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mieux prepares pour affronter diverses situations. L’identite constitue definitivement une dimension affectee par le sćjour d’etudes. « Marąuee par le sceau du voyage, Pidentite affichee de celui qui est parti et revenu different, cherche a creer un eąuilibre entre ce qu’il etait avant de partir, ce qu’il a appris et ce qu’il est maintenant en termes de metamorphoses de soi. »(Femandez : 19) Plus encore, certains etudiants constatent qu’ils ont vecu un passage durant leur sćjour et au retour.

Le fait de vivre a Petranger semble enlever certaines illusions sur le pays (Paccueil tout en donnant une plus grandę expertise et une connaissance de celui-ci. Pour la plupart des participants, le sejour a permis de mieux comprendre la culture d’accueil et des lors, d’y poser un regard critique, en y voyant les bons comme les mauvais cótes. Certainement les images et reprćsentations du pays se forment maintenant sur une impression beaucoup plus fondće, sur une experience vecue plutót que sur le point de vuc des autres. Un recadrage imaginairc a donc ete conduit suitę au passage a Petranger.

Le sćjour a ćgalement permis aux ćtudiants quebecois de se poser des questions sur leur identite collective. La plupart des etudiants ont profitć, inconsciemment parfois, de ce moment de retrait de leur culture pour comprendre ce qu’ils appreciaient de leur pays, et parfois, surtout dans le cas de Nadia, ce qui leur deplaisait de leur socićtć d’attache. « Moi je suis arrivće, tsais, j’ćtais encore sur le beat de PArgentine, [il] y a quelqu’un qui etait dans la rue, je lui ai fait un sourire, il m’a regarde tout croche, tsais, « ah mon dieu » c’est vrai, j’avais oublie qu’on etait revenu a Montrćal. » (Nadia) Pour elle, le retour au pays n’a pas ete marquć par une plus grandę appreciation de sa societe, mais plutót par un dur retour k la rćalitć. En genćral toutefois, on peut dire que le sejour a permis un renforcement de Pappartenance collective et une plus grandę apprćciation de ce qui compose la societe et la culture.

Au niveau professionnel, des portes se sont ćgalement ouvertes grace au sejour d’etudes, ne serait-ce que par la maitrise d’une autre langue. Pour certains individus,