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132, Spinelu L. M., Maria nei sermoni di S. Massimo vescovo di Toritio, Vicenza. 1983,
118 p.
II protovescovo di Torino Massimo ć ritenuto sostenitore della vita comune dei clero a Torino. — (L. L.)
133. Vincentini O., La morale nei sermoni di S. Zeno di Veronat Padova, 1982, ix-199p. S. Zeno e ritenuto sostenitore della vita comune del clero a Yerona. — (L. L.)
134, Vantouroux Dominique,« Et lors rends mon ame a Dieu... »: les attitudes devant la morf dyapres les testaments des chanoines de Saint-Omer (1426-1598). Memoire de Maitrise, Universite de Lille III, 1981, dactyl.
135. Piazzoni Ambrogio M., Ugo di San Vittoret <r auctor » delle a Sentenliae de divinitate » —
Studi Medievali, 23, 1982, p. 861-955.
Edition des Sententiae de dMnitate, de Hugues de Saint-Victor. Sous ce titre cst connue une reportatio due au moine Laurent, qui fut eleve du premier Maitre de Saint-Victor. Dans Pepitre dedicatoire Laurent se presente explicitement comme le redacteur de cet ouvrage : Hugues, qui en a fourni la matiere et sa misę en oeuvre par ses leęons et qui chaque semaine, corrigeant les tablettcs que lui apportait Laurent, en donna aussi la formulation, doit en etrc regarde, sans attenuation aucune, comme Pauteur. Ce que la comparaison entre les Sententiae et lc De sacramentis auquel elles preludent confirmerait, s’il en etait besoin (cf. p. 869 a 903). Le texte des Sententiae, malheureusement incomplet, fut decouvert en 1935 par B. Bischoff dans deux mss (le Rehdigeranus 61 de la Bibliotheque de Breslau et le Laudianus misc, 344 de la Bodleienne). Le premier de ces deux mss fut detruit lors de la derniere guerre mondiale ; le P. Weisweiler avait cependant eu le temps d’en transcrire quelques passages : ceux-ci, le ms. de la Bodleienne, et le ms. Cambridge, Trinity College, B.I. 39 fondent Pedition de Piazzoni, a qui Pon est deja redevable de Pedition du De Unione spiritus et corporis du meme auteur (voir Bibliogra-phie canoniale 1980-81, n° 124).— (P. S.)
136. Giard Luce, Logiąue et systeme du savoir selon Hugues de Saint-Victor — Tliales (Tnstitut
d’histoire des Sciences et des techniques de PUniversite de Paris I), 16, 1979-81, p. 3-32.
<' Hugues a fourni un modele de savoir unifie, (...) structure, favorable a Pacquisition de toute sorte de connaissances parce qu’il les tient pour les meilleurs instruments d’une restauration de la naturę humaine... Son modele pedagogique, Hugues le met (...) explicitement au service d’un ideał medieval de perfection chretienne» (p. 8). Si les victorins ont rehausse le statut du savoir-faire technique et reconnu a la mechanica un role honorable, ce fut sous Pinfluence de la Regle de saint Augustin, qui mentionne positivement le travail manuel, et en raison de leur appartenance au meme type de culture claustrale que les cisterciens. Par une analyse serree Particie situe a sa place dans la synthese de Hugues chacun des elements du savoir abordes par le Didascalicon. Les vues de PA. nous ont paru neuves et justes. — (P. S.)
137. Fuehrer M. L., The principle of similitude in Hugh of Saint Victor’s theory of dMne illu-
mlnation — The American Benedictine Review, 30, 1979, p. 80-92.
La theorie de la connaissance de Hugues de Saint-Victor reprend la doctrine augustinienne de Pillumination en Pappuyant sur le principe neo-platonicien de similitude («le semblable n’est connu que par le semblable ») qui lui assure un fondement epistemologique. Apres la chute, la ressemblance divine etant perdue, Phomme ne peut connaitre Dieu que par Pacte gracieux d’une revelation qui comporte la restauration de Pimage de Dieu en Phomme et, par la, Pillumination de Pintelligence. Mais la similitude innee avec la naturę restant sauve il n’y a pas place pour une illumination divine dans le domaine de la connaissance sensible du monde exterieur. C’est que celle-ci, naturelle a Phomme, lui permet par contraste de voir comme un don de Dieu la foi que Pillumination apporte dans Pintelligence. LJA. conduit son analyse en se fondant principalement sur le Didascalicon et le De sacramentis. — (P. S.)