cente, composes par Mme Knapowska (li>27) et par Mnie Więckowska (1932).
I-ere partie. An nee 1854. Au »Cerc 1 e«. Depuis que la ąuestion d’Orient est entree dans une phase aigue en 1853, 1’emi-gration est en proie a une sourde efferyescence. Le parti aristo-cratiąue se prepare a organiser des formations militaires, tandis que les elements democratiques sont emiettes. Une partie de ceux-ci se tient a 1’ecart (Londres, la »Centralisation«), mais l*au-tre (le »Cercie« a Paris) desire prendre activement part a la guerre et soutenir les Turcs. Les differences entre le »Cerele« et 1’Hotel Lambert tendent a s’effacer, mais on voit devenir plus profond rantagonisme entre le premier et la »Centralisation«. La necessite de próeiser son point de vue, fait chercher a chacun des deux partis 1’appui du pa.ys ot 1’engage a invoquer 1’opiriion de personnes faisant autorite afin de pouvoir tabler sur elle. La personne de Mickiewicz que diin cóte comme de 1’autre on desire gagu er a sa cause, est au premier plan. Le poete incarne alors 1’opinion de la grandę masse des elements plus actifs de lemi-gration, pour lesquels les differences entre les partis ont moins d’importance; d’autre part il personnifie les aspirations de la partie du pays prete a 1’action, surtout les esperances de la Posilanie. En novembre 1853 Mickiewicz essaie d’etablir un accord entre Zamoyski et Wysocki qui devait se rendre a Constanti-nople pour former une legion polonaise. L’accord nayant pas ete conclu, Mickiewicz est gagne a la cause du »Cercle« et des democrates, grace a ces negociations.
Elźanowski, charge par le »Cercle« d’agir en Posilanie, s’abou-che a la menie epoquo avec Guttry, Wolniewicz et Libelt, de sorte qu’il entre en rapport par leur intermediaire avec un groupe de personnes bien disposees pour 1’action des democrates. En at-tendant, les evenements en Europę poussent 1’opinion du pa}^s a re-clamer Tunion des efforts et a exigcr qułelle domine les programmes des partis. »Le Grand-Duche serait heureux •— disait-on — de voir entreprendre une action en commun«. En mars 1854 vient a Paris Gustave Potworowski qui au nom d’un groupe de personnes affilieos »engageait a la fusion des elements democrati(]ues avec les cercles aristocratiques«, tout en prevenant de ne pas mettre en avant Mierosławski dont le nom seul suffirait a rebuter la pro-vince, de sorte qu’elle s’abstiendrait de faire des sacrifices. Wy-