tendresse matemelle, disait au roi: „Ob Seigneur! don-ncz-Jni 1’enfant vivant; de grace , ne le tuez point!” Sur qnoi le roi prononęa cette sentcnce: „Celle-ci est la mere de 1'enlant vivant, qu’on le lui rendc.” Et tous les Israelites ayant appris la sagesse et la penetration aveclaquelle Salomon avait juge cette affaire, ils fnrent remplis detonnement et de respert, yoyant que la sa-gesse de Dieu etait en leur roi pour rendre justice a chacun de ses sujets.
La reine ile Saba, Kifhe«»c» tle Saloniuu.
La reine de Saba ayant entendn parler de la grando reputation que Salomon s’etait acquise par la sagesse que le Seigneur lui avait inspiree, voulut sen assurer de ses propres yeux, et etant entree dans Jerusalem avec une grandę suitę et unriclieequip;tge, avecdescbameaux qui portaient des arornates, et une quantite intinie d’or et de pierres precieiises, elle se presenta derant le roi Salomon, et lui proposa des questions obscures et des enigmes diffieiles. Salomon les resolut toutes, et ii n’y eut rien que le roi ignorat, et sur quoi il ne la satisfit par ses reponses. La reine, hors d’elle menie d etonne-ment et d’admiration, elit au roi: „Je n’ai pas voulu croire ce qu*on m’a rapporte de vos entretiens et de volre sagesse, avant de l’avoir vu de mes propres yeux; etj’ai recomiu qu’on ne m’avait pas dit la moitie de ce qui en est. Votre sagesse et votrc conduite surpassent tout ce que la renommee men avait appris. Beni soit le Seigneur votre Dieu qui a mis son affection en vous, et qui vous a etabli roi dlsrael son peuple elu.” Elle donna ensuite au roi cent vingt talens d’or, des pierres precieuses