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Figurę 1.2 Reprćsentation du budget ćnergćtiąue selon le modele du baril. Aprćs digestion et absorption, 1’assimilation des nutriments apporte Fćnergie nćcessaire k 1’organisme (le baril) pour rćpondre aux depenses energćtiques (les robinets) associćes au travail musculaire, k la croissance des tissus et k la production de chaleur. D’aprćs Weiner (1992).
La somme des apports et des depenses energetiques constitue le budget ćnergćtique. Plus un budget ćnergćtique est positif, plus les individus peuvent etre performants puisqu’ils ont plus d’ćnergie a allouer k leurs activitćs. Par contrę, dans un environnement contraignant, ou les besoins ćnergćtiques sont accrus et les ressources limitćes, des individus peuvent avoir un budget ćnergćtique nćgatif et donc trop peu d’ćnergie disponible pour maintenir toutes leurs activitćs (e.g. dćfenses immunitaires), ce qui k long terme pourrait compromettre leur valeur sćlective. Selon le principe d’allocation des ressources (Daan et al., 1990; Weathers & Sullivan, 1993; Weiner, 1992), dans une situation ćnergótiquement difficile, les individus utilisent des ajustements phenotypiques afin de diminuer leurs dćpenses et/ou d’augmenter leurs apports et rććquilibrer leur budget ćnergćtique (Masman et al., 1986).
1.3 L’hiver sous les hautes latitudes, une saison contraignante
L’hiver en rćgions temperees froides est considćrć comme un dćfi ćnergćtique majeur pour les esptees homóothermes rćsidentes (Cooper, 2000; Weathers & Sullivan, 1993). Les froides tempćratures obligent les espćces qui restent actives a augmenter les dćpenses ćnergetiques