11
atteindrait un plateau) (McKechnie, 2008). Or, 1 es quelques etudes qui ont analysć la relation entre le mćtabolisme et les variations mćtćorologiques ont testć pour un effet linćaire de la tempćrature sur le mćtabolisme (Jackson et al., 2001; Swanson & Olmstead, 1999 mais voir Broggi et al., 2007). Notre connaissance de la capacite des endothermes non migrateurs & ajuster Ieur mćtabolisme aux variations de tempćrature reste donc limitće. Enfin, bien que la tempćrature ambiante affecte indubitablement le metabolisme des endothermes de petite taille (McKechnie & Swanson, 2010; Swanson & Olmstead, 1999), les mćcanismes de transfert de chaleur impliquent aussi d’autres facteurs environnementaux tels que la radiation solaire, Phumiditć ou la vitesse de vent (Bakken et al., 1991; Hayes & Gessaman, 1980; Robinson et al., 1976; Walsberg & Wolf, 1995). Du fait que la majorite des etudes sur 1’acclimatation hivemale ne considćrent que la tempćrature comme cause exogćne de 1’augmentation du metabolisme hivemal, notre comprćhension des effets des variations k court terme des conditions mćtćorologiques hivemales sur la physiologie des endothermes de petite taille est encore partielle.
Avec le chapitre 2, nous avons donc analysć les normes de rćaction du BMR et du Msum en fonction des variations naturelles des conditions mćtćorologiques subies par une population de mćsanges k tete noire afin 1) de dćterminer 1’influence des diffórents paramdtres mćteorologiques sur la performance mćtabolique et 2) de mettre en evidence le patron des normes de rćaction du BMR et du Msum.
1.5.3 Les mćcanismes endogćnes des ajustements hivernaux
Le BMR est interprćtć comme ćtant la depense ónergetique nćcessaire au maintien de l’activitć minimale des organes et des muscles chez un individu au repos (Chappell et al., 1999) tandis que le Msum est interpretć comme la dćpense energćtique maximale d’un individu Iors de la thermogćnćse par frissonnement (Swanson et al., 2013). Considerant que les variations du mćtabolisme refletent un changement de la taille et/ou de l’activitć des organes et des muscles (Bumess et al., 1998; Chappell et al., 1999; Daan et al., 1990; Piersma & Van Gils, 2010; Weber & Piersma, 1996), 1’augmentation du BMR entre Tete et l’hiver est gćnćralement peręue comme rćsultant d’une modification de la composition corporelle (Swanson, 2010; Vćzina et al., 2006). Par exemple, Williams et Tieleman (2000) ont observć que des sirlis du desert (Alaemon