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ta raciuc arg est aussi fort uncicnne et donnę nais-sance 5 des derives grecs et lalins.
Je n’ai pu decider si les racines sanscrites eg et dgt qui vculcnt dirc luire, britlcr, sont plus aucicnnes que les mots basques egun, jour, et ekia, soiciL; mais selon toutcs les probabililes, les racines sanscrites sont dćrivees des mots basques, parce qu'ils sont tout a fait primitifs. Cesi ici le lieu de. dire que des verhe$ peuveiii deriverde noms substantifs; carle soleil est le type de ce qui brille et na purecevoirce nom daucunc autre lumiere lerreslrc, parce qu’il les a precćdecs tou-les. II est donc eminemment probablc que deux racines sanscrite.s tres-nneiennes sont d£riv£es de la lanitue
ty
oasque.
Comrae consequencc de ce qui vient d’ćtre dit, la racine sanscritc ur, mouvoir, ćtendre, vient plutót tle la racine basque ura, cau, quc cclle-ci nc vicnt dn sanscril. Les idćcs sont la consequencc dc l’cxislcnee des etres, el il a fallu de Fenu, qui s’etendii el coulat dans tous les sens, pour douner cclle de rćpandre. Si les eaux c.ourantes paraissent deriver de mots qui, cn generał, veulent dire ałler, ces moU sont generale-uient composćs et yeulenl dire : l‘eau va en coulant dans le Ul des fleunes et des rwieres.
L’examendcs parasynonyrnes suflira pour dśmontrer que la langue hasque est unc des langues les plus au-ciennes qui soient parlees sur le globe; il ny a peut-elre quc les laogues arabe et chinoise qui puissent tui etre comparees sous ce point de vue.