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immunisees, et la valeur des tests de seroprotection pour Pessai des vaccins cholćriques. 11$ recommand^rent, en 1944, une modification de ces tests, basee sur Femploi de deux doses espacees des vaccins k examiner, et la survie obligatoire de 100 % des lots d*au moins 15 souris soumises a Pepreuve de 5 DLM de vibrions en mucine, et d'un minimum de 80 % des lots auxquel$ on administrait 10 DLM. Ils considćraient qu’il n’ćtait pas necessaire d’ćprouver ces animaux k la fois par les souches Inaba et Ogawa, comme Favait prescrit le National Institute of Health, parce que, d’aprć$ leur expćrience, il existait une protection croisće entre ces deux sous-types.

Les probfómes lies aux tests de sćroprotection de la souris ont ete etudićs d'une manierę approfondie par Burrows, Mather, Elliott & Havens (1947) qui en sont venus a conclure que

«On a constate qu^łune methode de titration des anticorps protccteurs, basće sur une dose standard ou des multiples de celle-ci, etatt impraticable, mais que le titre pro-tecteur exprim6 sous formę d'un rapport entre la DL₅o pour la souris et celle des animaux temoins, ćtait reproductible, dan$ des limites raisonnables, et que les resultats etaient comparables pourvu que la virulence des souches d'epreuve fOt sensiblement la mfcme. La variabilite etait telle que des diflerences de 100 fois, dans le titre, etaient tenues pour signtficatives; 10 a 100, suggestives; et 10 fois ou moins, non-signiftcatives.» [Trąd.]

Dans une etude ulterieure sur Fessai biologique des vaccin$ cholćriques, Sokhey 8c Habbu (1950 b) ont fait remarquer que le test de seroprotection de la souris preconisć par Ranta & Dolman (1944) manquait d^?exactitude, parce qu’il comportait de trop fortes doses de vaccin pour Fimmunisation des anlmaux. 0’ćtait pour cette raison que Ranta Sc Dolman supposaient qu’il existait, entre les deux sous-types Inaba et Ogawa, une protection croisee que Sokhey & Habbu ne pouvaient confirmer.

Le principe de la uouvelle methode d*essai biologiąue des vaccins choleriques, que presentaient ces deax demiers chercheurs, et qui donnę des resultats reproductibles dans des limites etroites, consiste a determiner «la dose de vaccin requise pour proteger 50% des animaux immunises contrę une dose d’epreuve constante, k la fois en nombre et en virulence, qui prodult une mortahtć de 100% chez les temoins )>.

Nous avons dćja indique que Sokhey & Habbu employaient la lyophili-sation pour conserver une virulence convenable aux souches destinees a Fćpreuve des animaux. Aprćs regeneration, ils cultivaient les souches selectionnees en bouillon nutritif, dont ils ajoutaient une partie, diluee a 10'³, a quatre parties d’une suspension de mucine a 5%. Ils inoculaient 0,5 ml de ce mćlange, contenant environ 100 000 germes et representant 100 doses letales minimums, dans le pćritoine des animaux d'epreuve.

Si, comme on le verra plus loin, certains observateurs modernes sont enclins k se fier davantage aux ćpreuves de protection pas$ive, il n*e$t pas douteux que des tests dMmmunisałion active, bien executes, fournissent des resultats extremement surs, au moins en ce qui concerne le degre de Fimmu-nite conferće par Fadministration parenterale des vaccins en question,