42 KOMAN KOZŁOWSKI
plćteraenl la possibilite qu’il puisse s’agir d’echantillons isoles de la valve dorsale, colles accidentellement a la surface d’autres coquilles, on doit admettre que ces especes etaient en realite depourvues de la valve ventrale. Si etrange que puisse paraltre ce fait ii peut se comprendre, si on a sous les yeux la liaison intime entre le Craniide et son hóte. Fixe au stade de larve, n’ayant probableraent. encore qu'un protegulum chitineux, 1’animal se collait a la base d’attache par la surface externe du lobe palleal ventral en voie d'ac-
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croi.ssement. Etant ainsi protege du cóte ventral, il n'eraployait son carbonate de chaux
P
Philhedra umbrella sp. n., et. de Borszczów, Krzywcze, X T. — Coupe transversale de lavalve dorsale attachće a la coąuille de £. (Amphistrophia)podolica.
Philhedra (Philhedrella) mimeiica sp. u., et. de Borszczów, Krzywcze, X 4. — Coupe transversalc de la valve dorsale at-tachee
k sa base.
P valve doraa-le du Craniidć, C coqui 1 le dc C. (Wil-
sonia) tarcia.
P valve dorsaJe du Craniidś, -S' coquille du Strophomćnide, c cOtes ornaut la coquille du Crauiidć, tb tubcrcules a la surface internc de la coąuille du Sfcrophouaćnidć.
qu’ż, la secretion de la valve dorsale. Du reste, il est a observer, que chez certains Cra-niides cretaces, fixes par toute la surface de leur valve ventrale, la partie centrale (le disque) de celle-ci est parfois si mince, que la valve est reduite presque au seul limbę. II est possible que 1’absence de la valve ventrale n'est pas un phenomćne rare chez les Craniides, mais qu’il a echappe k l'observation, parce qu’on se dćcide rarement a couper les echant.illons. En tout cas, la non-seeretion de la valve ventrale doit etre une propriete heróditaire, caracteristique de 1’espbce.
Genre PHILHEDRA Kokjen Philhedra umbrella sp. n.
To.xte: fig. 3, 4. — PI. I, fig. 11, 12.
Coquille adherente, de formę conique, a bords irreguli^rement dćchiquet6s, a sommet subccntral; sa hauteur au sommet atteint environ 1/4 de son diametre.
Ornementation consistant en cótes rayonnantes du sommet vers la peripherie, irreguliń-rement flexueuses, tres fines et elevees, un peu plus etroites que les espaces qui les separent, se multipliant par intercalation; sur la peripherie d’un echantillon de 6 mm de diametre on en compte environ une centaine; au bord les cótes forment des prolongements epineux.
La surface interne de la valve dorsale presente un large rebord peripherique, par rapport auąuel la partie centrale est approfondie. Ce rebord est tres accentue en avant, mais se retrecit lateralement et disparait pres du bord posterieur. II ne semble pas que ce soit un limbę, car celui-ci est chez les Craniides toujours mieux delimite et surtout il se continue sans interruption le long du bord posterieur. Ici, a la place de son secteur posterieur se trouvent les impressions des adducteurs posterieurs; elles sont subcirculaires,