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lonaise, ne demande aucune garantie pour la Pologue et ne parle que de la possibilite de creer une armee polonaise qui combat-trait sous ses propres drapeaux. Le oabinet britarmiąue discute le 23 juin le projet do Mickiewicz-Czartoryski. Lord Harrowby communiąue le menie jour au prince Adam les dćcisions prises par son gouvernement et annonce que celui-ci refuse de donner des garanties, no consent pas a ce que les Polonais coinbattent sous leurs drapeaux et petit permettre uniąuement qu’ils portent des uniformes pourvus d’emblemes indiąuant leur nationalite. Ces decisions produisent la plus penible impression, aussi so voit-on oblige de formuler des propositions plus modostos. Le 28 juin le prince Adam on soumet de nouvelles a 1’Angleterro et ren-seigno Napoleon le 11 juillet sur tous les details des negociations. Contrairement a ee qu’on admet genóralement, 1’affaire des futurs regiments polonais a la solde de 1’Angleterre, a ete reglee au fond avant l’arrivee de Zamoyski qui n’a fait que la paraclievor a Londres, cependant apres que lo comte et Sadyk 1’enssent ap-prouvee.

En juillet la Russie tente une diversion par Fentremise de T. Działyński et tache d’empecher les negociations d'aboutir. l^a mission aupres dii prince Adam dont Działyński etait charge par Łobanow. ne donnę aucun resultat. Aussi bien Mickiewicz quo le prince Adam se refusont a propager 1'idóe d‘une declara-tion favorable a la Russie. Le gouvorment prussien ost en menie temps au courant de tout ce qui so passe grace a Barensprung qui tient ses renseignements do Działyński. L’auteur n’a cepeu-dant pas reussi a trouver au Foreign Office nhmporte quello preuve qui permettrait de conclure que les Prussiens eussent voulu ompecher a Londres la continuation des negociations en vue de prendre les regiments polonais au service de 1’Angleterre.

Ces evenements rapprocherent encore davantage Mickiewicz du vieux prince. II entre dófinitivement en rapport avec Sadyk ot Lenoir pour s’opposor a Kalinka a 1’IIótol Lambert et attend que le ministre des Affaires Etrangeros decide de sa mission. Cette decision est favorable et lui parvient enfin le 4 septembre. Son de-part est un veritable triomphe pour le parti aristocratique. Pendant le voyage, le prince Ladislas ecrit le 12 septembre: »il m’a declare qu^łil se soumet aux ordres do papa et qu’il offre en consequence