I arc-cn-ciel au nieme panneau (cf. ci-dessous) on acquiert la certitude de I originalite des coucbes I a 6 et de l addition subsequente des coucbes superieures — soit la certitude de lorigi-nalite du fond bleu et de la non-originalite du fond dore. Comme Ic fond est dore a la copie de Coxie, le surpeint de l or doit etre anterieur a 1557.
Rappelons qu’en 1951, les coucKes 10 (vcrnis) 9 et 8 (feuilie d or avec son assiettc) ont etc cnlcvees et la coucbe 7 (coucbe translucide ou vernis ancien) allegee. Nous sommes revenus ainsi au fond original bleuatre.
Obserualions
La comparaison, en yision directe. de la qualite picturale de la Colombe aux panneaux X (PI. XXXIV, en liaut) et XVI (meme PI., en bas) fait admclłre la possibilitć dun surpeint pour la premierę. Les radiograpbies correspondantes (PI. XXXV) confirment cette bypotbese, Ie ,,fiou” radiograpbique constituant une presomption serieuse de surpeint. Une derniere preuve en fut obtenue, grace & l analyse microcbimiquc. La coupc (PI. XXXVII, 2) Iocalise ce surpeint a la linę coucbe 9 (rćsistant bien aux soIvants) placee entre deux coucbes de vernis rćsineux, dont linfericure (c. 8) est nettement moins soluble quc la superieure (c. 10). Les coucbes sous-jacentes corrcspondent au fond bleuatre (c. ó) et a la structure originale du ciel (c. 5, 4, 3) tcls qu’on les retrouye partout aillcurs (cf. notamment au fond autour de la Colombe).
Interprelation
Le surpeint de la Colombe est donc une certitude. Quand fut-il exćcułe ? D apres nous, ii ne s agit pas dune operation modemc, puisque la coucbe inferieurc de vernis (c. 8) sous le surpeint (c. 9) resiste beaucoup mieux aux solyants que le yemis superieur (c. 10) et que ce surpeint ne se Iaisse pas attaquer davantage. Notons aussi que la Colombe est presente a la copie de Coxie.
Nous croyons utile d attirer I attention sur le fait que, ici, contrairement a I babitude, la Colombe, Ic fond bleu et Tarc-en-ciel semblcnt ne pas avoir ete preyus dans le dessin original, vu la prćsence, sous cette zonę, des trois coucbes du ciel.
En 1951, le surpeint de la Colombe fut allege dans la mesure du possible.
Observations
Contemplant la lourdc masse des nuages gris-bleu qui entourait le fond dore (PI. XXXII, l)
I observateur, avant octobre t950, deyait ccrtainement etre deęu de voir combien cette masse opaque pesait sur I borizon.
Radiograpbie en main, le specialiste de Iaboratoire s ćtonnait de ne relrouyer aucune tracę de ces nuages et d y voir substiluees plusieurs zones concentriques grises et blancbes
(PI. XXXII, 2).
L examen des ecbanlillons (cf. la Fig. 10 h la p. 1 10 et surlout la micrograpbic de la PI. XXXVII, 4) montrait qu’au-dessus de la structure normale du ciel (c. 3, 4, 5) on Iocalisait d abord une coucbe — souyent usee — de couleur yiolacee, jaunatre ou rosee (c. 6) et qu’on ne retrouyait que plus baut (c. 8) la coucbe correspondant aux nuages (c. 7 = coucbe translucide de transition).
A quoi correspond la coucbe 6 ?
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