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Le point d'intersection des deux droites de rśgression permet de situer dans le temps la modification dans les rythmes sśdimentaires. En effet, avec une incertitude de 4 ans, 1957 pourrait fitre 1’annee charniere des conditions hydrosśdimentaires. Les couches sśdimentaires dóposśes aprśs cette datę couvrent une pśriode d'environ 39 ans pour 35 cm dićpaisseur, c’est ś dire que la rśsolution de 1’echantillonnage (tranche centimćtrique) est pratiquement annuelle. Les couches sćdimentaires dśposćes avant 1957 couvrent une pćriode d'environ 110 ans, fóchantillon le plus profond (62 cm de profondeur) correspond ś 1’annśe 1848 avec une incertitude de 15 ans.
4.2.3.4. Carotte C : port de Papeete
Cette station a fait Tobjet d’une double śtude de datation par le 210Pb et le 137Cs. L'6volution de l'activitś des deux radioćlóments est prśsentśe en fonction de la MSA pour le 210Pb (figurę 25) et reliee a la profondeur entre 20 et 35 cm de profondeur pour le 137Cs (figurę 26), car la porositś et la densitś des sódiments n’ont pas ćtś dśterminees. Les points 32 ś 34 cm de profondeur correspondent d la limite de dćtection en 137Cs, qui est inferieure a 30 mBq. Malgrś la quantit6 importante de materiel ayant servi aux comptages (550 ś 850 g), il n'a pas śtś possible de donner une valeur d’activite dans ces óchantillons. Au-dessus de 30 cm de profondeur, l’activitó en 137Cs varie entre 150 et 300 mBq.g' \ le maximum est enregistrć ś 23 cm de profondeur.
L’śvolution de l'activitś du 210Pb avec la MSA suit une tendance similaire ś celle de la carotte prócśdente: on observe une homogenśitś des teneurs en 210Pb attribuable ś la bioturbation qui est limitće aux premiers niveaux (les 8 premiers centimetres), puis une dócroissance rapide entre 10 et 40 g.cm'2 et enfin une dścroissance plus lente au delś.
L’śvolution du 210Pb en exces traduit, comme dans le cas prócćdent, une rupture dans les taux de sśdimentation clairement localisće ś 40 g.cm*2, c'est a dire ś 30 cm de profondeur. La misę en óvidence de cette limite est en accord avec 1’śtude des caracteristique$ sćdimentaires, objet du chapitre prócśdent
II est possible d'estimer les taux d’accumulation moyen correspondant ś chaque partie de la carotte. L’ajustement linśaire de la partie supćrieure. correspondant aux sśdiments compris entre 10 et 30 cm de profondeur fournit une equation dont on en dśduit un taux d’accumulation moyen de 1,33 ± 0,16 g.cm'2.an'\ L'ajustement linśaire de la partie infśrieure correspondant £ la couche sćdimentaire comprise entre 32 et 50 cm de profondeur donnę un taux d’accumulation moyen de 0,33 ± 0,04 g.cm'2.an'\
La datation des sćdiments montre que les 30 premiers centimótres de sódiment couvrent une póriode de 29 ans, c‘est ś dire que la resolution de 1’ćchantillonnage est pratiquement annuelle. Comme dans le cas prócćdent, la datation des couches superficielles affectśes par la bioturbation peut śtre approchće par extrapolation. Entre 40 et 70 g.cm'2, la pćriode couverte par les archives sódimentaires est d’environ 85 ans. Uechantillon le plus profond (50 cm de profondeur) a ćtó datę ś environ 1880 ±16 ans. Dans cette partie ou la sśdimentation est lente, chaque tranche pourrait reprćsenter environ 4 ans.
La rupture de sśdimentation entre les deux ćvćnements sćdimentaires moyens de la carotte a śtć localisee ś 30 cm de profondeur correspondant ś l’annće 1966 avec une incertitude de 3 ans.
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