiration allait vers les elections au suffrage universel, mais qu’il ne les voulait qu’a certames conditions. Je comprends fort bien ce voeu. Mais lorsqu’il nous demande la suppression de l’arti-cle 13, il subordonne une reforme, a laquelle il donnę son adhesion de coeur, a une condition

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