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Figurę 1.3 Relation entre la temperaturę ambiante et le mćtabolisme d’un animal endotherme. Dans la zonę de thermoneutralitć, un individu adulte, au repos et k jeun exprime son mćtabolisme de base (BMR). Hors de la TNZ, le mótabolisme augmente. Quand la tempćrature ambiante devient trop froide, ranimal atteint sa capacitć thermogćniąue maximale mesurable via son mćtabolisme maximal, le Msum. A ce stade, l'individu entre en hypothermie et son mćtabolisme diminue. Modifie d’aprćs (Willmer et al., 2005).
1.4.2 Les rćponses comportementales aux froides tempćratures
Les echanges de chaleur entre un animal et son environnement se font a) par conduction, directement entre deux matćriaux en contact (Willmer et al., 2005); b) par convection via un fluide (air ou eau) (Hill et al.t 2004); c) par radiation thermiąue via 1’ćmission d’ondes infrarouges (Hill et al., 2004) et d) par ćvapotranspiration (Randall et al., 2002). Exposćs k de froides tempćratures, les animaux perdent de la chaleur par evapotranspiration, par conduction lorsqu’ils sont en contact avec une surface froide, par convection lorsqu’ils sont exposćs au vent et par radiation, surtout la nuit (figurę 1.4). Pour minimiser les pertes et maximiser les gains de chaleur, les animaux peuvent ajuster leur comportement afin de moduler les ćchanges de chaleur avec l*environnement. Par exemple, ils peuvent sćlectionner des micro-habitats k 1’abri du vent pour róduire les pertes de chaleur par convection (Marsh & Dawson, 1989; Scholander et al., 1950b; Wolf et al., 1996) ou ils peuvent s’exposer au soleil pour augmenter les apports de chaleur par radiation (Doucette & Geiser, 2008; Geiser & Drury, 2003).