11 ARTHUR BAUGOT DE BEYNE 747
-C. Nógry, próvenus par tćlćgramme « de la part de la Princesse », se tien-dront aux «premieres places» aux funóraillea, Elena Cuza «lea dćsignant ~tous lea deux pour les deux premiera rubans »); il participe, en Równanie, k Ruginoasa, & 1’inhumation de 1’ancien Prince; il aide 1’illuatre veuve k rćdiger des lettres, en remerciment des condolśances qu’elle avait reęues, -en grand nombre, du paya et de l’ótranger; en souvenir de Cuza et en rai-aon de aa grandę affection enver8 Elena et les deux fils de 1’ancien Prince, -adoptśs par les Cuza, il dóeide de consacrer le restant de ses jours aux etres chers avec lesąuels il semble former une YÓritable familie. D’une certa ine maniere il s’assume le róle de secrćtaire de la Princesse et de prócepteur -de jeunes fils du Prince. C’est dans cet esprit qu’il aide Elena Cuza & ródiger certaines lettres, & entretenir pieusement la inćnioire de Cuza : le 16 noYembre 1876, par exemple, il rópond pour remercier « aux jeunes martós ayant bćnćficić de la reforme agraire» sur une proprićte du district de Roman, qui avaient dśeidś de donner le nom de « Cuza Yoda » & leur com-mune; le 6 septembre 1881, il envoie & Ruginoasa une lettre au maitre d’ścole, St. Chimet de Galati, par laquelle il fait savoir que la Princesse Elena offre & 1’ścole nouvellement fondće un buste en bronze, de Cuza, ~exćcutć & Paris «par un grand sculpteur franęais >>; ce buste allait etre jdacó dans une niche de la faęade de 1’edifice.
Entre Baligot, vóritable mentor des fils de Cuza et Elena Cuza, quel-que8 discussions ont lieu vers 1879, quant & 1’ćducation que 1’ancien secró-taire du prince entendait prodiguer aux jeunes gens (Alexandre et Dimi-trie); la Princesse, craignant certains penehants vera une vie plus frivole des deux fils, se melait plus que Baligot ne 1’aurait considerć nćcessaire de leur óducation, exigeant qu’ils soient «plus severement surreillćs -»30.
Baligot prćsenta sa demission, quitta Ruginoasa et s’appreta & quitter le pays, non sans rendre une dernieie visite & Yasile Alecsandri, & Mirceęti. Mais, lo poete, conscient de 1’ćtendue de la perte que les jeunes gens allaient subir concernant leur śducation, intenrint auprós de la Prin-•cease Elena Cuza, qui, reconnaissant qu’elle perdait un grand appui par le dćpart de Baligot, accepta de donner main librę au precepteur, que tant
-de liens attachaient & la familie Cuza.
Cependant, la santć ćbranlće, minće par une « maladie cruelle * —
comme l’ścrivait k Vasile Alecsandri, le 28 dćcembre 1883, la Princesse Elena Cuza — Baligot de Beyne mourrait & Paris, le 7 janvier 1884.
Le poete Yasile Alecsandri, ancien ministre des Affairea Etrangóres d’Alexandru Ioan Cuza, dóplorait sa mort, comme nous l’avons dćjk montrć, dans la lettre-nścrologie, parue dans «1’Indśpendanee roumaine * 14 jours aprós le dćeśs du grand pbilo-roumain, journaliste habile et diplo-mate intelligent et subtile, versó, comme peu de gena k l’ópoque, dans les problómes de l’Orient.
Apud Lucia Bor?, Doamna Elena Cuza (La Princesse Elena Guza) ed. II, Ed. t Nafio-na!5 — Cloraei i, Bucure?ti, 8.a„ p. 231.
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