Alter Ego 4 GP tests

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Nature des épreuves

Durée

Note sur

Compréhension de l’oral
Réponse à des questionnaires de compréhension portant sur
deux documents enregistrés :
— interview, bulletin d’informations, etc. (une seule écoute) ;
— exposé, conférence, discours, documentaire, émission de radio
ou télévisée (2 écoutes).
Durée maximale des documents : 8 min

30 min environ

/ 25

Compréhension des écrits
Réponse à des questionnaires de compréhension portant
sur deux documents écrits :
— texte à caractère informatif concernant la France ou l’espace
francophone ;
— texte argumentatif.

1 h 00 min

/ 25

Production écrite
Prise de position personnelle argumentée (contribution à un débat, lettre
formelle, article critique, etc.)

1 h 00 min

/ 25

Production orale
Présentation et défense d’un point de vue à partir d’un court document
déclencheur

20 min au maximum

préparation : 30 min

/ 25

Diplôme d’Études en Langue Française

DELF B2

Niveau B2 du Cadre européen commun de référence pour les langues

Note totale :

/ 100

Seuil de réussite pour obtenir le diplôme : 50/100
Note minimale requise par épreuve : 5/25
Durée totale des épreuves collectives : 2 heures 30 minutes

S

U J E T

D

E X A M E N

1

S

U J E T

D

E X A M E N

1

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PARTIE 1 : COMPRÉHENSION DE L’ORAL

((2255 ppooiinnttss))

Répondez aux questions en cochant

la bonne réponse, ou en écrivant l’information demandée.

Exercice 1

7 points

Vous allez entendre une seule fois un enregistrement sonore de 1 minute 40 environ.
Vous aurez tout d’abord 1 minute pour lire les questions. Après l’enregistrement, vous aurez 3 minutes
pour répondre aux questions.
Lisez maintenant les questions.

1. La personne interviewée est :

(1 point)

spécialiste de nutrition.

journaliste scientifique.

journaliste médical.

2. La personne interviewée adopte un ton...

(1 point)

neutre.

critique.

réservé.

3. Qui sont les acteurs concernés par le problème de l’obésité ?

(1,5 point)

a.

........................................................................................................................................................................

b.

........................................................................................................................................................................

c.

.........................................................................................................................................................................

4. Les industries alimentaires ont réussi à faire modifier :

(1 point)

les résultats de recherches en nutrition.

un article de journal.

un ouvrage sur l’alimentation industrielle.

une campagne de sensibilisation des pouvoirs publics.

5. Les industries agro-alimentaires sont inquiètes :

(1 point)

des mauvaises ventes de leurs produits.

de l’augmentation des prix de leurs produits.

de la mauvaise image de leurs produits.

de la baisse des prix de leurs produits.

S

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D

E X A M E N

1

S

U J E T

D

E X A M E N

1

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S

UJET D

EXAMEN

1

6. Selon les industries alimentaires, les problèmes de nutrition :

(1,5 point)

viennent d’une alimentation trop riche.

dépendent de l’environnement où l’on vit.

sont différents pour chaque personne.

Exercice 2

18 points

Vous allez entendre deux fois un enregistrement sonore de 5 minutes environ.
Vous aurez tout d’abord 1 minute pour lire les questions. Puis vous écouterez une première fois
l’enregistrement. Concentrez-vous sur le document. Ne cherchez pas à prendre de notes.
Vous aurez ensuite 3 minutes pour commencer à répondre aux questions.
Vous écouterez une deuxième fois l’enregistrement.
Vous aurez encore 5 minutes pour compléter vos réponses.

1. Ce document est...

(1 point)

un débat.

une interview.

un reportage.

2. Pourquoi a-t-on traité Denis Baupin d’ayatollah ou de bolchevik ?

(1 point)

............................................................................................................................................................................

3. Laquelle de ces affirmations est vraie ?

(1 point)

Parmi les transports en général, la voiture consomme plus de la moitié du pétrole.

Les transports à l’échelle mondiale consomment plus de la moitié du pétrole.

Les transports en France consomment plus de la moitié du pétrole.

4. Quelle grande ville française n’est pas membre du Club des Villes Cyclables ?

(1 point)

............................................................................................................................................................................

5. Selon Denis Baupin, pour les villes cyclables, l’objectif a changé depuis quelques temps.

(2 points)

Objectif de départ : .................................................................................................................................................

Objectif aujourd’hui : ...............................................................................................................................................

6. En plus du manque de volonté politique, quelle est l’autre raison invoquée par Denis Baupin pour expliquer le
retard de la France en matière de politique des transports ?

(2 points)

............................................................................................................................................................................

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S

UJET D

EXAMEN

1

7. Quels sont, selon Denis Baupin, les inconvénients des véhicules diesels ?

(2 points)

a.

........................................................................................................................................................................

b.

........................................................................................................................................................................

8. Quelle marque en particulier est dénoncée par Denis Baupin ?

(2 points)

............................................................................................................................................................................

9. Complétez le tableau suivant, concernant les équipements « Vélov » à Lyon décrits par Gilles Vesco.

(2 points)

10. Selon Gilles Vesco, ce qui est le plus important, c’est :

(1 point)

d’augmenter le nombre de vélos par rapport au nombre de stations.

d’augmenter le nombre de stations par rapport au nombre de vélos.

de diminuer le nombre de stations.

11. Quel facteur est important pour la réussite d’une opération de vélos en libre-service ?

(2 points)

............................................................................................................................................................................

12. Vous avez emprunté un vélo. Pour le rendre, vous...

(1 point)

remettez le vélo dans la station où vous l’avez pris.

remettez le vélo dans une autre station.

mettez le vélo où vous voulez et prévenez la station.

2005

2007

Nombre de vélos

Nombre de stations

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S

UJET D

EXAMEN

1

PARTIE 2 : COMPRÉHENSION DES ÉCRITS

((2255 ppooiinnttss))

Exercice 1

13 points

1. Cet article est destiné à...

(1 point)

critiquer un projet d’urbanisation.

promouvoir l’action d’une municipalité dans le domaine de l’urbanisme.

rendre compte d’une expérience innovante.

2. Expliquez le titre de l’article : « Vive le pétrole cher »

(2 points)

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

Vive le pétrole cher

À Rennes, des îlots caressés par la foule...

Pour éviter les déplacements inutiles, la communauté d’agglomération a fait le pari de la densité urbaine.

C

’est un phénomène infernal : les gens veulent une maison. En ville, elle est chère et rare, donc ils s’éloignent. Une fois loin, ils font
tous leurs trajets en voiture, avec un véhicule pour monsieur, un pour madame, parfois un par grand enfant. Ce phénomène, qui

sévit partout en France, s’appelle l’étalement urbain. Il est dévoreur de pétrole car plus les lotissements s’étendent, moins il est possible
de les desservir avec des transports en commun. Trop cher.
Depuis plusieurs années, Rennes-Métropole, communauté d’agglomération de 37 communes, réfléchit à ces questions et propose
une solution : la densification urbaine. En clair : davantage d’habitants sur moins de terrain. Avec, en contrepartie, des zones vertes
préservées. Il n’est plus question de construire des lotissements à perte de vue mais pas non plus de revenir aux grandes barres de béton.
Cette densification nouvelle manière s’appuie sur des modes d’habitat innovants. Ce que Rennes et ses voisines veulent inventer, c’est
la « ville archipel » ou « ville polycentrique ». « Pour limiter les déplacements, il faut rapprocher les gens des services tout en conservant
la qualité de vie, explique Jean-Yves Chapuis, vice-président délégué aux formes urbaines de l’agglomération. Sans renier le rôle de la
ville centre historique, nous cherchons à créer des poches d’urbanisation avec leurs services et des liaisons vertes qui favorisent les modes
de déplacement doux comme la marche ou le vélo. Il faut aussi des transports en commun performants. » Et ne pas perdre de vue un
quadruple objectif : répondre au désir de logement individuel, contenir les coûts pour les rendre accessibles aux plus modestes, écono-
miser l’espace et s’inscrire dans une démarche de préservation de l’environnement.
Dans l’agglomération rennaise, Saint-Jacques-de-la-Lande fait figure de pionnier en la matière. Son territoire était morcelé et le projet
consistait à recréer ex nihilo, entre deux quartiers historiques, un nouveau centre-ville, la Morinais. La municipalité a joué à fond la carte
de l’habitat innovant, tels ces immeubles perchés sur un centre commercial au toit planté de merisiers. « Pour chaque îlot, nous avons fait
appel à des équipes d’architectes différentes, souligne Daniel Delaveau, maire PS de la commune. Ça enrichit la réflexion et on apprend
quelque chose qui va servir à l’îlot suivant. Les parcelles mélangent logements individuels et collectifs avec 25 % de logements sociaux,
et à peu près autant en accession aidée à la propriété. La mixité sociale fait partie intégrante du projet. »
Dans ce nouveau quartier, où les constructions ont été calquées sur les délimitations du bocage d’autrefois, derrière des immeubles de
facture assez classique sont apparues des formes plus originales. Comme ces petites maisons blanches à toit plat de 90 à 100 m

2

avec

leur bout de jardin, serrées mais décalées pour préserver l’intimité de chacun. Ou ces ensembles à trois niveaux aux larges baies vitrées,
bordés de pelouses et coiffés de grandes terrasses. Ici, ni hall, ni ascenseur, mais des accès par coursives ou escaliers qui font pénétrer
directement dans des appartements de rez-de-chaussée ou des duplex inversés (chambres au premier niveau, salon-cuisine avec terrasse
au-dessus) prévus pour des familles de deux à trois enfants. Avec des prix, en 2003, s’échelonnant de 130 000 à 160 000 euros. Et
des volets de bois, le PVC ayant été proscrit. Autre singularité, de chaque côté de rues étroites plantées de charmilles et d’ajoncs, de
camélias et de rhododendrons : des rigoles à ciel ouvert où s’écoulent les eaux pluviales. « L’argent que l’on ne met pas dans les réseaux
souterrains, on peut l’investir ailleurs », remarque Daniel Delaveau, qui dit s’être inspiré des cités-jardins du

XIX

e

siècle […].

Pierre-Henri Allain, libération.fr : lundi 29 mai 2006.

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VRAI

FAUX

a.

Dans les maisons nouvellement construites, tous les voisins vivent en communauté.

Justification : ...........................................................................................................

................................................................................................................................

b.

Les nouveaux immeubles sont de grande hauteur.

Justification : ...........................................................................................................

................................................................................................................................

c.

On a privilégié pour ces habitations des matériaux écologiques.

Justification : ...........................................................................................................

................................................................................................................................

167

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UJET D

EXAMEN

1

3. Expliquez l’ironie de l’expression de la première phrase du texte « C’est un phénomène infernal » :

(2 points)

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

4. Les responsables municipaux de Rennes souhaitent...

(2 points)

limiter la croissance de la ville autour du centre historique.

concentrer la population dans des zones urbaines restreintes.

augmenter le nombre d’habitants à la périphérie de la ville.

5. Quels sont les trois moyens de transport qui sont privilégiés par la municipalité ?

(1,5 point)

a.

........................................................................................................................................................................

b.

........................................................................................................................................................................

c.

........................................................................................................................................................................

6. À Saint-Jacques-de-la-Lande...

(1,5 point)

on a installé des familles modestes dans un quartier plutôt riche.

on a dû réduire le prix des logements pour les plus modestes.

on a favorisé le mélange des classes sociales.

7. Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses (cochez la bonne case) et justifiez votre réponse
en citant un passage du texte.

(3 points)

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S

UJET D

EXAMEN

1

Exercice 2

12 points

1. L’auteur du texte...

(1 point)

critique la politique écologique française en Guyane.

présente les mesures prises pour la protection de l’écosystème en Guyane.

décrit les avancées de la recherche biologique sur l’écosystème en Guyane.

2. La forêt guyanaise n’est pas comme les autres, car...

(1,5 point)

sa biodiversité est exceptionnellement riche.

son économie est extrêmement riche.

elle appartient à un pays riche.

PROTÉGER LA FORÊT GUYANAISE

L

a Guyane est un haut lieu de la technologie spatiale. Elle pourrait aussi devenir un haut lieu de l’écologie et de la protection
de la nature et des populations autochtones. En participant à la préparation du Grenelle de l’environnement, la Ligue ROC

que je préside a souligné l’importance de la biodiversité, parente pauvre aussi bien dans la prise de conscience que des poli-
tiques menées jusqu’ici. Cette biodiversité est particulièrement menacée dans les forêts tropicales.

La France possède en Guyane une forêt de ce type où une ethnodiversité est également en danger. Presque toujours, les

forêts tropicales sont situées dans des pays confrontés à de graves difficultés économiques. La forêt tropicale guyanaise est
l’exception puisqu’elle se situe dans un pays riche qui pourrait refuser de sacrifier les arbres aux chercheurs d’or. Attribuer à
cette forêt des vocations différentes selon sa latitude serait un exemple mondial de rupture avec de nombreuses décisions
antérieures irrespectueuses du vivant, humanité comprise. Au nord et au centre de la Guyane l’exploitation minière est une
gangrène dont il résulte des paysages dévastés et des sites pollués bien au-delà des régions minières. L’exploitation forestière
et ses bulldozers dégradent aussi les zones qui lui sont octroyées sans être créatrice d’emplois nombreux.

Aucun développement durable n’est possible si on continue à détruire une forêt fragile dont on ignore les capacités de régé-

nération. Le tourisme et la recherche scientifique seraient les deux pôles d’activités créatrices d’emplois à développer. Quel
extraordinaire terrain d’études que cette forêt primaire si riche au nord, la seule au monde qui pourrait être consacrée à la
science parce que la France en déciderait ! Les connaissances dans ce domaine sont particulièrement insuffisantes. Les études
exhaustives conduites par des chercheurs bénéficieraient également aux autres pays qui ont à gérer leurs forêts primaires. Le
lamantin, les tortues de mer, le renard crabier, des mangroves, le caïman noir sont autant de trésors vivants menacés d’élimi-
nation. Les pistes ouvertes à grands frais pour l’exploitation forestière profitent aux chasseurs que l’on ne peut même pas qua-
lifier de braconniers puisque la chasse n’est pas réglementée. La Guyane est le seul département sans permis de chasse et
sans restriction à son exercice. Il serait temps de mettre un terme à ce laxisme.

Au sud de la Guyane la volonté actuelle de protéger la biodiversité restera insuffisante aussi longtemps que l’orpaillage*

ne sera pas interdit. Les populations autochtones réclamaient pourtant cette prohibition pour protéger l’or vert et durable de
la forêt. L’arrêté préfectoral du 14 septembre 1970 réglementait de façon stricte l’accès dans cette région. Les autochtones ne
doivent pas être exposés au voyeurisme des touristes. La constitution du Parc national, créé le 28 février 2007, devrait égale-
ment contenir un texte respectueux de la vie des populations locales. Le Canada a créé en 1999 le Nunavut pour les Inuits. Dans
la même mouvance, la France pourrait aider les Amérindiens à renforcer leur autarcie économique traditionnelle en les confor-
tant dans leur mode de vie durable sur un territoire qu’ils ont su préserver.

Toute la forêt guyanaise (près de 8 millions d’hectares) protégée, telle est la mesure que seul un gouvernement audacieux

et clairvoyant peut prendre. La France, pays des droits de l’homme, va-t-elle assumer ses responsabilités en Guyane ? Préserver
la biodiversité et l’ethnodiversité guyanaises lui donnerait une haute autorité morale, à l’échelle internationale.

Libération.fr, vendredi 3 août 2007.

Par Hubert Reeves, astrophycicien.

* orpaillage : recherche des pépites d’or dans les rivières.

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S

UJET D

EXAMEN

1

3. Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses (cochez la bonne case) et justifiez votre réponse
en citant un passage du texte.

(4,5 points)

4. La population guyanaise...

(1,5 point)

profite financièrement du désastre écologique.

préfère ses ressources écologiques à certaines activités économiques.

ne comprend pas le lien entre écologie et économie.

5. Expliquez avec vos propres mots ce que Hubert Reeves appelle le « voyeurisme des touristes ».

(2,5 points)

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

6. L’auteur parle du Canada parce que ce pays...

(1 point)

protège les indigènes dont le mode de vie garantit la biodiversité.

réussit à tirer un profit économique de sa biodiversité.

est un exemple mondial de protection de la biodiversité.

VRAI

FAUX

a.

Les mines sont nuisibles écologiquement et esthétiquement.

Justification : ...........................................................................................................

................................................................................................................................

b.

La déforestation donne du travail à la population.

Justification : ...........................................................................................................

................................................................................................................................

c.

Les autorités guyanaises sont impuissantes à faire respecter les lois sur la chasse.

Justification : ...........................................................................................................

................................................................................................................................

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S

UJET D

EXAMEN

1

PARTIE 3 : PRODUCTION ÉCRITE

((2255 ppooiinnttss))

Écrit argumenté

Vous écrivez au service clientèle d’une grande chaîne de restauration rapide pour lui donner votre opinion sur ce type de
restaurants. Vous évoquez les éventuels problèmes et présentez quelques solutions ou conseils.

Vous exposerez votre point de vue dans un texte d’environ 250 mots, argumenté et illustré d’exemples précis.

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

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............................................................................................................................................................................

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............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

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............................................................................................................................................................................

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............................................................................................................................................................................

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S

UJET D

EXAMEN

1

PARTIE 4 : PRODUCTION ORALE

((2255 ppooiinnttss))

30 min de préparation — 20 min de passation

Consignes

Présenter et défendre un point de vue construit et argumenté à partir d’un court texte déclencheur.

Débat avec l’examinateur.

Vous dégagerez le problème soulevé par le document.

Vous présenterez votre opinion sur le sujet de manière argumentée et vous la défendrez si nécessaire.

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PARTIE 1 : COMPRÉHENSION DE L’ORAL

((2255 ppooiinnttss))

Répondez aux questions en cochant

la bonne réponse, ou en écrivant l’information demandée.

Exercice 1

7 points

Vous allez entendre une seule fois un enregistrement sonore de 1 minute 40 environ.
Vous aurez tout d’abord 1 minute pour lire les questions. Après l’enregistrement, vous aurez 3 minutes
pour répondre aux questions.
Lisez maintenant les questions.

1. Ce document est...

(1 point)

une émission d’information sur le don du sang.

une campagne de promotion sur le don du sang.

un débat entre scientifiques sur le don du sang.

2. En France...

(1 point)

la moitié des Français font un don chaque année.

4 % des Français font un don chaque année.

2,5 millions de Français font un don chaque année.

3. En France, on peut dire que les donneurs de sang...

(1 point)

sont plus généreux que par le passé.

sont moins généreux que par le passé.

ne sont pas assez fidèles.

sont plus généreux et plus fidèles.

4. Pourquoi Delphine n’est-elle pas contente ?

(1 point)

Parce que son centre de don a été fermé.

Parce qu’elle doit refaire une visite médicale.

Parce qu’on a perdu ses coordonnées.

Parce qu’il n’y a pas de centre de don près de chez elle.

5. Quels avantages existant pour les dons de moelle voudrait-elle voir appliquer aux dons de sang ?

(1 point)

............................................................................................................................................................................

6. Près de quel type d’établissements les centres de don du sang sont-ils installés en général ?

(1 point)

............................................................................................................................................................................

S

U J E T

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E X A M E N

2

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S

UJET D

EXAMEN

2

7. Quels sont les deux types de lieux de collecte proposés par l’Établissement Français du Sang ?

(1 point)

a.

........................................................................................................................................................................

b.

........................................................................................................................................................................

Exercice 2

18 points

Vous allez entendre deux fois un enregistrement sonore de 5 minutes environ.
Vous aurez tout d’abord 1 minute pour lire les questions. Puis vous écouterez une première fois
l’enregistrement. Concentrez-vous sur le document. Ne cherchez pas à prendre de notes.
Vous aurez ensuite 3 minutes pour commencer à répondre aux questions.
Vous écouterez une deuxième fois l’enregistrement.
Vous aurez encore 5 minutes pour compléter vos réponses.

1. Ce document est :

(1 point)

un reportage.

une interview.

un débat.

2. Quel est le métier de Stéphane Cascua ?

(1 point)

............................................................................................................................................................................

3. Pour le journaliste, le titre de l’ouvrage de Stéphane Cascua…

(1 point)

est inattendu.

provoque une polémique

est ironique

4. Quels sont les deux effets opposés du sport sur le cœur ?

(2 points)

a.

........................................................................................................................................................................

b.

........................................................................................................................................................................

5. Selon Stéphane Cascua, le phénomène de la mort subite s’explique par :

(1 point)

une maladie existante et une pratique trop fréquente du sport.

une maladie cachée et un effort trop important.

une maladie existante et un mauvais traitement médical.

une maladie inconnue du corps médical.

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S

UJET D

EXAMEN

2

6. Pour prévenir les risques de mort subite, il faut :

(1 point)

voir son médecin après avoir fait du sport.

subir un examen médical dans un centre spécialisé.

passer une visite médicale méthodique.

rester sous surveillance médicale.

7. Dans quelle situation les risques de mort subite sont-ils les plus importants ?

(2 points)

............................................................................................................................................................................

8. Stéphane Cascua soulève un paradoxe. Cochez la case correspondant aux qualificatifs employés.

(2 points)

9. Quels sont les deux principaux facteurs de risque de mort subite ?

(2 points)

a.

........................................................................................................................................................................

b.

........................................................................................................................................................................

10. Quelles sont les personnes les plus touchées par la mort subite ?

(1 point)

Les femmes de plus de 40 ans.

Les femmes de moins de 40 ans.

Les hommes de moins de 40 ans.

Les hommes de plus de 40 ans.

11. Pourquoi Stéphane Cascua recommande-t-il le vélo, la course à pied et la natation ?

(2 points)

............................................................................................................................................................................

12. Les efforts physiques provoquent la mort subite quand ils sont...

(1 point)

a.

........................................................................................................................................................................

b.

........................................................................................................................................................................

13. Le tennis...

(1 point)

n’est pas le meilleur sport mais contribue à éviter la mort subite.

est un bon sport mais ne prévient pas la mort subite.

est un sport dangereux, susceptible d’entraîner la mort subite.

Bon pour la santé

Présente un risque pour la santé

Sans effet sur la santé

Faire du sport

Être sportif

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S

UJET D

EXAMEN

2

PARTIE 2 : COMPRÉHENSION DES ÉCRITS

((2255 ppooiinnttss))

Exercice 1

13 points

Le développement durable a 20 ans.

L

e 4 août 1987, une révolution douce s’amorçait.
Il y aura vingt ans jour pour jour, demain, le

terme de « développement durable » s’officialisait
devant l’Assemblée générale des Nations unies par la
présentation du rapport du Premier ministre norvé-
gien, Madame Gro Harlem Brundtland. Il est certes
toujours possible de repérer l’expression dans d’au-
tres documents antérieurs, mais chacun s’accorde à
reconnaître le rapport « Notre avenir à tous », dit rap-
port Brundtland, comme le document fondateur du
développement durable. L’expression fut vraiment
popularisée à partir de juin 1992 à l’occasion du som-
met de la Terre à Rio de Janeiro, lui-même consé-
quence dudit rapport qui en définissait les contours.

C’est donc un anniversaire majeur que nous pou-

vons célébrer car, si la dénomination « développement
durable » reste un peu absconse pour l’opinion publi-
que, elle fait aujourd’hui l’objet d’un large consensus
auprès des parties prenantes. Car le développement
durable portait en lui les germes d’une transformation
profonde : il reconnaissait l’égalité et l’interdépendance
des sphères sociale, environnementale et économique,
ouvrait nos perspectives sur le long terme et l’intégra-
tion des générations futures, et apportait un véritable
mode de gouvernance au travers de ses trois piliers,
les principes du « pollueur payeur » et ceux de préven-
tion et de précaution.

Même si le terme fait toujours l’objet de critiques

et d’une surutilisation par les communicants d’entre-
prise, force est de reconnaître que ses impératifs
furent largement intégrés dans l’entreprise, par éthi-
que peut-être, par conviction sans doute, mais certai-
nement aussi par intérêt bien compris d’un nouveau
rapport de forces entre actionnaires, financiers, ONG,
société civile et médias, chacun ayant un motif de
veiller à la bonne application des principes du dévelop-
pement durable. Nous assistons donc à un curieux
paradoxe : au moment où, enfin, le développement
durable trouve sa pleine légitimité, l’équilibre dont il

est intrinsèquement porteur n’a jamais été autant
remis en question. En effet, un de ses apports majeurs
était l’acceptation de l’égalité des trois sphères. Or on
constate que non seulement la sphère sociale
s’effiloche de plus en plus et se réduit au saupoudrage
de quelques paramètres d’égalité homme-femme dans
les échelons de direction d’entreprise, agrémentés
d’un peu de diversité culturelle ; mais qu’en outre la
sphère environnementale se réduit elle aussi pour se
confondre de plus en plus avec la seule préoccupation
de changement climatique.

Loin de nous évidemment l’idée de minimiser

celle-ci, mais force est de constater que ce brise-glace
médiatique de notre atermoiement, éclaireur de
conscience à coup de plaies météorologiques, se
retrouve malgré lui le résumé simplifié d’une idée qui
posait à l’origine beaucoup plus de questions sur
notre système de développement. Et voir quelques
entreprises nommer des interlocuteurs « climat » dans
des structures de gestion du risque ou dans des
directions commerciales sans connexion avec les
directions du développement durable, en vertu de
reventes potentielles de quotas de carbone, loin d’une
bonne nouvelle, apparaît par trop comme une aberra-
tion structurelle. Il faut donc sauver l’esprit du déve-
loppement durable qui, en dépit de son caractère sans
doute trop englobant, souvent porteur de confusion,
représente aussi la chance de réduire les cloisonne-
ments dans des frontières normatives trop étanches.

Le développement durable n’est pas juste un mode

de production économique comme a voulu le faire
croire le sommet de Paris en février 2007 baptisé
« sommet de la croissance écologique » afin d’éviter le
mot de développement durable. Il est une occasion
unique de retrouver du sens.

Rebonds, liberation.fr, vendredi 3 août 2007.

Par Mathieu Baudin, enseignant, chercheur en prospective,

maître de conférences à Sciences-Po.,

et Thierry Libaert, maître de conférences à Sciences-Po.

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176

S

UJET D

EXAMEN

2

1. Cet article a pour objectif de...

(1 point)

célébrer le respect des critères du développement durable.

dénoncer l’hypocrisie du concept de développement durable.

montrer l’actualité et les enjeux du développement durable.

2. Quelles sont les deux étapes majeures de la naissance du concept de développement durable ?

(1 point)

a.

........................................................................................................................................................................

b.

........................................................................................................................................................................

3. Quels sont les trois principes de gestion préconisés par le développement durable ?

(1,5 point)

a.

........................................................................................................................................................................

b.

........................................................................................................................................................................

c.

........................................................................................................................................................................

4. Les entreprises...

(1 point)

privilégient avant tout leurs intérêts économiques.

sacrifient leurs intérêts économiques au profit du développement durable.

savent tirer un profit économique tout en respectant ces critères.

5. Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses (cochez la bonne case) et justifiez votre réponse
en citant un passage du texte.

(4,5 points)

VRAI

FAUX

a.

Le développement durable implique de toujours privilégier l’environnement par rapport

à d’autres valeurs.

Justification : .............................................................................................................

................................................................................................................................

b.

Le développement durable est employé par les entreprises comme argument publicitaire.

Justification : .............................................................................................................

................................................................................................................................

c.

Le développement durable a généré une vraie justice sociale au sein des entreprises.

Justification : .............................................................................................................

................................................................................................................................

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177

S

UJET D

EXAMEN

2

6. Pour les auteurs, le problème du réchauffement climatique est...

(1,5 point)

justement reconnu comme le plus important défi du développement durable.

confondu à tort avec le développement durable tout entier.

souvent minimisé par les promoteurs du développement durable.

7. Expliquez avec vos propres mots pourquoi les auteurs parlent de « paradoxe » (3

e

paragraphe du texte).

(2,5 points)

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

Exercice 2

12 points

Des promesses, des promesses

A

ujourd’hui, le secteur de pointe en matière de surenchère publicitaire est sans nul doute celui des soins anti-âge. Certes, la cos-
métique a fait de fulgurants progrès, et les grandes marques de soins s’appuient désormais sur de véritables recherches en labo-

ratoire. Mais ne nous leurrons pas quant aux effets. « Je mets en garde mes patientes car on leur vend du rêve, explique Marie-
Christine Planté, dermatologue. Certains produits peuvent en effet améliorer l’aspect de la peau, mais, contre les rides proprement
dites, qui sont une cicatrice du derme, ils ne servent à rien. »

Pourtant, ces résultats esthétiques fort modestes engendrent une manne financière fantastique : en douze ans, le chiffre d’affaires réa-
lisé par les soins anti-âge a triplé. Les auteurs de ce miracle ? Des publicitaires et experts en marketing qui n’ont peur de rien et doi-
vent se marrer à en perdre le souffle en séances de brainstorming. Pour eux, les données du problème sont simples : s’appuyer sur
des effets réels mais infimes pour promettre l’impossible à des consommatrices paniquées par l’angoisse de vieillir, le tout en évitant
les écueils de la publicité mensongère. « Tout est relu par les services juridiques, explique une ancienne responsable marketing de
L’Oréal. Les grandes maisons ne peuvent pas se permettre de s’exposer à un procès et les concurrents guettent le faux pas. Ce qu’af-
firment les slogans est donc généralement vrai, mais disons qu’il y a manière et manière de présenter la vérité, et tout notre travail
consiste à jouer sur les mots. Par exemple, on ne dira pas “Une crème qui comble les rides”, mais une crème “conçue pour combler
les rides”. » L’une des dernières publicités de Lancôme est un modèle de ce genre d’exercice de style : « Dès cinq secondes, je dis
oui à une peau lissée et lumineuse. Dès cinq jours, non aux premiers signes de l’âge. » Inattaquable.

Une fois cette règle du jeu posée, tout est permis. Les slogans qui, lus à tête reposée, tiennent plus de la science-fiction que de la
cosmétologie : « Moins dix ans » (Roc), « Des lèvres redessinées et repulpées » (Liérac). Le vocabulaire propret qui suggère
à la ménagère de moins de 50 ans qu’une vieille peau se repasse un peu comme un drap-housse : des traits « lissés », une peau
« défroissée ».

Et enfin la poudre aux yeux scientifique, dernière tendance publicitaire du secteur, qui atteint ces derniers temps des sommets
d’absurdité : affiches blanc hôpital, schémas en trois dimensions et tartines d’explications volontairement absconses. « Moi, on ne
m’embrouille pas avec des termes pseudo-scientifiques », sourit Marie-Christine Planté. Mais la consommatrice lambda, bluffée par
les « vecteurs accélérateurs de collagène III dosés à 6 % » (Lierac), « la technologie exclusive Cell Vector à l’action ciblée » (Estée
Lauder) et « l’association de la Co-Enzyme Q10 et de l’Activateur d’énergie hautement efficace » (Nivea), a le sentiment d’être un
cobaye ignare et consentant dans un monde rassurant d’experts en blouses blanches.

Le recours à la chirurgie esthétique se démocratisant peu à peu, les grandes marques de cosmétiques se sont en fait senties acculées
et ont tenté, via la publicité, de convaincre que leurs crèmes pouvaient avoir un effet aussi spectaculaire que le bistouri. « Le phéno-
mène a commencé en 2002, explique Catherine Sokolsky, et il n’a pas cessé de s’amplifier depuis. Les publicités tentent de faire
croire à un effet quasi chirurgical, on parle de “lifting”, d’“effet lift”, etc. Cette surenchère publicitaire est absurde. »

Si les marques disposent de laboratoires internes et de véritables budgets de recherche, il faut tout de même rappeler ceci : à la dif-
férence de ce qui est demandé à un laboratoire pharmaceutique pour obtenir l’autorisation de mise sur le marché de son médica-
ment, une marque de cosmétique n’est pas tenue de prouver l’efficacité de son produit. Joseph Besnainou, directeur du Bureau de
vérification de la publicité, tempère : « La publicité est le seul domaine où l’on vous manipule et où l’on vous dit qu’on vous mani-
pule. Tout le monde sait bien que, si la pub dit la vérité, elle n’en dit que le fragment qui l’arrange... » Rassurant.

27/01/2005 – ©

Le Point – N° 1689.

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178

S

UJET D

EXAMEN

2

1. Cet article...

(1 point)

adopte un ton ironique.

cherche la polémique.

se veut réservé.

2. Selon Christine Planté, les soins anti-âge...

(1 point)

n’ont aucun effet.

ont un effet superficiel.

ont un effet en profondeur.

3. Pourquoi la publicité pour Lancôme est-elle « inattaquable » ?

(2 points)

............................................................................................................................................................................

4. Quels sont les deux procédés linguistiques utilisés dans les slogans publicitaires ?

(3 points)

a.

........................................................................................................................................................................

b.

........................................................................................................................................................................

5. Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses (cochez la bonne case) et justifiez votre réponse
en citant un passage du texte.

(3 points)

6. Expliquez pourquoi l’auteur conclut l’article par le mot « Rassurant ».

(2 points)

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

VRAI

FAUX

a.

Les recherches en laboratoire pour les produits anti-âge sont souvent contestables.

Justification : ............................................................................................................

................................................................................................................................

b.

Les consommateurs sont séduits par l’aspect scientifique des publicités.

Justification : ............................................................................................................

................................................................................................................................

c.

Les crèmes anti-âge sont en concurrence avec la chirurgie esthétique.

Justification : ............................................................................................................

................................................................................................................................

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179

S

UJET D

EXAMEN

2

PARTIE 3 : PRODUCTION ÉCRITE

((2255 ppooiinnttss))

Écrit argumenté

Vous travaillez dans une entreprise française implantée dans votre pays. Vous écrivez une lettre à votre directeur pour lui
demander de faire un stage de deux mois en France. Vous lui présentez vos motivations et les avantages pour votre service.

Vous exposerez votre point de vue dans un texte d’environ 250 mots, argumenté et illustré d’exemples précis.

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

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............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

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............................................................................................................................................................................

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............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................

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180

S

UJET D

EXAMEN

2

PARTIE 4 : PRODUCTION ORALE

((2255 ppooiinnttss))

30 min de préparation — 20 min de passation

Consignes

Présenter et défendre un point de vue construit et argumenté à partir d’un court texte déclencheur.

Débat avec l’examinateur.

Vous dégagerez le problème soulevé par le document.

Vous présenterez votre opinion sur le sujet de manière argumentée et vous la défendrez si nécessaire.

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TRANSCRIPTION

TRANSCRIPTION

183

PARTIE 1 : COMPRÉHENSION DE L’ORAL

(25 points)

Exercice 1

(7 points)

Le sport est-il bon pour la santé ? (1 min 44 s)
Journaliste : Bonjour Philippe.
Philippe : Bonjour.
Journaliste : Vous êtes le rédacteur en chef de

Sciences et Vie

,

et vous vouliez nous parler de nutrition, justement.
Philippe : Oui, vous n’êtes pas sans savoir que la nutrition
devient une préoccupation de premier ordre, une préoccupation
pour les autorités de santé qui voudraient qu’on mange mieux
pour combattre l’obésité galopante, et une préoccupation pour
les vacanciers sur le départ, qui mènent leur dernier combat
contre les kilos accumulés cet hiver, donc une situation qui
préoccupe aussi beaucoup l’industrie agro-alimentaire qui
aimerait bien pouvoir continuer à nous vendre son sucre, ses
graisses, ses vitamines en excès, le sel, etc. Autant de produits
qu’on nous recommande d’éviter, justement.
Journaliste : Alors, qu’est-ce qui se passe, Philippe, en ce
moment ?
Philippe : Eh bien les industries alimentaires sont en train de
s’efforcer de trouver les moyens de redresser cette situation
critiques pour elles, et le premier de ces moyens est pas très
glorieux et consiste à minimiser l’impact des campagnes de
santé, et, si on en croit le Canard Enchaîné de la semaine
dernière, l’Association nationale des industries alimentaires
aurait réclamé que les spots télévisés prévus par la direction
générale de la santé soient profondément modifiés sous
prétexte qu’ils auraient pu nuire à l’image de leurs produits,
alors du coup on ne verra pas ces spots, et leurs concepteurs
doivent revoir leur copie.
Journaliste : Ça c’est vraiment du lobbying assez classique,
quand-même.
Philippe : Oui, ça c’est une façon de faire pas très jolie mais
assez classique. Cela dit cette défense prend un tour beaucoup
plus subtil avec une idée géniale qui est de montrer que si nous
sommes de plus en plus gros et malades, ce n’est pas à cause de
notre alimentation trop riche, mais à cause de nos gènes. En
montrant que tout n’est pas mauvais pour tout le monde, il n’y a
plus besoin de ces grandes campagnes nationales de modéra-
tion qui nuisent au petit commerce. Le but ultime c’est d’adap-
ter l’alimentation au profil génétique de chaque individu.

France Inter,

La Tête au Carré

.

1. La personne interviewée est journaliste scientifique. (1 point)
2. La personne interviewée adopte un ton critique.

(1 point)

3. a) Les autorités de santé / pouvoirs publics

(1,5 point)

b) Les vacanciers / les consommateurs
c) Les industries alimentaires
4. Les industries alimentaires ont réussi à faire modifier une
campagne de sensibilisation des pouvoirs publics.

(1 point)

5. Les industries agro-alimentaires sont inquiètes de la mau-
vaise image de leurs produits.

(1 point)

6. Selon les industries alimentaires, les problèmes de nutrition
sont différents pour chaque personne.

(1,5 point)

Exercice 2

(18 points)

Le vélo en ville (5 min 6 s)
Journaliste : Denis Baupin, bonjour !
Denis Baupin : Bonjour !
Journaliste : Vous êtes adjoint au Maire de Paris, chargé des
transports, de la circulation, du stationnement et de la voirie,
alors qu’est-ce qu’on n’a pas dit sur vous, évidemment on vous
a traité d’ayatollah, de bolchevik, un type qui ose s’attaquer
comme ça aux voitures, c’est le sacrilège suprême, on le sait, il
y a peut-être une cohérence dans tout cela parce qu’on va
rappeler que les transports en général c’est 20 % de l’énergie
mondiale et 55 % du pétrole, et et et, donc là vous êtes venu
non pas à ce titre-là mais en tant que président du Club
des Villes Cyclables, alors qu’est-ce que c’est le Club des Villes
Cyclables , s’il vous plaît ?
Denis Baupin : Alors le Club des Villes Cyclables, c’est l’associa-
tion de toutes les villes qui mènent des politiques cyclables et
donc la plupart des grandes villes françaises sont maintenant
membres du club, à part Marseille je crois qu’elles y sont toutes,
hein. Donc on représente une population d’environ 16 millions
d’habitants qui sont concernés par des politiques qui sont nées,
alors au début, beaucoup de ces villes ont commencé par réin-
troduire des aménagements pour les cyclistes, parce que la pre-
mière question qu’on se posait évidemment c’est : comment
mieux sécuriser le déplacement du cycliste pour attirer plus de
cyclistes ? Et donc on a fait fleurir des pistes cyclables, des
zones 30, c’est-à-dire des zones dans lesquelles on ne doit pas
dépasser 30 km/h pour les voitures... pour les cyclistes aussi,
mais ça c’est plus fréquent qu’on limite à 30 pour les cyclistes,
et donc des aménagements dans la ville. Et ainsi le vélo a repris
progressivement sa place. Et aujourd’hui ce que nous consta-
tons au sein du club, c’est qu’il faut aller au-delà, c’est-à-dire
que la question qui se pose maintenant c’est aussi de changer
l’image du vélo. Vous disiez tout à l’heure qu’il fallait montrer
que le vélo n’est pas ringard, que c’est un élément des politiques
de déplacement, et ce qu’on constate dans des villes comme
Lyon, par exemple, où on a mis en place des dispositifs « Vélov »
c’est que le vélo est devenu au contraire le moyen de déplace-
ment tendance, le moyen de déplacement moderne, celui, au
contraire, sur lequel on a envie de s’afficher, pour montrer qu’on
est avec la ville qui bouge, la ville qui progresse.

S

UJET D

EXAMEN

1 -

Corrigés et barème

S

UJET D

EXAMEN

1 -

Corrigés et barème

S

UJET D

EXAMEN

1

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S

U J E T D

E X A M E N

1 -

C o r r i g é s e t b a r è m e

S

U J E T D

E X A M E N

1 -

C o r r i g é s e t b a r è m e

Journaliste : Je vois 18 % de déplacements à vélo au Danemark,
13 % en Suède, Belgique 10 % à peu près le même chiffre aussi en
Suisse, 5 et demi en Irlande et en Autriche et vous avez dit la
France on est à combien ? 3-4 % Denis Baupin à peu près ?
Denis Baupin : On est vraiment beaucoup trop bas. Donc vous
avez raison c’est une question de volonté politique. Peut-être
aussi de matraquage publicitaire fait sur l’automobile en France
parce que…
Journaliste : C’est le premier annonceur.
Denis Baupin : Exactement. Un milliard d’euros chaque année
est consacré à la publicité pour l’automobile, et toute la fiscalité
qui a été mise en place pour favoriser les véhicules diesel,
quand on se rend compte aujourd’hui que de toutes façons le
coût global pour l’usager est finalement plus élevé que pour le
véhicule essence, mais que le coût pour la santé par contre est
dramatiquement plus important.
Journaliste : Il y a un côté complètement irrationnel.
Denis Baupin : Vraiment, parce que c’est Peugeot qui est le pre-
mier constructeur de diesel, en France on continue à favoriser
ces véhicules, c’est un non-sens complet. Et ce qu’on constate
c’est que des pays comme le Danemark, ou les Pays-Bas, si le
vélo reste important, c’est qu’il n’a jamais diminué, c’est-à-dire
qu’on n’a jamais cherché à salir le vélo et à faire un moyen de
déplacement dégradé, en quelque sorte. Et donc en France la
reconquête prend plus de temps, mais on avance bien, notam-
ment sur la complémentarité transport collectif. Les régions par
exemple commencent à comprendre que puisqu’elles ont acquis
la compétence des TER, des trains express régionaux, qu’il y a
une vraie complémentarité à développer avec le vélo.
Journaliste : Tenez, on va se faire un petit tour justement du
côté de Lyon, s’il vous plaît, car à Lyon, on va rencontrer Gilles
Vesco qui est le vice-président du Grand Lyon chargé donc des
espaces publics et des nouvelles utilisations. Le but, là aussi
c’est de rééquilibrer les modes de transport urbains et d’utilisa-
tion de l’espace public. Et donc il y a cette opération Vélov’ qui
a été vraiment lancée au printemps 2005 : 4 000 vélos, la
contrepartie c’est que le marché de l’immobilier urbain et
abribus avec publicités à la clé donc est financé par la publicité
donc par Jean-Claude Decaux. Quel est le bilan s’il vous plaît
Gilles Vesco depuis que vous avez lancé cette opération à Lyon ?
Gilles Vesco : Alors d’abord le premier bilan c’est qu’on a passé
le cap des 3 000 vélos et qu’on va installer 4 000 vélos sur les
stations de Lyon et Villeurbane, d’ici la fin de l’été. Donc en ter-
mes de chiffres ça fait effectivement 350 stations en tout, et on
est impatients de voir le système abouti et voir comment il fonc-
tionne à pleine charge. En deux ans, puisqu’en fait c’est le
deuxième anniversaire aujourd’hui, le bilan est positif parce
qu’il y a une adhésion massive de la population, 20 millions de
kilomètres ont été parcourus, pour 10 millions de trajets, en
2 ans, on arrive aujourd’hui à des pointes de 26 000 locations
par jour !
Journaliste : Oui, c’est des vélos qui chôment pas, ils sont usés
plus vite, il a fallu les réparer.
Gilles Vesco : Le turn over est de 10, on espérait au début que
chaque vélo sortirait au moins une fois par jour, donc c’est vous
dire le succès massif et populaire…
Journaliste : Pourquoi ça a fonctionné, quelles ont été les clés
du succès à votre avis ?

Gilles Vesco : Les clés de la réussite c’est d’abord qu’on a dou-
blé le nombre de stations par rapport à un nombre donné de
vélos, par rapport à l’offre initiale que nous avait faite le presta-
taire J.C. Decaux, c’est-à-dire que dès le départ on a dit : pour
2 000 vélos, c’est pas 100 stations, c’est 200 stations. Et ensuite
on a maintenu ce ratio, alors on les un peu a agrandies parce
que, face au succès, et on a maintenu ce ratio, ce qui fait que
pour 4 000 vélos on aura 350 stations, mais ça c’est vraiment la
clé, c’est la proximité, il faut que vraiment, on ait quasiment du
porte à porte, c’est ça qui fait le succès.
Journaliste : Gilles Vesco, on rappelle simplement le principe,
on va prendre effectivement son vélo sur une borne, il est
adossé donc à un antivol, et on peut aller donc dans une autre
station, plus loin évidemment dans Lyon. C’est ça.
Gilles Vesco : Voilà, c’est ça le principe, c’est-à-dire qu’on est
pas obligé de remettre le vélo à l’endroit où on l’a pris, c’est un
système « one way », c’est-à-dire sens unique et c’est ça qui fait
la force. Mais pour autant, encore faut-il trouver une station,
très près du point de départ et très près du point d’arrivée, pour
créer l’effet d’aubaine et d’opportunité.

France Inter,

CO

2

mon amour.

1. Ce document est une interview.

(1 point)

2. Parce qu’il a osé s’attaquer à la place de la voiture en ville.

(1 point)

3. Les transports à l’échelle mondiale consomment plus de la
moitié du pétrole.

(1 point)

4. Marseille. (1

point)

5. Objectif de départ : Sécuriser les déplacements des vélos, ins-
taller des pistes cyclables et des zones 30.
Objectif aujourd’hui : Changer l’image du vélo.

(2 points)

6. C’est le matraquage publicitaire pour les voitures. (2 points)
7. a) Ils sont plus chers.
b) Ils sont plus polluants (plus dangereux en termes d’impact
sur la santé publique).

(2 points)

8. Peugeot. (2

points)

9.

(2 points)

10. Selon Gilles Vesco, ce qui est le plus important, c’est
d’augmenter le nombre de stations par rapport au nombre de
vélos. (1

point)

11. La proximité (des stations), le porte à porte.

(2 points)

12. Vous avez emprunté un vélo. Pour le rendre, vous remettez
le vélo à une autre station.

(1 point)

PARTIE 2 : COMPRÉHENSION DES ÉCRITS

(25 points)

Exercice 1

(13 points)

1. Cet article est destiné à rendre compte d’une expérience
innovante.

(1 point)

2. Ce titre est volontairement provocateur. Tout le monde se
plaint du prix élevé du pétrole mais en fait le pétrole cher a des
effets bénéfiques.

(2 points)

2005

2007

Nombre de vélos

2 000

4 000

Nombre de stations

200

350

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E X A M E N

1 -

C o r r i g é s e t b a r è m e

S

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E X A M E N

1 -

C o r r i g é s e t b a r è m e

3. Cette phrase est ironique. Le désir de propriété est « infernal »
donc mauvais parce qu’il conduit les gens à vivre en banlieue et
donc à beaucoup se déplacer en voiture. En même temps, c’est
un désir tout à fait normal et même banal.

(2 points)

4. Les responsables municipaux de Rennes souhaitent concen-
trer la population dans des zones urbaines restreintes.

(2 points)

5. a) la marche
b) le vélo
c) les transports en commun

(1,5 point)

6. À Saint-Jacques-de-la-Lande on a favorisé le mélange des
classes sociales.

(1,5 point)

7. a) Faux. Justification : serrées mais décalées pour préserver
l’intimité de chacun

.

b) Faux. Justification : ces ensembles à trois niveaux / Ici, ni hall
ni ascenseur / des duplex
c) Vrai. Justification : Et des volets de bois, le PVC ayant été
proscrit.

(3 points)

GRILLE D’ÉVALUATION DE LA PRODUCTION ÉCRITE B2

Respect de la consigne
Respecte la situation et le type de production demandée.
Respecte la consigne de longueur indiquée.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

Correction sociolinguistique
Peut adapter sa production à la situation, au destinataire et adopter le niveau
d’expression formelle convenant aux circonstances.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

Capacité à présenter des faits
Peut évoquer avec clarté et précision des faits, des événements ou des situations.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

Capacité à argumenter une prise de position
Peut développer une argumentation en soulignant de manière appropriée
points importants et détails pertinents.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

Cohérence et cohésion
Peut relier clairement les idées exprimées sous forme d’un texte fluide et cohérent.
Respecte les règles d’usage de la mise en page.
La ponctuation est relativement exacte mais peut subir l’influence de la langue
maternelle.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

4

Compétence lexicale/orthographe lexicale

Étendue du vocabulaire
Peut utiliser une gamme assez étendue de vocabulaire en dépit de lacunes
lexicales ponctuelles entraînant l’usage de paraphrases.

0

0,5

1

1,5

2

Maîtrise du vocabulaire
Peut utiliser un vocabulaire généralement approprié bien que des confusions
et le choix de mots incorrects se produisent sans gêner la communication.

0

0,5

1

1,5

2

Maîtrise de l’orthographe

0

0,5

1

Compétence grammaticale/orthographe grammaticale

Choix des formes
À un bon contrôle grammatical. Des erreurs non systématiques peuvent encore
se produire sans conduire à des malentendus.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

4

Degré d’élaboration des phrases
Peut utiliser de manière appropriée des constructions variées.

0

0,5

1

1,5

2

Exercice 2

(12 points)

1. L’auteur du texte critique la politique écologique française en
Guyane. (1

point)

2. La forêt guyanaise n’est pas comme les autres, car elle
appartient à un pays riche.

(1,5 point)

3. a) Vrai. Justification : des paysages dévastés et des sites
pollués.
b) Faux. Justification : sans être créatrice d’emplois nombreux.
c) Faux. Justification : la chasse n’est pas réglementée / sans
permis de chasse et sans restriction à son exercice.

(4,5 points)

4. La population guyanaise préfère ses ressources écologiques
à certaines activités économiques.

(1,5 point)

5. Le mode de vie traditionnel des indigènes est compromis à
partir du moment où il devient un spectacle pour les touristes.
C’est une tendance malsaine, qui fait des indigènes des objets à
observer, et non des sujets autonomes.

(2,5 points)

6. L’auteur parle du Canada parce que ce pays protège les
indigènes dont le mode de vie garantit la biodiversité. (1 point)

PARTIE 3 : PRODUCTION ÉCRITE

(25 points)

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PARTIE 4 : PRODUCTION ORALE

(25 points)

Consignes
Présenter et défendre un point de vue construit et argumenté
à partir d’un court texte déclencheur.
Débat avec l’examinateur.

Sujet 1
Vous dégagerez le problème soulevé par le document.
Vous présenterez votre opinion sur le sujet de manière
argumentée et vous la défendrez si nécessaire.

La gratuité des musées pose des questions

Lors de son discours de politique générale, François Fillon a
annoncé l’expérimentation, dans certains musées de Paris et
de province, de la gratuité des visites. Une mesure populaire
qui néanmoins, selon le Premier ministre, suscite de « vifs
débats » parmi les acteurs de la vie culturelle. En ligne de
mire : le coût et une efficacité non démontrée.
Pourtant dans les pays étrangers qui mènent une politique
d’accès gratuit à leurs musées, la satisfaction est de mise. En
Grande-Bretagne, par exemple, la visite des collections
permanentes des galeries et musées nationaux est gratuite
depuis décembre 2001. Cela s’est traduit par un bond de
la fréquentation (39 millions de visites en 2006 contre
24 millions en 1997-1998).
Toutefois, « le prix n’est pas le seul obstacle à la fréquenta-
tion des équipements culturels, ni même le principal »,
souligne une étude récente de deux chercheuses, Anne
Gombault (management) et Christine Petr (marketing) réali-
sée pour le ministère de la Culture. « La gratuité ne crée pas
l’envie de consommer de la culture et moins encore pour
ceux qui n’ont pas connu d’expériences satisfaisantes en la
matière », expliquaient en janvier les deux professeurs.

www.cultureetloisirs.france2.fr

Sujet 2
Vous dégagerez le problème soulevé par le document.
Vous présenterez votre opinion sur le sujet de manière
argumentée et vous la défendrez si nécessaire.

RÉPONSE D’EXPERT
Christophe André vous répond

Comment peut-on expliquer l’engouement pour les émis-
sions de la télé-réalité ? Est-ce imprudent de laisser les
jeunes enfants vivre leurs émotions à travers elles ?

Diane, 27 ans

La réponse de Christophe André :
La « télé-réalité » est une sorte de gigantesque miroir tendu
à nous-mêmes, dans lequel nous aimons à nous regarder,
pour le meilleur et pour le pire. Car toute la question est de
savoir si ce regard sur nous va nous faire ensuite réellement
réfléchir, ou si nous en resterons simplement au constat
narcissique du « Moi, je suis comme ça » ou « Moi, je ne suis
pas comme ça ».
Quant à savoir s’il est imprudent de laisser les enfants
apprendre la vie au travers des émissions de « télé-réalité »,
je serai beaucoup plus tranché : oui, ces émissions sont
potentiellement toxiques, surtout pour les enfants qui ne dis-
posent pas de “contre-feux” aux images télé (autres médias
éducatifs, comme la lecture, ou autres modèles humains,
comme des échanges familiaux riches et nombreux).

www.psychologies.com

GRILLE D’ÉVALUATION DE LA PRODUCTION ORALE B2

1

re

partie — Monologue suivi : défense d’un point de vue argumenté

Peut dégager le thème de réflexion et introduire le débat.

0

0,5

1

1,5

Peut présenter un point de vue en mettant en évidence des éléments
significatifs et/ou des exemples pertinents.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

Peut marquer clairement les relations entre les idées.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

2

e

partie – Exercice en interaction : débat

Peut confirmer et nuancer ses idées et ses opinions, apporter des précisions.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

Peut réagir aux arguments et déclarations d’autrui pour défendre sa position.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

Pour l’ensemble de l’épreuve

Lexique (étendue et maîtrise)
Possède une bonne variété de vocabulaire pour varier sa formulation
et éviter des répétitions ; le vocabulaire est précis mais des lacunes
et des confusions subsistent.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

4

Morphosyntaxe
A un bon contrôle grammatical malgré de petites fautes syntaxiques.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

4

Maîtrise du système phonologique
A acquis une prononciation et une intonation claires et naturelles.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

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UJET D

EXAMEN

2

PARTIE 1 : COMPRÉHENSION DE L’ORAL

(25 points)

Exercice 1

(7 points)

Le don du sang (2 min 32 s)
Journaliste :
Bonsoir, c’est un geste ou une démarche très
simple, mais qui peuvent au sens propre sauver des vies, nous
sommes à la veille de la journée mondiale du don du sang. Un
Français sur deux a déjà certes donné une fois son sang mais
4 % seulement le font chaque année. Or, nous dit-on, les besoins
augmentent : plus deux millions et demi de dons de sang par an
sont nécessaires pour faire face à la demande, outre le plasma
et les plaquettes, dont nous allons également parler car vous
êtes un certain nombre à nous interroger sur ces deux points, il
faut dire qu’après les, comment appeler ça, les années noires
liées au fameux scandale du sang contaminé, la confiance heu-
reusement est revenue dans les produits sanguins, la sécurité
est là, mais on manque, on manque de donneurs, notamment de
donneurs réguliers, et vous entendez parfois, y compris sur
cette antenne, les centres de transfusion qui sont obligés de
lancer des appels, des messages d’alerte pour faire face à la
pénurie.
En direct avec nous ce soir réunis par Danièle Messager pour
répondre à vos questions ou tout simplement écouter vos
témoignages, trois invités : le professeur Jacques Hardy, prési-
dent de l’EFS, l’établissement français du sang, le docteur
Bernard David, directeur médical de cet établissement français
du sang, et enfin Michel Manselier, de la Fédération Française
pour le Don du Sang bénévole.
Journaliste : Delphine à Dôle, bonsoir Delphine, nous vous
écoutons ?
Delphine : Oui, bonsoir, moi je voulais témoigner par rapport à
la fidélisation des donneurs, j’ai commencé à être donneuse de
plaquettes en 98 en région parisienne, et suite à un déménage-
ment en province, j’ai contacté l’établissement du sang dont je
dépendais, et la personne m’a répondu qu’ils ne me connais-
saient pas en tant que donneuse et qu’il fallait de nouveau
repasser par une consultation médicale, ainsi que par une prise
de sang, pour être référencé chez eux. On devait me rappeler, ça
n’a jamais été fait, donc en gros, je ne donne plus depuis un an
parce qu’il faudrait que je retourne dans mon ancien centre.
Pourquoi n’y a-t-il pas comme pour les dons de moelle un réfé-
rencement national des donneurs afin qu’ils puissent donner
quelque soit le lieu où ils se trouvent, même en vacances.
Jacques Hardy : Oui, nous avons une organisation qui est sou-
cieuse d’être à la fois proche des donneurs, bien évidemment, et
puis proche des malades, proche des hôpitaux, des cliniques,
dans lesquelles les malades qui ont besoin de transfusion sont
hospitalisés. S’agissant du maillage du territoire français, du ter-
ritoire national, métropole et départements d’Outre-Mer, qui est
celui de l’établissement français du sang, deux chiffres simple-
ment : nous avons 173 lieux de collecte fixes nationalement.
Nous organisons chaque année 39 000, je dis bien 39 000 col-
lectes mobiles. Si vous voulez savoir où vous pouvez donner, et
si vous avez Internet, pardonnez-moi de le dire comme ça, mais

allez sur le site dondusang.net, ou par téléphone appelez le
0 810 150 150.

France Inter, Le téléphone sonne.

1. Ce document est une émission d’information sur le don du
sang.

(1 point)

2. En France, 4 % des Français font un don chaque année.

(1 point)

3. En France, on peut dire que les donneurs de sang sont ne sont
pas assez fidèles.

(1 point)

4. Parce qu’elle doit refaire une visite médicale.

(1 point)

5. Un répertoire national des donneurs.

(1 point)

6. Les hôpitaux, cliniques, lieux de transfusion.

(1 point)

7. a) fixes
b) mobiles

(1 point)

Exercice 2

(18 points)

Le sport est-il bon pour la santé ? (4 min 24 s)
Journaliste :
Bonjour à tous ! Le sport est-il bon pour la
santé ? C’est la question sur laquelle nous allons essayer de
répondre aujourd’hui dans le dossier de la Tête au Carré avec
notre invité le Docteur Stéphane Cascua. Bonjour !
Stéphane Cascua : Bonjour.
Journaliste : Vous êtes médecin du sport et chargé de cours à
l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Et vous publiez justement chez
Odile Jacob Le sport est-il bon pour la santé ? et vous allez nous
expliquer s’il peut y avoir des risques de faire trop de sport ou
de mal en faire et vous allez répondre aux commentaires et aux
questions des auditeurs qui sont d’ailleurs déjà arrivées nom-
breuses sur le site de la Tête au Carré sur franceinter.com.
Journaliste : C’est quand même une drôle de question, hein,
Stéphane Cascua, de se demander si on ne s’abîme pas la santé
en faisant du sport, c’est vrai qu’en pratiquant a priori une acti-
vité physique on a l’impression de faire du bien à son organisme.
On se tromperait sur cette question ?
Stéphane Cascua : Oui, alors c’est vrai que le sport c’est une
sollicitation de tous les organes, notamment du cœur, et cette
sollicitation quand tout va bien elle est source d’adaptation et
de renforcement. Mais si on abuse, elle est source d’agression.
Et là, tout peut être dangereux.
Journaliste : Et le cœur, en particulier, c’est l’un des exemples
les plus frappants.
Stéphane Cascua : Puisqu’il engage le pronostic vital.
1 500 morts subites par an à cause du sport. Une mort subite
c’est par définition un décès brutal sans cause apparente, chez
quelqu’un qui se plaignait de rien, même chez un sportif en
pleine forme. Donc cette mort subite elle est finalement la
décompensation d’une pathologie sous-jacente : il y avait un
problème cardiaque ignoré.
Journaliste : C’est l’adrénaline qui excite le tissu cardiaque ?
Stéphane Cascua : L’adrénaline elle fait monter la fréquence
cardiaque, elle réclame du coup plus d’oxygène pour le cœur, et
si notre artère qui mène au cœur, nos fameuses coronaires, sont
un peu bouchées, il va y avoir une mauvaise oxygénation du

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cœur, le cœur va s’ouvrir, va faire comme une crampe, et il va
pouvoir à ce moment-là fibriller, on dit, vibrer sur lui-même, ne
plus être efficace, et provoquer une mort subite.
Journaliste : Donc c’est un infarctus d’effort suivi d’une crampe.
Stéphane Cascua : C’est un infarctus puis en effet une crampe
qui peut, elle, être fatale.
Journaliste : Est-ce qu’on peut avoir des signes avant-
coureurs de cette crampe du cœur ?
Stéphane Cascua : Alors justement, dans l’immense majorité
des cas, il y a des signes avant-coureurs, qui sont des douleurs
dans la poitrine, des palpitations, des malaises et même des
pertes de connaissance, ce qui veut dire que le bilan médical
initial se révèle très efficace. Il n’y a pas besoin d’examen
sophistiqué, un bon interrogatoire — la caisse primaire
d’assurance maladie va me remercier — un bon interrogatoire,
structuré, chez votre médecin. Si vous lui en laissez le temps.
C’est-à-dire que lorsque vous venez pour votre licence de foot,
il faut pas lui parler de votre licence après lui avoir parlé de
votre angine : on prend rendez-vous pour sa licence et on prend
le temps de réaliser un examen rigoureux.
Journaliste : Maîtrise du poids, réduction du stress, régulation
de la tension artérielle, ça ce sont les effets bénéfiques pour
ceux qui pratiquent le sport. Est-ce que d’abord c’est le sportif
assidu qui a le moins de chance d’avoir des problèmes de santé
graves, comparé au sportif occasionnel ?
Stéphane Cascua : Ben oui, parce que faire du sport, j’allais
dire, c’est dangereux, et être sportif, c’est bénéfique. Tout tient
dans cette formule. En effet, quand on fait du sport, on aug-
mente, on multiplie par 7 son risque de mort subite pendant le
sport. Mais quand on est sportif, on ne le multiplie que par 5.
Alors que quand on commence à faire du sport et lorsqu’on
débute son activité, on le multiplie par 56. Ça veut dire quoi ?
Que c’est très risqué de faire du sport quand on n’est pas
sportif.
Journaliste : Mais à tous les âges ?
Stéphane Cascua : À tous les âges. Alors en effet il y a souvent
des facteurs de risque essentiels qui sont souvent oubliés parce
que les médecins n’y peuvent rien : c’est l’âge, et c’est le sexe.
Journaliste : C’est-à-dire ?
Stéphane Cascua : Les individus du sexe masculin sont favori-
sés pour la crise cardiaque, ça on le sait, et un sportif est âgé
quand il est âgé de plus de 40 ans. Donc c’est à 40 ans que les
choses basculent.
Journaliste : Est-ce qu’il y a des disciplines sportives qui sont
plus indiquées, pour euh, on va parler du cœur, protéger son
cœur et donc être en forme ?
Stéphane Cascua : Oui bien sûr ce sont les sports d’endurance
qui vont solliciter le cœur à intensité moyenne, la natation, le
vélo, la course à pied, ce peut être aussi des pratiques à
domicile, on va enchaîner une petite gym avec des contraintes
légères.
Journaliste : Vous dites que le tennis n’est pas le sport idéal.
Pourquoi ?
Stéphane Cascua : Le tennis c’est pas le sport idéal parce qu’il
n’a pas la continuité requise, il y a des accélérations, et globale-
ment la quantité d’énergie n’est pas énorme, donc pour le cœur,
c’est pas idéal, parce que dans les facteurs de risque de la mort

subite, on a l’intensité élevée, on a les irrégularités, et donc
mieux vaut pédaler régulièrement que s’octroyer des accéléra-
tions et décélérations au tennis.

France Inter, La Tête au carré.

1. Ce document est une interview.

(1 point)

2. Médecin du sport / Chargé de cours à l’hôpital de la Pitié
Salpêtrière (acceptez les deux réponses)

(1 point)

3. Pour le journaliste, le titre de l’ouvrage de Stéphane Cascua
est inattendu.

(1 point)

4. a) adaptation et renforcement
b) agression (2

points)

5. Selon Stéphane Cascua, le phénomène de la mort subite
s’explique par une maladie cachée et un effort trop important.

(1 point)

6. Pour prévenir les risques de mort subite, il faut passer une
visite médicale méthodique.

(1 point)

7. Quand on débute le sport et au moment où l’on commence
son activité.

(2 points)

8.

(2 points)

9. a) L’âge
b) Le sexe

(2 points)

10. Les hommes de plus de 40 ans.

(1 point)

11. Parce qu’ils sont d’intensité moyenne / ce sont des sports
d’endurance / ce sont des contraintes légères.

(2 points)

12. a) irréguliers
b) d’intensité élevée

(1 point)

13. Le tennis est un sport dangereux, susceptible d’entraîner la
mort subite.

(1 point)

PARTIE 2 : COMPRÉHENSION DES ÉCRITS

(25 points)

Exercice 1

(13 points)

1. Cet article a pour objectif de montrer l’actualité et les enjeux
du développement durable. (1 point)
2. a) Le rapport Brundtland, intitulé « Notre avenir à tous » en
1987.
b) Le sommet de la Terre à Rio en 1992.

(1 point)

3. a) Le principe de « pollueur payeur ».
b) Le principe de prévention.
c) Le principe de précaution.

(1,5 point)

4. Les entreprises savent tirer un profit économique tout en
respectant ces critères.

(1 point)

5. a) Faux. Justification : l’égalité et l’interdépendance des trois
sphères sociale, environnementale et économique.
b) Vrai. Justification : une surutilisation par les communicants
d’entreprise.

Bon pour

la santé

Présente

un risque

pour la santé

Sans effet

sur la santé

Faire du sport

Être sportif

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c) Faux. Justification : la sphère sociale s’effiloche de plus en
plus et se réduit au saupoudrage de quelques paramètres d’éga-
lité homme-femme dans les échelons de direction d’entreprise,
agrémentés d’un peu de diversité culturelle.

(4,5 points)

6. Pour les auteurs, le problème du réchauffement climatique
est confondu à tort avec le développement durable tout entier.

(1,5 point)

7. Le développement durable est un concept de plus en plus popu-
laire, on en parle énormément, pourtant paradoxalement il s’est
vidé de sa substance, il n’a plus vraiment d’efficacité. (2,5 points)

Exercice 2

(12 points)

1. Cet article adopte un ton ironique. (1 point)
2. Selon Christine Planté, les soins anti-âge ont un effet super-
ficiel.

(1 point)

3. Parce qu’elle ne parle pas de l’effet réel du produit, elle se
contente de dire « je dis oui » et « je dis non », ce qui n’engage

pas vraiment l’annonceur lui-même, mais plutôt le consomma-
teur. (2

points)

4. a) le vocabulaire propret
b) la poudre aux yeux scientifique

(3 points)

5. a) Faux. Justification : de véritables recherches en laboratoire.
b) Vrai. Justification : la consommatrice lambda, bluffée / un
monde rassurant d’experts en blouse blanche
c) Vrai. Justification : le recours à la chirurgie esthétique se
démocratisant peu à peu, les grandes marques de cosmétiques
se sont en fait senties acculées

/ convaincre que leurs crèmes

pouvaient avoir un effet aussi spectaculaire que le bistouri.

(3 points)

6. Ce mot est ironique. Joseph Besnainou se veut rassurant,
mais il ne l’est pas, puisqu’il reconnaît que la publicité manipule.
Il affirme que la publicité dit la vérité, mais pas toute la vérité.
C’est donc qu’elle ment. Par conséquent les idées de
J. Besnainou ne sont pas du tout « rassurantes ».

(2 points)

GRILLE D’ÉVALUATION DE LA PRODUCTION ÉCRITE B2

Respect de la consigne
Respecte la situation et le type de production demandée.
Respecte la consigne de longueur indiquée.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

Correction sociolinguistique
Peut adapter sa production à la situation, au destinataire et adopter le niveau
d’expression formelle convenant aux circonstances.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

Capacité à présenter des faits
Peut évoquer avec clarté et précision des faits, des événements ou des situations.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

Capacité à argumenter une prise de position
Peut développer une argumentation en soulignant de manière appropriée
points importants et détails pertinents.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

Cohérence et cohésion
Peut relier clairement les idées exprimées sous forme d’un texte fluide et cohérent.
Respecte les règles d’usage de la mise en page.
La ponctuation est relativement exacte mais peut subir l’influence de la langue
maternelle.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

4

Compétence lexicale/orthographe lexicale

Étendue du vocabulaire
Peut utiliser une gamme assez étendue de vocabulaire en dépit de lacunes
lexicales ponctuelles entraînant l’usage de paraphrases.

0

0,5

1

1,5

2

Maîtrise du vocabulaire
Peut utiliser un vocabulaire généralement approprié bien que des confusions et
le choix de mots incorrects se produisent sans gêner la communication.

0

0,5

1

1,5

2

Maîtrise de l’orthographe

0

0,5

1

Compétence grammaticale/orthographe grammaticale

Choix des formes
A un bon contrôle grammatical. Des erreurs non systématiques peuvent encore
se produire sans conduire à des malentendus.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

4

Degré d’élaboration des phrases
Peut utiliser de manière appropriée des constructions variées.

0

0,5

1

1,5

2

PARTIE 3 : PRODUCTION ÉCRITE

(25 points)

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PARTIE 4 : PRODUCTION ORALE

(25 points)

Consignes
Présenter et défendre un point de vue construit et argumenté à
partir d’un court texte déclencheur.
Débat avec l’examinateur.

Sujet 1
Vous dégagerez le problème soulevé par le document.
Vous présenterez votre opinion sur le sujet de manière argu-
mentée et vous la défendrez si nécessaire.

L’ordinateur, nouveau membre de la famille

Facteur d’isolement ou de convivialité, l’ordinateur boule-
verse la vie du foyer. Dans quelle pièce vaut-il mieux l’instal-
ler ? Un choix plus stratégique qu’il n’y paraît.

« Lorsque j’ai offert un ordinateur à mon mari, je ne l’avais
jamais vu aussi heureux, même après la naissance de nos
filles, se souvient Charlotte, 45 ans. En quelques mois, il est
devenu complètement accro. Nous avons fini par divorcer. »
Si l’ordinateur n’est pas toujours ce « tue-l’amour » qui sème
la zizanie dans le foyer, il vient souvent bouleverser l’équili-
bre familial. « Il pousse les parents, les enfants et les mem-
bres de la fratrie à construire, voire à reconstruire le lien qui
les unit », affirme la sociologue Laurence Le Douarin, auteure
d’un livre sur le sujet, Le Couple, l’Ordinateur, la Famille.

Ségolène Barbé, www.psychologies.com.

Sujet 2
Vous dégagerez le problème soulevé par le document.
Vous présenterez votre opinion sur le sujet de manière argu-
mentée et vous la défendrez si nécessaire.

Le végétarisme, geste pour le bien-être animal ?

Oui.

En 2003, au Québec seulement, 140 000 bœufs, 8 millions

de porcs et 162 millions de poulets étaient abattus pour la
consommation humaine. Or, malgré notre conscience accrue
de la souffrance animale, les conditions d’élevage ont peu
évolué. Les cochons ont toujours les dents limées, les oreilles
et la queue coupées ; les veaux sont retirés de leur mère à
8 jours et tués à 100 ; les poulets sont entassés à une dizaine
par mètre carré. Tout cela contribue directement aux zoono-
ses, maladies transmissibles à l’homme (grippe aviaire, SRAS,
etc.), et à une large consommation d’antibiotiques qui se
retrouvent dans nos aliments !

Non.

Les éleveurs, affirment leurs fédérations, sont les pre-

miers à vouloir le bien-être des animaux : mieux ils seront
traités, plus ils seront productifs. Une commission de travail
sur le bien-être animal, regroupant tous les producteurs, a
même été créée en 2002. Des codes de bonne pratique exis-
tent dans tous les secteurs. La présence d’antibiotiques et
d’hormones est régulièrement vérifiée - il n’y a dépassement
des doses autorisées que dans 0,25 % des cas, selon l’Agence
canadienne d’inspection des aliments.

© Rogers Media, 2004.

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re

partie – Monologue suivi : défense d’un point de vue argumenté

Peut dégager le thème de réflexion et introduire le débat.

0

0,5

1

1,5

Peut présenter un point de vue en mettant en évidence des éléments
significatifs et/ou des exemples pertinents.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

Peut marquer clairement les relations entre les idées.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

2

e

partie – Exercice en interaction : débat

Peut confirmer et nuancer ses idées et ses opinions, apporter des précisions.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

Peut réagir aux arguments et déclarations d’autrui pour défendre sa position.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

Pour l’ensemble de l’épreuve

Lexique (étendue et maîtrise)
Possède une bonne variété de vocabulaire pour varier sa formulation
et éviter des répétitions ; le vocabulaire est précis mais des lacunes
et des confusions subsistent.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

4

Morphosyntaxe
A un bon contrôle grammatical malgré de petites fautes syntaxiques.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

4

Maîtrise du système phonologique
A acquis une prononciation et une intonation claires et naturelles.

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

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