sister a la prochaine...
Mon interprete et moi sommes a Fallouja, premier territoire * libere»dłIrak, ou les soldats americains n’entrent plus. Ici, une recente fatwa autorise les habi-tants a tuer les journalistes etrangers sans autre formę de proces. Dans le faubourg al-Jolan, presente comme le ąuartier generał de ces« combattants etrangers * - les Arabes non-irakiens venus participer a la lutte contrę les Americains - qui mettraient aujourd’hui PIrak a feu et a sang. II est 5 heures du soir et, dans le petit salon de reception de cette maison epargnee
Abou Rachid, le chef de l assemblee des moudjahidin de Fallouja (en haut) et, ci>dessus, des membres du groupe Unification et Guerre sainte. Dans quelques minutes, ils decapiteront Potage americain Nicolas Berg.
par les bombardements americains qui ont repris depuis quelques jours, une quinzaine de chefs de la tendance la plus dure des moudjahidin ecoutent avec respect leur chef revendiquer de-vant une etrangere les executions qui ont traumatise le monde entier.
Des contacts noues depuis le siege de Fallouja en avril m’avaient laisse entrevoir cette rencontre avec Abou Rachid (1), le chef de Passemblee des moudjahidin locaux. La traversee de la ville dit assez le pouvoir de Pernir qui va nous recevoir chez lui. II nous a suffi d’etre accompagnes par un de ses^*
3