aiguć de statisticiens qui se fait sentir a tous les nivcaux dans les scrvices officiels des pays africains, les stages de formation devraicnl etre aussi courts que possible.
107. Un projet dc resolution. presentć par 1'Ethiopie, a ćtć adoptć a Punanimitć par la Commission et est devcnu la rćsolution 12(11) (voir 3e partie du prćsent rapport]. Dans cctte resolution. la Commission approuve le rapport sur la Conference des statisticiens africains. invite les membres et les mcmbres associes a examiner d’urgcncc les recommandations dc la Conference et prie le Secrćtaire exćcutif de prendre les mesures neccs-saires pour mcttre en ccu\tc ces recommandations.
EnouItes sur les ressources naturelles (point 9 de rordre du jour)
108. Le Secrćtaire cxćculif a rappelć qu’a sa premierę session, la Commission lui avait demandć d’etablir unc bibliographie d*enquetes sur les ressources naturelles dc rAfrique (voir E/3201. par. 59). UUNESCO s’est chargće de cctte t&che pour le comptc de la Commission. qui a supporte la moitić des dćpenscs. L’UNESCO a estime qu’il fallait prćvoir approximativement 450 pages dc tcxte et 12.000 pages pour les noticcs bibliographiques. II a ćtć dćcidć de commencer par un exposć de la recherche gćo!ogique et miniere en Afriquc, qui comprend 70 pages dc tcxtc (E/CN. 14/30); 3.000 pages dc noticcs biblio-graphiques n*ont pas ćtć reproduites dans le documcnt distribuć.
109. Les delćgations ont accueilli avec satisfaction Petudc de PUNESCO. On a souligne que certains pays du nord et dc 1’est dc l*Afrtque n’y figuraient pas et quc les rcnscigncments prćscntćs n’ćtaicnt pas k jour k tous ćgards. Etant donnć Putilitć des comptcs rendus d’cn-qućtcs sur les ressources naturelles, on a cxprimć Pespoir qu*il scrait possible de HAter leur publication, de maniere que les gouverncments disposent dc renseignements sur d*autrcs catćgorics des ressources.
110. Lors dc sa premiere session, la Commission avait mentionnć certains typcs d’cnqućtes hydrologiquest gćologiques. gćodćsiques et autres sur les ressources naturelles, y compris les ressources utilisables en vue de Pindustrialisation et les sources d*ćnergie. Plusieurs reprć-sentants ont souligne quc des enqućtes sur la main-d’ceuvre et sur les ressources humaines prćscnteraient ćgalement un grand intćrćt. On a mentionnć aussi des cnquctes sur la classification des terres et sur les ressources animales. La Commission a recommandć que le secre-tariat s’assure le concours des institutions specialisees compćtcntes.
111. La Commission a adoptć un projet de rćsolution. prćsente par le Ghana, la Guinće, le Liberia, la Libye, le Maroc et la Tunisie, dans !equel clle souligne que les enqućtcs sur les ressources minćrales doivent, si possible. mener a la creation d*industries pour Pexploitation de ces ressources et invite le Secrćtaire exćcutif a orienter les enquetes en tenant compte de cet objectif [rćsolution 13 (II); voir 3e partie du prćsent rapport].
Acnvrrts dans le domaine de l’agriculture (point 10 de rordre du jour)
112. A la suitę des travaux dc la premićre session,
cctte qucstion a ćtć subdivisće en quatre parties cl des documents ont ćtć prćscntćs au sujet de chacune d’elles (E/CN. 14/31 et Add.l, E/CN. 14/32, E/CN.14/33.
E/CN. 14/34)
113. Dans son exposć prćliminaire sur cctte qucstion, le Secrćtaire executif a signalć qu’il Pavait cxaminee en dćtail avcc la FAO. qui s’intćressc le plus k ce domaine d*activitć, et qu*il en avait discutć certains aspeets avec les gouvememcnts intćresses. II a donnć des renscigne-ments rćcents sur PćvoIution de la situation en ce qui conccrnc la luttc contrę les acridiens, le developpemcnt des rćscrves d’alfa et le developpement des pecheries maritimes.
114. Dc nombrcuses delćgations ont dit quc les aspeets gćneraux — ©eonom iqucs et sociaux — des problćmes agricolcs presentaient pour les travaux dc la Commission unc importance telle qu’clles preferaient s’attacher a des qucstions pląs vastes quc celies inscrites a Pordre du jour. L’attention dc la Commission a ćtć appelee sur les rapports cxistant entre Pagriculture traditionnelle et Pćconomic modernę dc marchć; il s’agit lk d’un des problćmes fondamentaux du dćveloppement ćconomiquc dc PAfriquc. Dans la misę en <ruvre des programmes dc dćveIoppcment economique. il ne faul pas quc le souci dc rćaliser Pindustrialisation des pays interessćs fasse perdre dc vue la nćccssitć d’amćliorer leur agriculturc.
115. De nombreuses dćlegations ont fait obscrvcr que, dans bcaucoup dc rćgions dłAfrique, il est neccssaire d*amćliorer la sanlć du bćtail pour augmenter la ration protćiniquc des populations. II convient dłcntreprendre, au niYcau de la rćgion, des campagnes de lutte contrę les maladics ct les parasites du bćtail. en collaboration avcc la FAO ct dłautrcs organisations intergouvcrnc-mentales. Pour crćer un commerce d’exportation dc la yiandc ct du bćtail, deux mesures sont neccssaires sur le plan techniquc: assurer Pćradication des maladies contagicuscs. du moins dans certaines zones soumises a contróle. ct amćliorcr la qualitć dc la viande ct du bćtail. Au sujet dc la deuxieme mesurc. on a soulignć qu’une charge exccssivc dans les p^turages donnę des bćtes dc trćs mauvaise qualitć et d'unc valcur marchandc nćgli-gcablc, ct dćtruit la capacitć productivc du sol.
116. Ona prćconisć le dćveloppement de la pćche dans les caux interieures pour augmenter la ration de pro-teines. ainsi quc la modemisation des pecheries maritimes. II scrait nćcessaire d'entreprendre des enquetes sur les eaux des cótes de PAfrique occidentale et sur les pćchcries dc PAtlantique. On s*est felicite de la crćation. sous les auspiccs de la FAO. d’un Conseil regional des pecheries pour PAfrique occidentale, analogue au Conseil gćnćral des pechcs pour la Mćditerranće. A cet ćgard. certaines dćlegations ont voulu assurer que la ponće gćographique de ces enqućtes englobe toutes les pecheries du nord et de Pouest du continent. En consequence.
»» Voir par. 35 4 39 a-dessus.
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