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LA CATHtDRALE
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scrcz non soulement «ttcntif$ A 1'Acoutcr, mais soucicu* d’y rónóchir ot de rassimller. La semcnce se dessAche tur un sol aride ; ellc no porto des fruitt que dans une terre bion prcparee. Vous no seroz pat do ces ndóles qui enten dont la parole do Dleu d'uno oroillc distraito, plus prAoccupAs de la briAvetA du sermon quo do son oontenu.
Puis-Jo voue domandor, mo* FrArcs, do Jolndro a ronseignomont reęu uno rechcrche per&onnelle ? II est des hommes qui, chaquo Jour, lisent uno page de rEvangile, des foyors oii la prIAre du soir falt suitę A la łocture de la vle dc Notre-8cigncur. Chaquo annćc, des retraitants ot des retraiUntos, hólas ! en trop petit nombrc, consacrent quelques Jours de sllenco ot do priArcs A une rAflozfon plus approfondle sur les vAritós rellgleuses et sur 1’Atat de leur Ame. lis sont les premiera surpris do 1'intArAt qu’ila dAcouvrent A ces oxer-cices spirłtuels. N’est-0# point IA autant do maniArcs d'assurcr A votre vio chrAtlenne un oaractAre plus personnel ?
La fol chrAtienno, pour demeurer vivante, a besoln d'Atro ontrotenue. Vous savezf mes FrAres, A quelle source olle s’alłmonte. Votre prAsenco en cette Egliso afflrmo la rAgularltA dc votro vlo religieuso ; mais laisscz-moi, uno fols de plus, vous poser une questlon : apportoz-vous A la Messo le reouelllement et la róflezion que requiert un acto si Important ? Vous voyoz les efforts de vos prAtros pour vous aider A micux participcr au Saint-Sacrifico : lis vous invitcnt A vous grouper autour de 1’autel, A rApondre aux prlAres, A prendro part au chant, A sulvre dans votre missel les textes liturglques, A formor tous ensemble une assemblćo unanimo et fraternollo. Saohoz rApondro A leur appel.
En assouplissant les rAgles qui conccrnent la Sainte Oommunion, en auto-rlsant A certains Jours les messes du soir, 1'Eglise facilito A sos AdAles 1'obsor-vation d’un dovoir osscnticl et la róccption de 1'EuoharlsUe. No soyoz pas surpris de ces ohangements. Votre vio ohrAtienne rencontre plus de difflcultAs : olle a besoln d’Atrc plus vigoureuse. L’Eglise s'adapto aux situations nouYollos aftn de vous soutenlr plus efftoacement.
La fol chrAtienne doit affronter la vic. La tontation ost forto pour beau-coup do gons do faire dans leur existenco deux parts : d’un cótA, la pratiquo religieuso, — do 1’autre, la vle ordinairo sans rAferenco A l'Evangilc, surtout quand l'Evangiie devłent gAnanL Pour lvun, ovest dans la vic conjugalo qu*il s’Atablłt en marge des oxigoncos chrAticnnes. Pour Pautro, c’est dans sa vle professionnelle qu’ll n’accepte pas ringórence d’une morale, JugAe trop rlgide. Ailleurs, c’est le pardon des injures ot Poubli do rancunos tenacos qul sem-blent vralment trop difficiles, Undls quo les Jounes, encore pratiquants, weulent oubller dans leurs loisirs le sens de la pudeur et de la puretA. Faut-łl s’Atonner si la fol, coupAo de la vie, s'anemie et disparalt ?
Saint Paul ost plus exigeant quand II nous dlt: € Solt quo vous mangiez, soit que vous buviez, quelque ohose que vous fasslez, faites tout pour la glolre do Dieu ».
LA CATHĆDRALE
Lo lundi 7 Fóvrier a ou licu, A Quimpor, la rdunlon oanlonalo des Ligueuses.
Malgr<5 la piuie abondante et la tcmpćte qul faisalt rage, nous nous rclrouvAmes nombreuses dans celto vieillo ćglise da Locmaria, loujours si chfcre A nos craurs.
M. 1 'abbć Piriou, rectour do Pluguffan, nous fit sur < L’Egli$e * uno magniftque alloculion fort apprćcićc do toutes.
L’aprAs-midi, M. le Curć de Sainl-Corenlin. toujours accueillanL, vou-lut bien nous rcccvoir dans la salle du < Oradlon > si confortablement installće.
LA, nous ful donnć le plaisir d‘onlondro Mmc Lcblois, dims uno confd-ronce trfts documontće sur «1'optimisino *, si nćcessairo de nos jours.
Ellc nous prouva quc seulo, la femmo chrńllonne, s’appuyant sur une foi profonde ot sur «la grando Espćranr.e », ćtait capabto d’cnlrclonir A son foyer celto nlmosphóro do galld et d’opliinisino dont l‘<5poux ot los enfants ont tellemont besoin pour leur plein ćpanouissement.
Puls vionnent los comple-rcndus des paroissos, toujours si frucluoux et ofi chacun peut puiser des idrtes pour de nouvclics aclivit<5s.
M. lo chanoino KArautret, Directeur des CEinrcs, qui voulul bien nous honorer de sa prćsencc, ful frappć du grand nombre do nos o>uvrcs: servicc d’entr'aidc, beures d’amitić, ceuvre des tabernacles, des cató-chismes. visites aux hflpitaux et aux malados do la ville, eto., etc...
AprAs cette journde si fruclueuso et sl cordiale on se szpara aprAs avoir chantó de tout son cocur le Salvc Heginn on 1’lionneur do la TrAs Salnto Vicrge.
Une .Miutante.
iBHIT
Tout Ic monde connait rcouvro audaciouse cnlrcprisc par 1’abbó Pierre, < 1’insurrection » do charitó qu’il dAclancha en Fćvricr 1954, los rÓ9ul-tats qu’il a oblcnus en misanl sur la gdndrosilA du peuplo de France.
Nous avons tous applaudi A r.initialive hardlo do co dóputd, apótre des sans-logis, mais peut-Atre sommos-nous ignoranls du soufflo d’ospoir