LIBRES PROPOS
9 Americains sur 10
Amćriąue du Love Canal et des milliers d’hectares de planta-tions de melons pollues par les pesticides en Californie, ou Ame-rique de la vie en plein air, res-pectueuse des grands eąuilibres ćcologiques ? 11 serait bien sur par trop reducteur d’apporter une rćponse unique a cette qucstion ! II est par contrę clair que les preoccupations liees a l’environ-nement restent profondement an-crees dans la conscience ameri-caine, tous les sondages le prouvent et en particulier ceux realises recemment par Gallup et I’Institut Louis Harris : 9 Americains sur 10 refusent la proposi-tion selon laquelle il serait neces-saire de ralentir la lutte contrę la pollution de faęon a relancer 1’economie et & lutter contrę le chómage, d’ailleurs parmi les
10 themes qui interessent le plus rAmericain d’aujourd’hui, figurę la qualite de 1’eau et celui-ci, dans 70 % des cas, est pręt a payer 100 dollars supplementai-res par an pour la reconquete de renvironnement et souhaite un renforcement de Taction regle-mentaire.
Les «grass roots organi za-tions »
Au dela de ces sondages, qui ne manifestent apres tout que des intentions, un fait incontournable confirme la place de l’environne-ment comme « deep seeded fee-ling» : Pexistence d’associations pour la protection de la naturę, fortes, actives et reconnues. A Pimage du Sierra Club, d’au-dience nationale ou de la Chesa-peake Bay Foundation plus lo-cale, ces associations regroupent de tres nombreux adherents, sont souvent presidees par des person-