2ł LA CATHŁ DRALE
Fćvricr 1955
Mcrveilfcs quo Dicu occomplit pour son pcuplc.
I-os apparilions de la Viergo vionnenl en un temps oO trlomphc le ralionalismc, ofi la science ttmsidćic la religion commc une conslruclion do 1’ospril humntn dans Tcnfancc et qui cherche & s'expllquer lc monde.
« Or, volci des falts, trfes liumbles et trfcs simples... Aucune conscience n'a e« lc temps do los fonner ou dc los dóformer. » Volci les miracles qui les condrmcnt et que 1'Eglise olTre au diagnostic des savants : ces inira-cles « dćpartagent* commc au Jour mćme de la venue du Christ, lc croyant et rincroyniit».
L'Histoirc Sainte continuc.
Cerles, la foi rcpose sur la parole de Dieu et non pas sur des mira-cles. Mais Dieu accordc des slgnes & son peupie, pour 1’aider et raffor-mir sa conflance dans sa promcsse. Tout au long do 1'IIistoirc Sainte, c’ost la naissance d’Isaac, lc passago de la mer Rougo, 1’enlrće dans la Terro promłse, le rctour do l'cxil...
Toujours, ii travers ces rdallsations successives qui sont les flgurcs de ravenir, lo peupie de Dieu marcho vers cette cltó ou Dicu habitera au milieu do lui.
Dans 1'ambiance d’un grand pólerinage inarlal. le chrótien qui passe parlout comme un dtranger so trouve brusquemcnt cboz lui : « Les rdalltós surnalurelles se sont acquis, dans ce coln du monde, droit de cittf. Ellcs ont conslruit un mllleu. un cndre, une nmbiance qui leur est adaplće. » Nous aentons le mondo qul se rassomble autour do Dicu. Octto anticipalion sensible de la fln du monde, du but vers Icąucl II tend, nous ne la devons pas h une initlntive bumnlne, c*ost une lntervention sur-naturelle qui l*a provoquće. I-e Seigneur-fait pour nous des moncilles, et nous sommes dans la joio.
Notre Domc, tćmoin dc notre salut.
Ce n est pns Dicu qui est vcnu, c'esl Marie. Vołlfi bicn la marquo dc notre temps. le temps de 1'Eglise, car la Yierge est dćj& sauvóe, ollc est dójii da« s la patrie vers laquelle nous londons, elle est le tćmoin privi-lógiń do la pulssance du Christ Sauveur, qul « biontól > s'ćlondrn sur nous nułsi r|£flnltivemenl.
I,’appcl qii’olle ndresse est au Tond łoujotirs le mflme : c’csl 1'appel h la pónl lence, c’ost-ił-dire 1’appel tt la conversion, au retournement du cceur, nu rctour 5 Dieu. C e.st lc mćme nppel que lanęaient los prophistes,
d'Osóe h Jean-Baptislo, c'csl 1'appel du Christ dans l'Evangile : «Con-vertfssoz-vous ot vous vivre*. Le temps est nccompll et le royaumc dc Dicu est procho. *
Et lc pólerinage marial s'achńve toujours en Eucliarislic, car lc Vorbe 8’csl fait chair, II a habltć parmi nous, II a vaincu la mort, II est entró dans sa gloirc, rnais II demcurc, encoro et dćjit, au mi licu de nous dans le Saint Sacremont.
II y a lii, sans doule, une porto ouverto h une rńflcxion thćologique (pii pouirait donner uno vie nouvollc ii nos pdlcrinages. Elle ]>ouiTail les purifler encoro dos imporfoctions qul, parfois. nous voilenl leur tisage ićritablc.
MODIFICATIONS AUX QUESTIONS DU CATECHISME CONCERNANT LE JEUNE EUCHARISTIQUE
Question 225 : Quc faut-il pour bien communicr ?
Pour hien cominunier, il faul:
i • Etrc on óiat do gr5cc ;
2* Avoir uno intention droite.
Notę. — Avoir uno intention droite, c*cst communier pour obóir & Notre-Seigncur, s*unir & Lui et par Iłi devenir meilleur. Jamais nous no dovons communier uniqucmenl par routino ou par vanilć.
Oucslion 227 : A ceux qui vont communicr, 1’Eglise ne dcmande-t-cUc
pas dtłtre d jeun ?
A ceux qui vont communicr, 1'Eglise demande d'ćtre fi jeun depuis minuit. Mais cllc accordc des exceptions 5 cette rftgle.
Notc /. — Etrc & jeun, c’est n’avoir ricn mangó ni bu, sauf do l'eau nalurelle, depuis minuit.
JVofe 2. — L'Eglise demande dc jetiner avant do communier par respect pour le Corps du Christ et en esprit dc pćnitencc.
Notc 3. — Cas o ii 1'Eglise permet do communier sans ćtro ix jeun depuis minuit:
!• Les malades, mćme non alitćs, qui nc pcuvent roster h jeun sans inconvćnient sćrieux, oni la pennission de prendre un !iquide ot des mćdicamcnts non alcoolisós, n'importe quand avant do communier. Ils doivenl demander l'avis d‘un confesseur.
2* Ceux qui communicnt ii une heuro tardive, ou aprte avoir fait un travail fatiganL ou aprćs avoir parcouru un long chcmin (erniron 2 km. ii pied), peuvent prendre du liquidc non alcoolisó jus<ju'h une heure avanl de communier; ils doivenl demander l’avis d'un confesseur. Les ćcoliers qui nc pcuvent relourner ii la maison pour lc petit dójcuner; aprto avoir communió et avant de se rendre cn elasse, jouissent dc la mćme permission.
3* Ccux qui communient a une messę du soir pcuvent manger jusqu’k trois heures avanl la communion. Pendant lo repas, lis peuvcnt prendre des boissons de tablc (vin, bióre, cidro) mais non des liąueurs. Les liquides non alcoolisćs sont permis jusqu'& unc heure avant la communion.
4* En danger de mort, on peut communier sans ćtre 5 jeun.