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Piot, o.c., p. 351, 352, 358, 360, et 363. A leur arrivće a Gand, Ics panneaux furcnl dćposćs ó 1‘Acadćmie Royalc cle dcssin, ancien couvent des Augustins, ou le Musće dc Gand ćtait installć alors. Voir n° 39.

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C. Piot, o.c., annexc CXLIV, p. 413 ; Arch. ville Gand Comm. LOC., Registre A, Corresp., p. 78-80. Publ. C. Ruelens. o.c.. t. II. p. LXXVIIl-LXXIX.

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Arch. vil.le Gand, Archiues modernes, Beaux-Arts, T 4 : Ictłre cłu maire dc Gand du 8 mai 1816, et, dans Ie meme dossier, mćmoirc sur Ic polyptyąue aclressć par rarchivistc communal, E. de Busscher, & I’ćchevin CoIIier, 19 janvier 1861, ou nous trouvons copic du procćs-vcrbaI de restitution (p. 7). Cette rcmisc se fit dans la salle du musće & 1’Academie Royalc dc dessin. ou les panncaux ćtaient dćposćs clepuis leur retour & Gand.

On pcut supposer quc, peu aprćs, les tableaux furent transportćs ct rcplacćs dans Ićglise Saint-Bavon.

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Arch. villf. Gand, Archiues modcmcs, Beaux-Arts, T 4, conticnt dimportants dossiers sur cette vente et sur Ie proces qui s en suivit.

Dapres une dćclaration du 10 fćvricr 1818, ćmanant du sccrćtairc de ladministration de Ićglise Saint-Bavon, approuvće comme conforme a la vćritć par J. B. Lippcns, curć et cbanoinc de Saint-Bavon, la fabrique dćglise avait, cn mars 1815 deja, unanimcmenl resolu de uendre au profit dc lEglise, dans son etat de detresse, les six uolets peints, dont est (juestion.

Les premićrcs tenlatives de vente ćchoućrent, dc sorte que la partie centrale ćtait dćja replacće dans I ćglise depuis sept mois, lorscpie Ie marebć des six voIets fut conclu avec le marchand L. J. Nieuwcnhuys, de BruxeIIcs. Voici le texte dc la quittancc de cc dernier, dont nous trouvons copie dans les documents du dossier : Ontfangen van Mijnhcer L. J. Nieuwenhuys dry duyzcnt Guldens courant tot uoldoening van zes stuhs deur schildereyen aen hem afgcleuert. Gend 19 Xbre 1816. Signe J. Deuolder qq. 3000 G. Publ. La Belgique Judiciaire.... t. XXII, n° 15, 21 fćvricr 1864, col. 238, notę 2.

Lorsqu’au l^or janvier 1817, un officier de policc s adressa au marchand, a son domicile, pour Ic pricr de reprćsenter les six tableaux, cclui-ci dćclara les avoir vendus et Iivrćs, le 30 dćcembre a 3 heures apres-midi, k Mr. Franckcn, negociant a Lolceren. Nous ignorons si ccttc livraison o jamais eu Iieu. En tout cas. Nieuwenhuys n en parlera plus Iorsqu'iI rćpondra a certaines allegations de A. Michiels dans unc Iettre publićc dans Llndependance Belge, n° 324, 19 novembre 1848. II dćclarc alors que des que la transaction ful terminóe, ces panneaux furent exposes p uh l i q u e m e n t quelques jours a 1'hótel dc Plan dr es a Gand ...ils furent immediatement enuoyes a la cour, oii ils resterent quelque temps ; et la on me commanda de faire deux copies d’apres les portraits de Jean et Hubert uan Bych.

Le 3 juillct 1817, Ie Gouvcrneur de la Handre orientale adressait unc Iettre & la fabrique d’ćglise dc Saint-Bavon au sujet de cette vcnte. La rćponse personnelle du vicaire gćnćral, J. Lc Surre, prćsidcnt de la fabrique d ćglise, cn datę du 7 juillct 1817 et la rćponse des marguillicrs, du 14 juillet, nous fournissent quelques renseignemonts sur la conscrvation des vo!ets depuis 1794 et sur l historiquc de la ventc. Voici les fragments de ces documents Ics plus interessants pour notre ćtudc :

Gand le 7 Juillet 1817. Monsieur le Gouuemeur J... Les tableaux, dont il est qucstion, ne sont quc des sortes de uolets asscz etroits au nombre de six, qui autrefois seruoient ó. couurir ou fermor quclques tahleaux de Jean uan Eych, d une dimension proportionnee aux dits uolets. cette espdce de fermeture

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