dr;ii point non plus. ift si vousu’yen trouviez pas plus de vingt, detruiriez-yous ces villes-la? Je ne les detruirais point, lui dit Dieu. OliSeigneur, ąjouta a la fiu Abraham, ne vous fachez pas si je parle encore tnie fais: supposoiis que vous n’y trouyiez que dix justes, que ferez-vous alors? Je inenagerai ces yilles-la, lui repondit le Sei-gueur, dusse-je n’y frouyer que dix justes. Apres ce discours le Seigneur sen alla, et Abraham retourna cliez lui.
Admirez, mes cbers enfaas, la cliarite d’Abraham qui ne craignait point de lasser par ses prieres la bonte du Seigneur; et pour qui priait-il? Pour des impies (lontles jiiiquites etaient paryenues a leur comble; mais admirez encore plus la grace de Dieu qui, en faveur d’mt si petit uombre de justes, youlait menager tant de seelerats. Apprenez en nieme temps par la, queDieu exauce tou-jours ses fideles, et que loin de se lasser de leurs prieres il y met ses complaisances.
Ruinę de Sodomę et dc Goniorrlie,
»
Dieu, 11’ayant pas meme trouye dixjustes dans ces villes y envoya deux anges pour les detruire. lis pri-rent mię lorme Immaine, etvinrent a Sodomę lorsqneLoth etait assis a la porte de la ville. Celni-ci, les avant vns, coiirut au devant d’enx et les pria le plus cordialement d’entrer dans sa maison et d’y passer la nuit. Dabord ils rejeterent sa demande; mais presses par ses instances, ils y consentirent. Avant qu’ils se fnssent retires pour se cou-clier, la maison fut assiegee par tous les liabitans de la vil-le, depuis les enfants jusqn’aux yieillards, et ils demande-rent brusqueinent a Lotli de leur livrer les deux etrangers pour les maltraitcr. En vaiu Lotli sortit et les supplia de