%
test. C'esl le lesi do boulon de nnardel qui a eió choisi pour la prćsentc ćiude. II ne figurę pas dans ■® lisie des lesls retenus par Wyon 177) pour śvaluer la baisse de la xlśriie chez 1'homme expose au ..wid. Le lest du boulon presenie neanmoins les cmeros requis pour e retenu. En eltei. les auieurs qui lisem des lesis necessiiam des )uvemenis fins des doigls (lesi de nouage (knot lying). de licelage (błock slringing) ei de rapidite digiiale (coun-g task)) observem une diminuiion : la performance au Iroid (Gaydos ei isek. 1958; Clark cl Cohen. 1960; Tanaka el coli.. 1983) En revanche. les anteurs qui utilisent des tesis ne cessitam pas de mouvemenis lins 'S doigts mais piulói des mouvc-...anis du poignei ou du coudo (cer-lains lesls du laboraloire de psychozie dc l'universite du Minnesoia; si de vissage - 0&vissage avec urnevis) n’ob$ervem pas de dimmu-iiun de la performance (Teichner. 1957; Lockhart. 1968). Le lest du julon implique des mouvemems fins js doigts et Bonnardei le considćre jmme un tesi de dexteriie. Cesi donc un tesi pertinent pour mettre en 6vidence la baisse de la dexterite »ez les salariśs exposes au Iroid.
ue refroidissemem du membre supe-rieur ou dune partie de celui-d est iffisant pour entrainer une baisse de dexlśrit6 (Leblanc. 1956; Lockhart el ess, 1971). Or. cest essentieliement celle partie do corps qui se refroidil chcz les salaries exposśs au Iroid. De lus, parmi les difterenies tempera-ires cuianćes qui peuvent elre rele-ies au niveau du membre supórieur. Tanako el coli. (1983) monlrent que la tempóraiure cutanee du dos de la tain (isk.m) est celie qui reflete le iieux rinfluence du Iroid sur la dexte-..lć. Cette obscrvalion est parlagee par d*aulres auteurs (Fox. 1967; Enan-•Jer, 1984). La temperaturę cutanee du os de la main doit donc etre retenue omme felant Tindicateur de refroidis-semenl le plus pertinent.
e choix de la naturę de la relation ant tskm a la performance soui£ve en jvanche plus de difficultśs qui ne sont pas sans consequence sur le rtópouillcment des resullats. En eflet,
3 cboix de 1’oulil stalrstique qui pecie! de dćpouiller les resuitais dć-pend de la nalure de celle relation. Dans une anaiyse bibłiographique. "ox (1967) esiime que la baisse de la iexiórite n’apparali que !orsque t*vm itieint une valeur seuil. Pour cel au-teur, le refroidissement de la main entralne une hypoesthósie lactile el me diminuiion de la dext6ritś. Celles*
ci n apparaissent qu'a partir d un seuil de isk.m qui serail, selon lauieur. de 8 °C pour la sensibilite taclile et do 12 a 16°C pour ta dex!erile. Fox (1967) londe son opinion sur 1'analyse deludes qui sont reatisćcs en labom toirc ou sur le lerrain. La relalion en lorme de cou/be a seuil ne sembie pas louiełois compatible avec les resullats prćsemes par dautres auteurs. Lockhart et Kiess (1971) et Tanaka ei coli. (1983) irouvem. en ełfei. des correlations signilicalives entre tsk.m ei la pertormanco des sujeis pour des tests qui impliquent des mouve-ments fins des doigls. Cependani. Lockhart ei Kiess (1971) lirmient la ponee de la relalion linćaire qu ils oni rclcvee parce qo ils considerent que tskm n esi peul-etre pas lindicateur dc refroidissement le plus pertinent.
Or. lexperience de Clark et Cohen (1960) le d&monlre. Cest pourquOi. Enander (1984) qui retiem (a relalion en formę de courbe £ seuil propose d y incture deux limites. d une part le test choisi doił impł»qucr des mouve-menis lins des doigts el d’autre part la temperaturę cutanee ne reflete pas precisement la temperaturę des tissus profonds donl le róle apparail determinant. Cependani. dans louies les experiences. seules les temperatures culanees soni mesurees. En effei, la mesure de la tempśrature des lissus prolonds esl difficilement reahsabte chez 1’homme.
%
Les mecanismes a 1’ongine de la diminuiion de la dextśrite soni mai connus Lockhart ei Kiess (1971) pen-sent qu'une exposilion s6vere au Iroid modifie la sensibilite lactile cutanee. affecte le contrófe des muscies des doigls. des mains et des bras et rćduit la mobiliie articulaire. Hunler el coli (1952) om moniró que la viscosite du liquide synovial de bovins augmente (orsque la temperaturę articulaire di-minue. Vanggaard (1975) monlre que la conduclion nerveuse du nerl cubital chez 1'homme diminue lorsque ła temperaturę baisse el est bioquec lors-que sa lempśrature atieint 10°C.
Dans la presenie elude. une anaiyse de variance pariiculiere permet de rechercher le seuil. Cette parlicularite liem au fait que les salaries etudies n'ont subi aucun cnlrainemen: preala-ble car celui-d n’elait pas envisagea-bie au regard de la silualion experi-meniale Cesi pourquoi rechanfiJlon des salaries etudies est divise en deux. Chaque groupe a subi deux lois les tesis - une lois au Iroid. unc lois dans les condilions de reierence -mais dans un sens de passation diflerent. ceci afin d'rniegrer 1'influence
de la repetition du lesi sur la performance. L*analyse de variance inlegre donc deux lacteurs. a savo«r le sens de passalioo cl i*k.m. Labsence dap-premissage. loin de gener 1'imerprćia-tion des resullats obienus. contribue a demomrer 1'existencc du seuil. L analyse de variancc pariiculiere utili-sće peul donc etre proposee dans des situaiions experimema!es ou aucun appremissage ne peul etre cnvi-sage.
Le seuil se situe entre 23 et 24 °C. II esl plus £leve que cclui propose par Fox (1967). Mais. dans une elude comparable a la presente etude ei porlani sur mdlę salarićs. Meese el coli. (1984) observeni que la baisse de iadextente surviem a unc temperaturę plus elevee que celle proposće par Fox (1967) et Poulton (1970. ciie par Meese). Sur la base des doonees recueillies dans l'6lude reaiisen par Meese. Schiefer el coli. (1984) siiuent le seuil dc lemperature cutanee de rindex entre 20 el 22 °C. Dans la presenie ćiude. le seuil de ls^m esi situe emre 23 el 24 <>C. II est donc loui a lait comparable avec cclui ptoposó par Schiefer et coli. (1984). En edei, la lemperature cuianee du doigi est tou* jours plus basse que celle du dos de la main.
Les resullats obienus presentement. bien que ne pouvam vaiider la relation en formę de courbe k seuil, som en concordance avec cette .hypolhóse. ” D*auire pan. l examen de ces resuitais montre que 27 des 57 salarićs qui om subi le lest du boulon om une temperaturę de la main inferieure au seuil de 24 <>C. soit pres d’un saiarie sur deux. En consequence. la baisse de la dexteriie chez les salaries iravaii(ani dans une ambiance lhermique Iroide esi une rśalite. Ce constat amóne les deux conclusions suivames :
- łe iravail des salariós doit elre organisć de telle sorte que les iSches impliauarn des mouvemenis lins des doigls soient supprimees.
- le froid doit elre considere comme un lacteur de risque supplćmentaire vis-a-vis des accidents du iravaii
L auieur remercie Messieurs Cnoc-kaen et Cmond pour leur coltabora-lion.
de
de
*nt
iue •.tre rite
qes
>ronl
ation
błlil6
(pro-jt de ;iaiia-•n de es a . /se a
pour ;ques e. re-* e d‘»e
porter 4, iption
o teme-
5e
117
4*