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rćforme k laquelle nous aspirons, el comment je puis conce-voir 1’espśrance du succks.

IV

Un mol encore sur la question de codification du droitpu-blic inlernational qui doit 6tro ttmmortel honneur de notre epoque, et qu’k ce litre nous devons avoir tant a coeur de me-ner a bonne fin.

La route pour y panenir n’est pas sans ćcueils : il en est un quc l’on semble dćjk d’accord a ćcarter, c’est celui d’une rćunion trop gćnćrale qui eńt abouti k la confusion. On a par-faitement senli que cette codification exigeait d'abord une conference prćparatoirc k 1’efl'etde se mettre d accord sur les principcs fondamentaus qui devaient lui servir de base, et que 1’entente ne pouvait s^tablir, k cet ćgard, qu’autant que ce travail seraitconfić kun nombre de merabres fort limitó.

11 est encore un autre ćcueil que Ton paralt aussi disposć k eviter, c’est celui d’appelcrsur les dćlibćrations de la conference une publicitć prematurće. La convenance de d^libś-rer k huis cios et de laisser la conference juge du moment opportun pour recourir aux lumikres de la discussion pu-blique semble gćnćralement reconnue.

Mais il y a bien des questions dćlicates dont je me bomerai k mentionner quelques unes sans avoir la prelention d'en r£-soudre aucunc.

U y a d’abord cclle de l’attribution proportionnelle des membres par rapportaux divers pays qui doivent £tre reprć-sentćs, il y a ensuite cclle du modę de leur dćsignation.

Ces deux questions scmblent les plus urgentes. puisqu’elles tiennent k la constitulion móme dc la conference. 11 en est d’autres qui ne demandent pas une solution aussi rappro-ch£e, telle que celle de savoir comment il sera procćdć ultś-rieurement k l’examen de l’oeuvre prćparatoire de la conference, et il sera statuć sur la suitę k y donner. Quand on s’engage dans une voie aussi inesplorće, on ne petit aspirer k tout prĆYOir et tout rćgler a l’avance, et il faut faire assez largement la part de l’observation, de rexpćrience etdu temps.

Le point important, c’est d’apporter dans toutes les ques-lions un grand esprit de conciliation.etc'est celui qui sc pro-duira dans les deux initiatives diflćrentes que la constitution d’une confśrence pour P<BUvrc preparatoire des principes fondaroenlaux d’un Codc de droit public International ren-contre i sa naissance, Punę venant des Ćtats-Unis, Pautre de Belgique.

Tout doitłaire esperer que Pentente sur la łusion sera facile, et si quelques difficultćs vcnaicnt i surgir, il serablc que le moyen de les aplanir est ici indiquć par la naturę móme du sujet: ce seraitle cas ou jamais de recourira Par-bitrage pour le rfcglement des conllits. Or, assurćment, Pil-lustre prśsident du tribunal arbitral de Genfeve, avec le con-cours de tout ou partie dc ses ćminents collfcgues, ne sc refuserait pas i rćsoudre les difticultćs, et c’est li une auto-rilć dont on ne pourrait que s’honorer, en pareil cas, d’in-voquer et respecter les dćcisions.

Yeuillez agrśer, cher et honorś Mousieur, Passurance de mes scntiments distingues et devoućs.

Cu. LUCAS,

Membi* de llostitut

AtAdAuiie des Sciences aort!** et polityce#).

tl/J. hiri*. - Isprimena Atnoas de lirure #t C\ 16. tał fuci&e.