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alors que des individus injectćs avec de la salinę (= groupe contróle) aurait un niveau d’Hct et d’Hb normal et un Msum plus elevć que leurs congenćres. Une telle etude expćrimentale permettrait de tester la relation entre l*oxygćnation des tissus et la thermogćnćse par frissonnement.
C.7.2 Etude intćgrće
Avec cette thćse, nous n’avons etudie qu’une partie des ajustements phćnotypiques hivemaux, k savoir les ajustements mćtaboliques et morphologiques. Or, selon le principe d’allocation des ressources, pour affronter des conditions ćnergetiquement difficiles, les animaux utiliseraient des compromis physiologiques leur permettant d’allouer plus d’ćnergie k certaines activites au detriment d’autres (Ardia & Clotfelter, 2007; Schmidt-Wellenburg et al., 2008; Wiersma et al.y 2004). Ainsi, en hiver, pour faire face aux conditions environnementales contraignantes, les oiseaux de petite tai Ile pourraient augmenter la part d’energie consacrće k leur thermoregulation au detriment du maintien de leurs autres activitćs (e.g. syst&me immunitaire, balance oxydative), ce qui pourrait compromettre leur survie hivemale. Pour mieux comprendre 1’effet des variations environnementales sur le phónotype hivemal des oiseaux de petite taille, les futures recherches devraient utiliser une approche integree pour non seulement analyser les rćponses mćtaboliques mais aussi les ajustements des autres fonctions (e.g. systóme immunitaire) et ainsi mettre en evidence les compromis physiologiques utilisćs par les individus pour survivre a l’hiver.
C.7.3 Etude k long terme
Au chapitre 2, nous avons notć que le BMR ćtait variable entre les mćsanges et rćpótable au sein d’une annće, ce qui suggóre que les individus utilisent des stratógies ćnergetiques individuelles diffćrentes. Nous supposions alors que les individus qui maintiennent un BMR elevć sont plus performants que leurs congen^res et ont une meilleure valeur sćlective. Or, au chapitre 5, nous avons observó que la survie des mćsanges n’est pas liće k leur BMR, ce qui contredit notre hypoth^se. Dans la meme etude, nous avons observe un effet positif de la capacitó thermogćnique sur la survie hivemale des mćsanges. Par contrę, la capacitć