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qu’ci la condition d’etre acceptće par 1’indigene. Le pecheur est un « paysan de l’eau ». II connait sa richesse. II l’exploite suivant un usage bien etabli.

Tout en « degageant la coutume », le Service Piscicole cherche a atteindre une exploitation maximale et ra-tionnelle en eduquant, dans ce sens, les milieux indigenes.

Dans ce but :

1° II etudie la creation d’une ecole de peche a Kilwa sur le Lac Moero. Cette ecole visera a donner aux jeunes gens un enseignement professionnel complet sur la peche. On y adjoindra une section agricole, afin que les pecheurs pendant la « saison morte»vivent de cultures.

Cette ćcole comprendra en outre une section pour adultes : cours sur le tilochage, le montage des filets, la manipulation du poisson.

De plus, dans 1’enseignement primaire, s’incorpore-ront des travaux pratiques de filochage, peche, voilure. Ce genre d’enseignement est deja en vigueur aux ecoles primaires de Kilwa et connait un vif succ&s. Le Service Pisicole procure a ces ecoles des planches didactiques sur les noeuds — epissures — surliure.

2° Des agents europeens de propagandę sont places sur les biefs poissonneux.

Ils veillent :

a ameliorer les conditions de vie des pecheurs ;

a perfectionner les moyens de peche et la conservation du poisson ;

a faire respecter les mesures de restriction sur la peche.

Ils recueillent en outre toutes les indications possibles sur les poissons, leur reproduction, leurs mouvements, etc... et les transmettent au Service Piscicole.

B. — PlSCICULTURE.

Sur les 18.000 tonnes produites par la peche en 1948, plus de 11.000 tonnes proviennent des biefs poissonneux