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Je ne sais comment vous remercier, Mesdames et Messieurs, de la bienveillante attention que vous m’avez accordee et des marąues de sympathiąue approbation que vous m’avez si fre-quemment donnees, pendant ce long discours, dans lequel je me suis laisse trop souvent entrainer par les inspirations de l’improvisation.

Permettez-moi, en terminant, de prier cet Institut des Prońnces, dont trente-huit sessions attestent de si longs et perseverants services rendus a la science, d’emettre avant de se separer le vceu qu’a l’avenir les peuples civilises aient recours a la voie de 1’arbilrage pour le reglement des conflits internationaux et que ce principe soit consacre par une codification du droit des geiis.

Puisse ce grand dessein de Henri IV, que je viens de rappeler apres deux siecles et demi dans ce lieu ou il naquit, etre repete par les echos des Pyrenees, et se realiser promptement dans le monde civilise !