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a)    IPinscription des enfants dans les ecoles publiques necessite la production d’actes de naissance que les migrants des pays limitrophes n’ont normalcmcnt pas dc difficultes a foumir. Les ressortissants de pays plus eloignes, ou dont les institutions sont defaillantes, en particulier les refugićs, ne pcuvcnt rcmplir les conditions requises. D’une maniere generale, Penseignement public mauritanien souffre encore de lacunes importantes en terme de qualification du personncl cnscignant et dłequipement. Cette situation a cncourage la creation de nombrcuses institutions privćes, en particulier en milieu urbain.

b)    De plus, le medium d?enseignement dans les ecoles publiques est Parabe. langue nationale. En revanche, les ćcoles privćes offrent un enseignement en arabe et en franęais. En consequcnce, les familles de migrants, comme beaucoup de familles mauritaniennes, s’efforcent d?inscrire leurs enfants dans des ecoles privee$, si elles en ont les capacites financieres.

c)    A Nouakchott, Pćcolage en ecole primaire varie entre 3000 et 6000 UM/mois/enfant, et entre 5000 et 8000 UM au niveau du collćgc. Ces montants rapportćs aux revenus auxquels ont generalement acces les migrants, impliquent un gros effort financier de la part des parents, en particulier s’ils ont plus de deux enfants en age scolaire. Ce probleme est surtout rencontre par les ressortissants des pays limitrophes parmi lesquels les couples sont de plus en plus nombreux. Les ressortissants de pays plus lointains sont essenticllcment des hommes seuls, dont les enfants demeurent au pays. Sur ce point les familles rćfugićes, en particulier anglophones sont particulićrcmcnt dćsavantagecs et le HCR s’efforce de les aider a surmonter ces obstacles grace a une assistance spćcialisee.

d) S’il n’cxiste pas de statistiques sur Penregistrement des enfants de migrants dans les etablissements scolaires, les temoignages reeueillis et Pobservation dans les quartiers populaires de Nouakchott et a Nouadhibou permettent de penser que nombre d?enfants de familles migrantes sont laisses sans enseignement. En illustration, il est intćrcssant de noter quc lors de Pouverture d’une petite ecole primaire pour enfants refugićs, par le HCR dans un des quartiers populaires de Nouakchott, il a ćtć nćcessairc d?accepter Pinscription (gratuite) d’enfants mauritaniens a la demande pressante des familles.

2.3.2 - Acces aux structures de sante

ŁJne personne atteinte du SIDA, stigmatisee et rejetec par sa communaute, peut elre amenee facilcment k prendre le chemin de Pexil. Les fernmęs, en raison de leur fragilite, peuvent decider de quitter leur villagc du fait de la discrimination qu’elles y subissent pour se refugier loin de leur


a)    Sclon les temoignages des migrants et refugićs reeueillis par les ONG nationales, Pacces aux structures publiqucs de sante n’est pas soumis a des pratiques discriminatoires. Les responsables des services de sante declarent qu’ils ne s’intćressent a Petat civil (nationalite, lieu de naissance, residence...) du patient que lorsque c’est nćcessairc pour orienter le diagnostic et le traitement dans le cas de certaines pathologies specifiques. Les declarations des responsables d?associations abondent dans le memc sens quc cellcs des responsables des services dc sante qu’ils soient publics ou au prive. Elles convcrgent toutes vers le constat qu’il n’y a pas de difference entre les mauritaniens et les ćtrangers quant a Pacces aux hópitaux.

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pays. Le SIDA, etant pęręu comme une maladie honteuse, reste souvenl une tarę a interioriser, un secret qu’on ne doit en aucun cas divulgucr. A la question de savoir si le migrant a ćtć sensibilise sur le SCDA, c?cst le plus souvent un blocage tolal. De plus, la majeure partie des mauritaniens pense quc le SIDA est un mai propre aux ćtrangers du fait de leur origine et dc leur activite. Cest pourquoi un migrant malade et qui perd du poids est vite assimile a un «sideen». APEAH 2006


b)    Sur la qualification du niveau de la couverture sanitairc, les responsables dc sante, ainsi que les associations, classent ce niveau au scuil critiquc dc « niveau faible ». Selon eux, la couverture sanitaire pour les Mauritaniens est encore tres faible, a plus forte raison pour les migrants et refugićs qui, pour le plus grand nombre, ne disposent pas des moyens financicrs qui leur permettraient de se diriger vers des structures privćes mieux equipees que les structures publiques.

c)    Les problćmes de promiscuite, de prćcaritć et d’insalubrite de Phabitat, ajoutes au stress lić a Pexpatriation, a Pexil pour les refugićs, sont parmi les raisons qui expliquent le constat gćnćralcmcnt fait que les migrants et les refugićs sollicitent plus frequemment les scrviccs mćdicaux que les nationaux. De plus, les problćmes de communication dont souffrent les migrants et refugićs anglophones avcc la population autochtone font que les echanges patient-medecin

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