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1) les licns de cause k effets entre la consommation de nourriture et le BMR et la temperaturę et le Msum et 2) de dissocier les deux processus.
Au chapitre 2, nous avons proposć que les mćsanges expriment une capacitć thermogćnique maximale ajustće k leur environnement thermique moyen (tempćrature minimale de -10°C) et non aux temperatures extremes. Pour confirmer que les mćsanges ajustent leur capacitć thermogćnique k leur environnement moyen par stratćgie et non parce qu’elles sont limitćes par leur physiologie et/ou leur morphologie, nous pouirions soumettre des mćsanges k un environnement moyen de -15°C avec des fluctuations de temperatures aliant de -25°C a -5°C. Les rćsultats montreraient si les mćsanges sont capables d’atteindre un Msum maximum ajustć a Penvironnement moyen de -15°C et supćrieur k ce que nous avons observć dans notre etude en conditions naturelles.
Au chapitre 3y nous avons mis en ćvidence une relation quadratique entre la taille des muscles pectoraux et la capacitć thermogćnique des mćsanges. Ceci suggćre que, passć une certaine taille, avoir de gros muscles confćre une meilleure capacitć de vol mais ne permet pas de produire plus de chaleur que d’avoir des muscles de taille moyenne. Une etude experimentale combinant plusieurs conditions d’activite aliant d’un traitement peu actif (e.g. petit espace, beaucoup de perchoirs, nourriture et eau facilement accessibles) a un traitement trćs actif (e.g. grand espace, peu de perchoirs, nourriture et eau difficilement accessibles) permettrait d’obtenir des individus avec des tailles de muscles diffćrentes. Des mesures de taille de muscles pectoraux par ćchographie, de mćtabolisme maximal induit par le froid (Msum) et de mćtabolisme maximal induit par Pexercice (MMR) permettraient d’analyser la relation entre la taille des muscles et le Msum et le MMR et de tester Thypothćse selon laquelle les muscles ont un rendement diffćrent pour le vol et la thermogćnćse.
Dans la meme ćtude (chapitre 5), nous avons observć une relation non linćaire entre la capacitć thermogćnique et rhćmatocrite, un indicateur de la capacitć de transport de l’oxygćne dans le sang. Pour confirmer ce lien, nous pourrions manipuler expćrimentalement la capacitć de transport de l’oxygćne dans le sang des mćsanges en leur injectant de la phenylhydrazine hydrochloride (PHZ). La PHZ a un effet rapide et rćversible et permet de diminuer rhćmatocrite (Het) et l’hćmoglobine (Hb) (Williams et al2012). Ainsi, en thćorie, des individus injectćs avec de la PHZ auraient un niveau d’Hct et d’Hb faible et un Msum bas