Dokument znajduje się w zbiorach Archiwum Głównego Akt Dawnych w Warszawie
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List Katarzyny II do Stanisława Augusta
2 VII 1792, Carskie Sioło
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Monsieur non frère. J`ai reçu la letter qu`il a plu à Votre Majesté de m`écrire le 22 Juni n. st: Je me
conforme volontiers à Son dèsir d`ècarter toute discussion directe entre nous sur ce qui a produit enfin
la crise actuelle des affaires; mais j`avais desiré á mon tour que les moyens que Votre Majesté propose
comme conciliation le fussent en effet, et que surtout ils eussent pu s`accorder avec les intentions
pures et simples que j`ai manifestées dans la déclaration, publiée derniérement de ma part en Pologne.
Il s`agit de rendre à la Republique Son ancienne liberté et Sa forme de gouvernement, garantie par mes
traités avec elle et renversée violemment, par la revolution du 3. May au mepries des lois les plus
sacrées et nommement des Pacta Conventa; à la Stricte observation des quells se lient immediatement
et les droits de Votre Majesté et l`obéissance de ses sujets.
C`est en entrant dans des Vuës aussi saines et aussi salutaires que Votre Majesté pourra me
Convaincre et de la sincérité des dispositions qu`elle me temoigne à présent et du désir qu`elle a de
concourir au véritable bien de la nation Polonaise. La plus saine partie de celle-ci vient de se
confédérer pour réclamer des droits, qui lui ont été injustement ravis. Je lui ai promis mon appui et je
le lui accorderai avec toute l`éfficacité que mes moyens peuvent me permetre. Je me flatte que Votre
Majesté ne voudra pas attendre la derniére extrémité pour se rendre à des voeux aussi fortement
prononcés et qu`en accédant promptement à la Confedération formée sous mes auspices elle me mettra
à même conformement à mes souhaits les plus sinçères de pouvoir me dire.
Monsieur mon frère
De Votre Majesté
La bonne soeur amiee et Voisine
Catherine.
Czarsko selo, de 2 Juillet 1792
„Panie Bracie, odebrawszy list od W.K.M. z dnia 22 czerwca czynię zadość Jego życzeniu, aby
pominąć w dyskusyi pomiędzy nami przyczyny, które sprowadziły obecną kryzys, ale pragnęłabym
także, aby środki do zgody przedstawione przez W.K.M. prowadziły istotnie do zgody, a mogły się
zastosować do tak prostych i czystych zamiarów jak te, które wypowiedziałam w deklaracyi
ogłoszonej w Polsce. Idzie o to, aby przywrócić Polsce dawną wolność i dawną formę rządu, którą
gwarantowałam traktatami, a która gwałtownie wywróconą została przez rewolucyę 3 Maja i
pogwałceniem najświętszych praw, mianowicie Paktów, Konwentów, od których uszanowania
zawisły i prawa W.K.M. i obowiązki poddanych”.